Après avoir annoncé dimanche une grève ouverte à partir de lundi, l’opérateur de téléphonie mobile Touch est revenu sur sa décision et décidé que "lundi sera un jour de travail normal". L'opérateur Alfa quant à lui entend maintenir sa grève. Cette cacophonie n'a pas empêché toutefois les employés des deux opérateurs de participer lundi matin à un sit-in devant les bureaux de Touch.
Les employés de l'opérateur de téléphonie mobile Alfa et Touch ont entamé lundi une grève ouverte, après leur sit-in d’avertissement vendredi dernier. Au même moment, la direction de l'opérateur Touch démentait tout arrêt de travail.
Les syndicalistes des deux opérateurs avaient appelé à mettre en application la convention collective avec leurs administrations respectives, et dénoncé les ingérences politiques dans le processus de promotion et des augmentations octroyées aux salariés.
Le président du syndicat des employés d'Alfa, Marc Aoun, a souligné que "la grève est un droit". "Nous n'avons jamais hésité à accomplir notre devoir, mais nous avons été privés de nos droits pendant des années", a-t-il déploré.
Pour ce qui est de Touch, M. Aoun a affirmé à Ici Beyrouth, que "les employés de l'opérateur sont en grève, et que leurs points de vente et centres de services sont fermés, tout comme ceux d'Alfa". Selon lui, "les employés de Touch sont menacés par leur direction qui voudrait faire bonne figure auprès du ministre des télécommunications Johnny Corm, en les empêchant de poursuivre la grève".
Touch nie en bloc
Interrogée par Ici Beyrouth, la direction de Touch dément la totalité des informations et des rumeurs qui circulent sur de prétendues menaces portées à ses employés. "Personne ne peut obliger quiconque à faire quoi que ce soit, et ceci n’est pas du tout conforme aux valeurs de l’entreprise. Nos employés travaillent comme à leur habitude dans le cadre de leurs heures de travail, et de leur plein gré", soutient-elle. "Nous avons publié un communiqué dans lequel nous avons précisé que lundi et les jours qui suiveront seront des jours de travail normaux et que les centres de Touch seront ouverts toute la journée de lundi".
La direction a néanmoins confirmé qu’à l’heure du sit-in lundi, les centres de services ont fermé pour quelques heures mais ont rouvert plus tard dans la journée.
Risque sur les cartes prépayées
Le syndicaliste Marc Aoun a en revanche réitéré que "la grève ne s'arrêtera que lorsque toutes les revendications seront satisfaites. Les employés d'Alfa et Touch poursuivront la grève", soulignant que les deux compagnies "disposent des fonds nécessaires pour s'acquitter des augmentations de salaires".
Ceci dit, si la grève est amenée à perdurer, les cartes prépayées risquent de ne plus être disponibles, ainsi que les recharges d’unités ou de données. Les expatriés qui viendront au Liban pour les fêtes de fin d’année ne seront vraisemblablement plus capables d'activer leurs lignes, et les pannes techniques ne seront pas traitées.
Les employés de l'opérateur de téléphonie mobile Alfa et Touch ont entamé lundi une grève ouverte, après leur sit-in d’avertissement vendredi dernier. Au même moment, la direction de l'opérateur Touch démentait tout arrêt de travail.
Les syndicalistes des deux opérateurs avaient appelé à mettre en application la convention collective avec leurs administrations respectives, et dénoncé les ingérences politiques dans le processus de promotion et des augmentations octroyées aux salariés.
Le président du syndicat des employés d'Alfa, Marc Aoun, a souligné que "la grève est un droit". "Nous n'avons jamais hésité à accomplir notre devoir, mais nous avons été privés de nos droits pendant des années", a-t-il déploré.
Pour ce qui est de Touch, M. Aoun a affirmé à Ici Beyrouth, que "les employés de l'opérateur sont en grève, et que leurs points de vente et centres de services sont fermés, tout comme ceux d'Alfa". Selon lui, "les employés de Touch sont menacés par leur direction qui voudrait faire bonne figure auprès du ministre des télécommunications Johnny Corm, en les empêchant de poursuivre la grève".
Touch nie en bloc
Interrogée par Ici Beyrouth, la direction de Touch dément la totalité des informations et des rumeurs qui circulent sur de prétendues menaces portées à ses employés. "Personne ne peut obliger quiconque à faire quoi que ce soit, et ceci n’est pas du tout conforme aux valeurs de l’entreprise. Nos employés travaillent comme à leur habitude dans le cadre de leurs heures de travail, et de leur plein gré", soutient-elle. "Nous avons publié un communiqué dans lequel nous avons précisé que lundi et les jours qui suiveront seront des jours de travail normaux et que les centres de Touch seront ouverts toute la journée de lundi".
La direction a néanmoins confirmé qu’à l’heure du sit-in lundi, les centres de services ont fermé pour quelques heures mais ont rouvert plus tard dans la journée.
Risque sur les cartes prépayées
Le syndicaliste Marc Aoun a en revanche réitéré que "la grève ne s'arrêtera que lorsque toutes les revendications seront satisfaites. Les employés d'Alfa et Touch poursuivront la grève", soulignant que les deux compagnies "disposent des fonds nécessaires pour s'acquitter des augmentations de salaires".
Ceci dit, si la grève est amenée à perdurer, les cartes prépayées risquent de ne plus être disponibles, ainsi que les recharges d’unités ou de données. Les expatriés qui viendront au Liban pour les fêtes de fin d’année ne seront vraisemblablement plus capables d'activer leurs lignes, et les pannes techniques ne seront pas traitées.
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