Qu’une presse jaune consacre un éditorial à Achrafieh et ses jeunes ne peut qu’honorer ces derniers et accentuer dans le même temps les responsabilités qu’ils ont pris l’habitude d’assumer, en temps de guerre et en temps de paix.
C’est à Achrafieh que je suis né, que j'ai grandi et que je finirai mes jours. C'est dans ses rues que mon père a grandi, qu’il a vieilli et que son cortège funèbre est passé. Nous sommes, autant qu’il l’était, fiers de sa proximité avec des hommes qui sont tombés en défendant leur pays, et en particulier ce quartier si symbolique de Beyrouth.
« Achrafieh est le commencement », dit la chanson. Et, il le restera pour ces jeunes qui ont entonné dans ses rues les chants de Pâques et de Noël. Ces jeunes qui ont tantôt porté les fusils, et plus souvent porté des croix. Pas un décembre n’est passé sans qu’ils décorent le sapin et illuminent ses rues avec les moyens du bord.
Achrafieh a grandement enduré, mais n’a jamais plié, au point de devenir synonyme et modèle de résistance. Achrafieh est une colline au plan géographique et un sommet au niveau national. Un sommet qui a toujours refusé de renoncer à son identité, en dépit de tentatives répétées de l’aliéner. À chaque fois qu’on a essayé de faire tomber le portrait de Bachir ou de porter atteinte à son image, ceux-ci n’ont fait que culminer.
Après avoir chassé l’occupant et renverser ses sbires, vécu au rythme d’explosions, d’invasions et d’une déflagration terroriste quasi nucléaire, ce ne sont sûrement pas quelques lignes dans un journal qui nous feront trembler !
Loin de là ! Nous continuerons d'aller de l'avant, de prendre notre destin en main, et de vivre notre vie au rythme de ce mélange d'amour et de résistance. Nous préférons mourir debout que de vivre à genoux. Mourir pour notre patrie et nos croyances, mais également respirer à travers elles. Nous sommes disposés à travailler avec toutes les bonnes volontés. D'ailleurs, Achrafieh a la chance de compter parmi celles-ci Nabil et Antoun Sehnaoui, deux hommes au grand cœur, bienveillants et complètement dévoués à la cause. Deux figures patriotiques qui ont dérangé l’éditorialiste de ce tabloïd et ceux qui le soutiennent.
C'est pourquoi nous réaffirmons aujourd’hui plus que jamais, notre confiance en nos jeunes et notre fierté face à leurs réalisations et aux efforts qu'ils déploient pour protéger leurs quartiers. Et nous continuerons d’œuvrer pour l’édification d'un État fort, capable de protéger toutes les régions et les citoyens dans leur ensemble. L’auto-sécurité n'est pas un passe-temps et se substituer à l'État est encore moins notre objectif.
Nous nous contenterons de ces quelques lignes, et qu’ils écrivent ce que bon leur semble. Entretemps, nous nous consacrerons à répandre la joie comme il se doit pendant cette période des fêtes. Ils ne sont que les fils de l'obscurité alors que nous sommes les enfants de la lumière. « Retrouvez-nous à la place Sassine pour célébrer ensemble la lumière de Noël ».
C’est à Achrafieh que je suis né, que j'ai grandi et que je finirai mes jours. C'est dans ses rues que mon père a grandi, qu’il a vieilli et que son cortège funèbre est passé. Nous sommes, autant qu’il l’était, fiers de sa proximité avec des hommes qui sont tombés en défendant leur pays, et en particulier ce quartier si symbolique de Beyrouth.
« Achrafieh est le commencement », dit la chanson. Et, il le restera pour ces jeunes qui ont entonné dans ses rues les chants de Pâques et de Noël. Ces jeunes qui ont tantôt porté les fusils, et plus souvent porté des croix. Pas un décembre n’est passé sans qu’ils décorent le sapin et illuminent ses rues avec les moyens du bord.
Achrafieh a grandement enduré, mais n’a jamais plié, au point de devenir synonyme et modèle de résistance. Achrafieh est une colline au plan géographique et un sommet au niveau national. Un sommet qui a toujours refusé de renoncer à son identité, en dépit de tentatives répétées de l’aliéner. À chaque fois qu’on a essayé de faire tomber le portrait de Bachir ou de porter atteinte à son image, ceux-ci n’ont fait que culminer.
Après avoir chassé l’occupant et renverser ses sbires, vécu au rythme d’explosions, d’invasions et d’une déflagration terroriste quasi nucléaire, ce ne sont sûrement pas quelques lignes dans un journal qui nous feront trembler !
Loin de là ! Nous continuerons d'aller de l'avant, de prendre notre destin en main, et de vivre notre vie au rythme de ce mélange d'amour et de résistance. Nous préférons mourir debout que de vivre à genoux. Mourir pour notre patrie et nos croyances, mais également respirer à travers elles. Nous sommes disposés à travailler avec toutes les bonnes volontés. D'ailleurs, Achrafieh a la chance de compter parmi celles-ci Nabil et Antoun Sehnaoui, deux hommes au grand cœur, bienveillants et complètement dévoués à la cause. Deux figures patriotiques qui ont dérangé l’éditorialiste de ce tabloïd et ceux qui le soutiennent.
C'est pourquoi nous réaffirmons aujourd’hui plus que jamais, notre confiance en nos jeunes et notre fierté face à leurs réalisations et aux efforts qu'ils déploient pour protéger leurs quartiers. Et nous continuerons d’œuvrer pour l’édification d'un État fort, capable de protéger toutes les régions et les citoyens dans leur ensemble. L’auto-sécurité n'est pas un passe-temps et se substituer à l'État est encore moins notre objectif.
Nous nous contenterons de ces quelques lignes, et qu’ils écrivent ce que bon leur semble. Entretemps, nous nous consacrerons à répandre la joie comme il se doit pendant cette période des fêtes. Ils ne sont que les fils de l'obscurité alors que nous sommes les enfants de la lumière. « Retrouvez-nous à la place Sassine pour célébrer ensemble la lumière de Noël ».
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