Si la Pologne est au premier plan de la lutte contre la Russie et du soutien à l'Ukraine, c'est que les Polonais ont une histoire marquée de rivalités avec les Russes. Le pays a même été rayé de la carte ou occupé par la Russie durant des décennies, voire des siècles. L'invasion russe de l'Ukraine est venue rappeler à Varsovie le danger que représente son géant voisin. Depuis cette agression, la Pologne multiplie les contrats d'achats d'armes avec l'étranger, comme avec les fournisseurs locaux.
La Pologne a reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.
Les États-Unis ont approuvé la vente à la Pologne de 116 chars de combat américains Abrams supplémentaires et d'autres armements lourds pour un montant total de 3,75 milliards de dollars après en avoir déjà acheté 250 en avril, a annoncé mardi le département d'État américain.
La Pologne souhaite acquérir 116 chars Abrams dans leur version modernisée (M1A1), 12 véhicules de secours M88A2 Hercules, 8 ponts mobiles d'assaut M1110 capables de faire franchir des rivières aux chars, une cinquantaine de véhicules légers et des armes légères et leurs munitions, pour un montant total de 3,75 milliards de dollars, selon la diplomatie américaine.
La Pologne a également reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.
La Pologne a reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.
Membre de l'Otan et de l'UE, voisine de l'Ukraine, mais aussi de l'enclave russe de Kaliningrad, la Pologne a nettement accéléré ses achats d'armes.
Ces équipements "sont nécessaires pour prévenir une agression" éventuelle, a déclaré le président polonais Andrzej Duda, lors d'une cérémonie organisée dans le port de Gdynia, dans le nord de la Pologne, où les premiers chars et obusiers sont arrivés par bateau.
En juillet, la Pologne avait signé un accord-cadre avec le fabricant de chars K2, Hyundai Rotem, portant au total sur 1.000 engins, dont leur version K9PL coproduite avec la participation d'entreprises polonaises.
Un premier accord exécutoire qui en découle, d'une valeur de 3,37 milliards de dollars, porte sur la livraison de 180 chars entre 2022 et 2025.
Les États-Unis ont approuvé la vente à la Pologne de 116 chars de combat américains Abrams supplémentaires et d'autres armements lourds pour un montant total de 3,75 milliards de dollars après en avoir déjà acheté 250 en avril.
Un autre accord-cadre signé par la Pologne avec l'entreprise sud-coréenne Hanwha Defense prévoit la livraison de 672 obusiers automoteurs K9A1, dont leur version coproduite K9PL. L'accord exécutoire porte sur 212 obusiers de la version K9A1, livrables entre 2022 et 2026, d'une valeur de 2,4 milliards de dollars.
La Pologne a contracté également 50 avions de combat sud-coréens FA-50, pour 2,3 milliards de dollars et 288 systèmes lance-roquettes multiples K239 Chunmoo.
Une première livraison de 18 de ces lance-roquettes, qui seront montés sur les châssis polonais Jelcz, ainsi que leurs munitions, arrivera en Pologne en 2023.
Dans le cadre de cet achat, plusieurs commandes seront passées à des entreprises polonaises, portant notamment sur des véhicules de commandement, de soutien technique, de transport de munitions et d'évacuation technique.
Le système américain de lanceurs de missiles multiples HIMARS doivent être livrés à la Pologne à partir de 2023. Washington a fourni le même système à l'Ukraine dans le cadre de son programme d'assistance militaire massive.
Selon le ministère polonais de la Défense, l'achat de systèmes sud-coréens n'affecte en rien la commande polonaise de systèmes similaires américains HIMARS qui doivent être livrés à la Pologne à partir de 2023.
Selon le portail spécialisé Defense News, les contrats sud-coréens pris ensemble font de la Pologne le plus important acheteur d'armements sud-coréens en Europe.
Les autorités polonaises ont par ailleurs annoncé qu'elles accepteraient sur leur sol les batteries de missiles Patriot proposées par l'Allemagne, qu'elle avait auparavant suggéré d'envoyer en Ukraine.
L'Allemagne avait offert de déployer à la frontière orientale de la Pologne ces systèmes modernes de défense antiaérienne de fabrication américaine, après la chute meurtrière dans cette région d'un missile ukrainien.
Avec AFP
La Pologne a reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.Les États-Unis ont approuvé la vente à la Pologne de 116 chars de combat américains Abrams supplémentaires et d'autres armements lourds pour un montant total de 3,75 milliards de dollars après en avoir déjà acheté 250 en avril, a annoncé mardi le département d'État américain.
La Pologne souhaite acquérir 116 chars Abrams dans leur version modernisée (M1A1), 12 véhicules de secours M88A2 Hercules, 8 ponts mobiles d'assaut M1110 capables de faire franchir des rivières aux chars, une cinquantaine de véhicules légers et des armes légères et leurs munitions, pour un montant total de 3,75 milliards de dollars, selon la diplomatie américaine.
La Pologne a également reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.
La Pologne a reçu mardi les premiers chars d'assaut K2 et les premiers obusiers K9 de fabrication sud-coréenne livrés dans le cadre de commandes massives que Varsovie avait passées auprès de Séoul.Membre de l'Otan et de l'UE, voisine de l'Ukraine, mais aussi de l'enclave russe de Kaliningrad, la Pologne a nettement accéléré ses achats d'armes.
Ces équipements "sont nécessaires pour prévenir une agression" éventuelle, a déclaré le président polonais Andrzej Duda, lors d'une cérémonie organisée dans le port de Gdynia, dans le nord de la Pologne, où les premiers chars et obusiers sont arrivés par bateau.
En juillet, la Pologne avait signé un accord-cadre avec le fabricant de chars K2, Hyundai Rotem, portant au total sur 1.000 engins, dont leur version K9PL coproduite avec la participation d'entreprises polonaises.
Un premier accord exécutoire qui en découle, d'une valeur de 3,37 milliards de dollars, porte sur la livraison de 180 chars entre 2022 et 2025.
Les États-Unis ont approuvé la vente à la Pologne de 116 chars de combat américains Abrams supplémentaires et d'autres armements lourds pour un montant total de 3,75 milliards de dollars après en avoir déjà acheté 250 en avril.Un autre accord-cadre signé par la Pologne avec l'entreprise sud-coréenne Hanwha Defense prévoit la livraison de 672 obusiers automoteurs K9A1, dont leur version coproduite K9PL. L'accord exécutoire porte sur 212 obusiers de la version K9A1, livrables entre 2022 et 2026, d'une valeur de 2,4 milliards de dollars.
La Pologne a contracté également 50 avions de combat sud-coréens FA-50, pour 2,3 milliards de dollars et 288 systèmes lance-roquettes multiples K239 Chunmoo.
Une première livraison de 18 de ces lance-roquettes, qui seront montés sur les châssis polonais Jelcz, ainsi que leurs munitions, arrivera en Pologne en 2023.
Dans le cadre de cet achat, plusieurs commandes seront passées à des entreprises polonaises, portant notamment sur des véhicules de commandement, de soutien technique, de transport de munitions et d'évacuation technique.
Le système américain de lanceurs de missiles multiples HIMARS doivent être livrés à la Pologne à partir de 2023. Washington a fourni le même système à l'Ukraine dans le cadre de son programme d'assistance militaire massive.Selon le ministère polonais de la Défense, l'achat de systèmes sud-coréens n'affecte en rien la commande polonaise de systèmes similaires américains HIMARS qui doivent être livrés à la Pologne à partir de 2023.
Selon le portail spécialisé Defense News, les contrats sud-coréens pris ensemble font de la Pologne le plus important acheteur d'armements sud-coréens en Europe.
Les autorités polonaises ont par ailleurs annoncé qu'elles accepteraient sur leur sol les batteries de missiles Patriot proposées par l'Allemagne, qu'elle avait auparavant suggéré d'envoyer en Ukraine.
L'Allemagne avait offert de déployer à la frontière orientale de la Pologne ces systèmes modernes de défense antiaérienne de fabrication américaine, après la chute meurtrière dans cette région d'un missile ukrainien.
Avec AFP
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