C’est au tour des concessionnaires de voitures d'occasion de monter au créneau pour protester contre la mise en place du nouveau dollar douanier au taux de 15.000 LL.
Le président du syndicat des concessionaires de voitures d'occasion, Walid Francis, a annoncé mercredi qu’un sit-in se tiendra jeudi devant le port de Beyrouth à midi. “Si 48 heures après le sit-in, nous n’avons pas de réponses des autorités nous entamerons une grève avec une fermetures de toutes les routes menant aux salles de vente”, a mis en garde le syndicaliste.
Dans tous les pays du monde le consommateur paie 5% de la valeur de la voiture en frais de douane, at-il indiqué. Or, au Liban il paie 50% plus 11% de TVA. Ce qui signifie que près de 61% du prix de la voiture représente des frais payés à l'État sans compter les frais d'enregistrement.
Il a révélé que le secteur de l’automobile verse 5 millions de dollars par jour à l'État libanais, directement versés au Trésor, et 3 millions de dollars par jour au fonds de l'Autorité d'enregistrement des voitures, qui sont également des revenus pour le Trésor.
M. Francis s’est exprimé en ces termes lors d’une conférence de presse organisée par l’Union des travailleurs libanais, intitulée "Le désastre du dollar douanier sur le secteur des voitures d’occasion importées et sur la capacité des Libanais à assurer leur droit au transport".
Le président de l'Union des travailleurs libanais, Maroun al-Khaouli, a qualifié le nouveau dollar douanier de calamité. Il estime que le coût du transport est devenu le plus gros fardeau pour les familles, la production et l'économie. "L’augmentation des taxes se traduiront inévitablement par une hausse des prix des véhicules, de leur enregistrement et des pièces de rechange, et se répercuteront sur toute la chaîne de maintenance ce qui provoquera une catastrophe au niveau des transports au Liban."
Il a expliqué que la petite voiture dont les frais de douane était de 5 millions de livres, passeront à 80 millions de livres, ce qui signifie que le travailleur qui perçoit le salaire minimum aura besoin de trois ans pour payer la taxe douanière sans parler du reste des dépenses liées à l'enregistrement. Cette décision empêchera donc la majorité des Libanais de posséder une voiture.
M. al-Khaouli a appelé le gouvernement sortant et le Parlement à abolir ces taxes et à trouver des moyens pour alléger ce fardeau.
Le président du syndicat des concessionaires de voitures d'occasion, Walid Francis, a annoncé mercredi qu’un sit-in se tiendra jeudi devant le port de Beyrouth à midi. “Si 48 heures après le sit-in, nous n’avons pas de réponses des autorités nous entamerons une grève avec une fermetures de toutes les routes menant aux salles de vente”, a mis en garde le syndicaliste.
Dans tous les pays du monde le consommateur paie 5% de la valeur de la voiture en frais de douane, at-il indiqué. Or, au Liban il paie 50% plus 11% de TVA. Ce qui signifie que près de 61% du prix de la voiture représente des frais payés à l'État sans compter les frais d'enregistrement.
Il a révélé que le secteur de l’automobile verse 5 millions de dollars par jour à l'État libanais, directement versés au Trésor, et 3 millions de dollars par jour au fonds de l'Autorité d'enregistrement des voitures, qui sont également des revenus pour le Trésor.
M. Francis s’est exprimé en ces termes lors d’une conférence de presse organisée par l’Union des travailleurs libanais, intitulée "Le désastre du dollar douanier sur le secteur des voitures d’occasion importées et sur la capacité des Libanais à assurer leur droit au transport".
Le président de l'Union des travailleurs libanais, Maroun al-Khaouli, a qualifié le nouveau dollar douanier de calamité. Il estime que le coût du transport est devenu le plus gros fardeau pour les familles, la production et l'économie. "L’augmentation des taxes se traduiront inévitablement par une hausse des prix des véhicules, de leur enregistrement et des pièces de rechange, et se répercuteront sur toute la chaîne de maintenance ce qui provoquera une catastrophe au niveau des transports au Liban."
Il a expliqué que la petite voiture dont les frais de douane était de 5 millions de livres, passeront à 80 millions de livres, ce qui signifie que le travailleur qui perçoit le salaire minimum aura besoin de trois ans pour payer la taxe douanière sans parler du reste des dépenses liées à l'enregistrement. Cette décision empêchera donc la majorité des Libanais de posséder une voiture.
M. al-Khaouli a appelé le gouvernement sortant et le Parlement à abolir ces taxes et à trouver des moyens pour alléger ce fardeau.
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