©Le milieu de terrain du Portugal, Bruno Fernandes (à droite), plaisante avec le jeune attaquant Goncalo Ramos après le quatrième but de son équipe contre la Suisse (6-1) le 6 décembre 2022 au stade de Lusail, au nord de Doha. Jewel Samad/AFP
En laissant Cristiano Ronaldo sur le banc en 1/8 de finale contre la Suisse, le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, a fait un choix fort qui, par ricochet, place en première ligne plusieurs cadres du groupe comme Pepe, Bernardo Silva ou Bruno Fernandes.
Tous ces garçons connaissent la pression. Ils ont joué ou jouent en club au Real Madrid, à Manchester United ou Manchester City. Mais Cristiano Ronaldo a les épaules larges et, en sélection, c'est lui qui depuis 15 ans prend la lumière et porte le poids des responsabilités.
Plus depuis mardi. Face à la Suisse, la star a débuté sur le banc et n'est entrée en jeu que pour le dernier quart d'heure. Buteur et auteur d'une prestation magnifique, le défenseur central Pepe (39 ans) lui a alors rendu le brassard de capitaine, comme un dû.
Mais après le match, Pepe a aussi rappelé que le collectif passait avant les individualités, aussi fortes et symboliques soient-elles.
"C’était un choix de l’entraîneur et nous devons respecter la décision de notre coach", a-t-il dit à la télévision publique portugaise RTP. "+Cris+ sait parfaitement, et le coach l’a dit très clairement, qu’ici le plus important c’est le +nous+. Et quand c’est comme ça..."
De fait, le résultat contre la Suisse (6-1) a été spectaculaire, avec une équipe totalement libérée et un jeu offensif varié et inspiré.
"C'est ce qui était prévu. C'est ce qu'on voulait. On voulait une équipe qui joue avec beaucoup de fluidité et nous avons très bien joué", a estimé Fernando Santos.
Statistiques décevantes
Jeudi lors de la conférence de presse du milieu de terrain Otavio, à 48 heures du quart de finale contre le Maroc, les questions sur Ronaldo se sont tout de même enchaînées.
"Ronaldo est un modèle et il est unique. Mais Gonçalo Ramos (auteur d'un triplé contre la Suisse, ndlr) a très bien joué et tout le monde est prêt à jouer", a expliqué le milieu de terrain de Porto.
"Moi je me considère comme un joueur parmi 26 qui sont arrivés très soudés à la Coupe du monde. On pense qu'on peut aller très loin et rien ne pourra nous désunir", a-t-il ajouté.
Si le quintuple Ballon d'Or est de nouveau remplaçant samedi face au Maroc, certains cadres devront alors prendre encore plus de responsabilités.
C'est notamment le cas de Bruno Fernandes. Leader offensif de Manchester United cette saison malgré des stats en baisse (trois buts et trois passes décisives en 20 matches), il aspire à l'être aussi avec le Portugal. Il en est le deuxième meilleur buteur en activité, très loin derrière "CR7", avec 13 réalisations en 52 sélections.
"On avait gagné les premiers matches avec Cristiano dans le onze. Il fait son travail, il apporte sa contribution, il est heureux du résultat parce que l'objectif de tout le monde est d'aller aussi loin que possible. Je ne pense pas que les gens devraient parler des raisons pour lesquelles il joue ou pas, parce que quand il joue et qu'on gagne, personne n'en parle. Quand il joue et qu'on perd, tout le monde en parle", a-t-il remarqué.
Autre milieu offensif, Bernardo Silva, élément important de la superbe machine à marquer de Manchester City, est lui aussi amené à récupérer un peu de la charge abandonnée par Ronaldo. Malgré ses 77 sélections, le milieu offensif pèse en effet trop peu au plan statistique dans les grands tournois. Au Qatar, il n'a ainsi toujours pas marqué, ni donné de passe décisive. Mais ça peut changer, samedi contre le Maroc.
Tous ces garçons connaissent la pression. Ils ont joué ou jouent en club au Real Madrid, à Manchester United ou Manchester City. Mais Cristiano Ronaldo a les épaules larges et, en sélection, c'est lui qui depuis 15 ans prend la lumière et porte le poids des responsabilités.
Plus depuis mardi. Face à la Suisse, la star a débuté sur le banc et n'est entrée en jeu que pour le dernier quart d'heure. Buteur et auteur d'une prestation magnifique, le défenseur central Pepe (39 ans) lui a alors rendu le brassard de capitaine, comme un dû.
Mais après le match, Pepe a aussi rappelé que le collectif passait avant les individualités, aussi fortes et symboliques soient-elles.
"C’était un choix de l’entraîneur et nous devons respecter la décision de notre coach", a-t-il dit à la télévision publique portugaise RTP. "+Cris+ sait parfaitement, et le coach l’a dit très clairement, qu’ici le plus important c’est le +nous+. Et quand c’est comme ça..."
De fait, le résultat contre la Suisse (6-1) a été spectaculaire, avec une équipe totalement libérée et un jeu offensif varié et inspiré.
"C'est ce qui était prévu. C'est ce qu'on voulait. On voulait une équipe qui joue avec beaucoup de fluidité et nous avons très bien joué", a estimé Fernando Santos.
Statistiques décevantes
Jeudi lors de la conférence de presse du milieu de terrain Otavio, à 48 heures du quart de finale contre le Maroc, les questions sur Ronaldo se sont tout de même enchaînées.
"Ronaldo est un modèle et il est unique. Mais Gonçalo Ramos (auteur d'un triplé contre la Suisse, ndlr) a très bien joué et tout le monde est prêt à jouer", a expliqué le milieu de terrain de Porto.
"Moi je me considère comme un joueur parmi 26 qui sont arrivés très soudés à la Coupe du monde. On pense qu'on peut aller très loin et rien ne pourra nous désunir", a-t-il ajouté.
Si le quintuple Ballon d'Or est de nouveau remplaçant samedi face au Maroc, certains cadres devront alors prendre encore plus de responsabilités.
C'est notamment le cas de Bruno Fernandes. Leader offensif de Manchester United cette saison malgré des stats en baisse (trois buts et trois passes décisives en 20 matches), il aspire à l'être aussi avec le Portugal. Il en est le deuxième meilleur buteur en activité, très loin derrière "CR7", avec 13 réalisations en 52 sélections.
"On avait gagné les premiers matches avec Cristiano dans le onze. Il fait son travail, il apporte sa contribution, il est heureux du résultat parce que l'objectif de tout le monde est d'aller aussi loin que possible. Je ne pense pas que les gens devraient parler des raisons pour lesquelles il joue ou pas, parce que quand il joue et qu'on gagne, personne n'en parle. Quand il joue et qu'on perd, tout le monde en parle", a-t-il remarqué.
Autre milieu offensif, Bernardo Silva, élément important de la superbe machine à marquer de Manchester City, est lui aussi amené à récupérer un peu de la charge abandonnée par Ronaldo. Malgré ses 77 sélections, le milieu offensif pèse en effet trop peu au plan statistique dans les grands tournois. Au Qatar, il n'a ainsi toujours pas marqué, ni donné de passe décisive. Mais ça peut changer, samedi contre le Maroc.
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