Lors d'un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il était nécessaire de "nettoyer la frontière syrienne des terroristes". Une déclaration faisant référence aux Kurdes du YPG, alliés du PKK et ennemis jurés de la Turquie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé à son homologue russe Vladimir Poutine la nécessité de "nettoyer" le nord de la Syrie des forces kurdes, lors d'un entretien téléphonique dimanche.
"Il est important et prioritaire de nettoyer le long de la frontière des terroristes, sur au moins 30 km de profondeur, conformément au mémorandum de Sotchi en 2019", a affirmé M. Erdogan, faisant référence aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie, selon un communiqué de la présidence turque.
Le chef de l'État turc menaçait depuis novembre de lancer une opération militaire terrestre dans le nord de la Syrie pour repousser les combattants des YPG qu'Ankara accuse d'être derrière un attentat qui a fait six morts à Istanbul le 13 novembre.
Les forces kurdes ont nié toute implication.
Les Kurdes manifestent contre les menaces turques à Qamishli, en Syrie (AFP)
En 2019, un accord entre Ankara et Moscou avait mis fin à une autre offensive turque, promettant la création d'une "zone de sécurité" de 30 km pour protéger la Turquie des attaques qui pourraient venir du territoire syrien.
Un accord aux termes similaires avait été séparément conclu entre Ankara et Washington en 2019.
La Turquie reproche à la Russie, ainsi qu'aux États-Unis, de ne pas respecter ces accords et d'avoir failli à éloigner les YPG de la frontière turque.
La Turquie a lancé le 20 novembre une série de raids aériens dans le nord-est de la Syrie sur des positions de combattants kurdes, qu'elle qualifie de "terroristes".
Quelques centaines de soldats de la coalition internationale sont déployés dans cette région aux mains des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), fer de lance de la lutte contre le groupe jihadiste État islamique (EI) chassé de ses fiefs en Syrie en 2019.
Moscou et Washington ont tous les deux affirmé leur opposition à une éventuelle incursion terrestre turque dans le nord de la Syrie.
Avec AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé à son homologue russe Vladimir Poutine la nécessité de "nettoyer" le nord de la Syrie des forces kurdes, lors d'un entretien téléphonique dimanche.
"Il est important et prioritaire de nettoyer le long de la frontière des terroristes, sur au moins 30 km de profondeur, conformément au mémorandum de Sotchi en 2019", a affirmé M. Erdogan, faisant référence aux combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie, selon un communiqué de la présidence turque.
Le chef de l'État turc menaçait depuis novembre de lancer une opération militaire terrestre dans le nord de la Syrie pour repousser les combattants des YPG qu'Ankara accuse d'être derrière un attentat qui a fait six morts à Istanbul le 13 novembre.
Les forces kurdes ont nié toute implication.
Les Kurdes manifestent contre les menaces turques à Qamishli, en Syrie (AFP)
En 2019, un accord entre Ankara et Moscou avait mis fin à une autre offensive turque, promettant la création d'une "zone de sécurité" de 30 km pour protéger la Turquie des attaques qui pourraient venir du territoire syrien.
Un accord aux termes similaires avait été séparément conclu entre Ankara et Washington en 2019.
La Turquie reproche à la Russie, ainsi qu'aux États-Unis, de ne pas respecter ces accords et d'avoir failli à éloigner les YPG de la frontière turque.
La Turquie a lancé le 20 novembre une série de raids aériens dans le nord-est de la Syrie sur des positions de combattants kurdes, qu'elle qualifie de "terroristes".
Quelques centaines de soldats de la coalition internationale sont déployés dans cette région aux mains des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes), fer de lance de la lutte contre le groupe jihadiste État islamique (EI) chassé de ses fiefs en Syrie en 2019.
Moscou et Washington ont tous les deux affirmé leur opposition à une éventuelle incursion terrestre turque dans le nord de la Syrie.
Avec AFP
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