©Des soldats ukrainiens sur la ligne de front, le 18 décembre 2021. (Photo by Anatolii STEPANOV / AFP)
Il est "hautement improbable" que Londres et ses alliés interviennent militairement en cas d'invasion russe en Ukraine, a déclaré cette semaine le ministre britannique de la Défense Ben Wallace.
L'Ukraine "n'est pas un membre de l'Otan, donc il est hautement improbable que quiconque envoie des troupes en Ukraine face à la Russie", a déclaré le ministre britannique dans une interview vidéo diffusée jeudi sur le site de l'hebdomadaire britannique The Spectator.
"Nous ne devrions pas faire croire aux gens que nous le ferions. Les Ukrainiens en sont parfaitement conscients", a-t-il ajouté, alors que le président américain Joe Biden a déjà rejeté en l'état une option militaire.
En revanche, "il y a certainement des sanctions économiques profondes, sérieuses et durables qui pourraient être prises", a souligné le ministre britannique de la Défense.
Lors d'un appel avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que Londres utiliserait "tous ses pouvoirs diplomatiques et économiques" pour empêcher toute "agression" russe à l'égard de l'Ukraine, selon Downing Street.
Londres a mis en garde Moscou à maintes reprises, y compris de vive voix lors d'un appel lundi entre Boris Johnson et Vladimir Poutine, contre l'"erreur stratégique" que représenterait toute incursion en Ukraine.
Selon Ben Wallace, "le renforcement militaire russe a un but précis". "Nous ne sommes pas sûr qu'il (Vladimir Poutine) ait pris une décision, mais toutefois ses actes et ses préparatifs militaires vont dans ce sens (...) je pense que nous devrions tous être inquiets", a-t-il ajouté.
Les Occidentaux accusent depuis plusieurs semaines la Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats près de la frontière ukrainienne en vue d'une éventuelle invasion.
Le Kremlin rejette ces accusations et se dit menacé par l'Otan.
Opposée à tout élargissement de l'Alliance atlantique, à laquelle l'Ukraine et la Géorgie sont candidates, la Russie a dévoilé vendredi ses propositions pour limiter drastiquement l'influence américaine et de l'Otan dans son voisinage.
Les Etats-Unis se sont déclarés "prêts à discuter" de ces propositions même si elles comprennent "certaines choses que les Russes savent inacceptables", a répondu face à la presse un haut responsable américain, avertissant de "conséquences massives" en cas d'agression russe en Ukraine.
L'Ukraine "n'est pas un membre de l'Otan, donc il est hautement improbable que quiconque envoie des troupes en Ukraine face à la Russie", a déclaré le ministre britannique dans une interview vidéo diffusée jeudi sur le site de l'hebdomadaire britannique The Spectator.
"Nous ne devrions pas faire croire aux gens que nous le ferions. Les Ukrainiens en sont parfaitement conscients", a-t-il ajouté, alors que le président américain Joe Biden a déjà rejeté en l'état une option militaire.
En revanche, "il y a certainement des sanctions économiques profondes, sérieuses et durables qui pourraient être prises", a souligné le ministre britannique de la Défense.
Lors d'un appel avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky vendredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que Londres utiliserait "tous ses pouvoirs diplomatiques et économiques" pour empêcher toute "agression" russe à l'égard de l'Ukraine, selon Downing Street.
Londres a mis en garde Moscou à maintes reprises, y compris de vive voix lors d'un appel lundi entre Boris Johnson et Vladimir Poutine, contre l'"erreur stratégique" que représenterait toute incursion en Ukraine.
Selon Ben Wallace, "le renforcement militaire russe a un but précis". "Nous ne sommes pas sûr qu'il (Vladimir Poutine) ait pris une décision, mais toutefois ses actes et ses préparatifs militaires vont dans ce sens (...) je pense que nous devrions tous être inquiets", a-t-il ajouté.
Les Occidentaux accusent depuis plusieurs semaines la Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats près de la frontière ukrainienne en vue d'une éventuelle invasion.
Le Kremlin rejette ces accusations et se dit menacé par l'Otan.
Opposée à tout élargissement de l'Alliance atlantique, à laquelle l'Ukraine et la Géorgie sont candidates, la Russie a dévoilé vendredi ses propositions pour limiter drastiquement l'influence américaine et de l'Otan dans son voisinage.
Les Etats-Unis se sont déclarés "prêts à discuter" de ces propositions même si elles comprennent "certaines choses que les Russes savent inacceptables", a répondu face à la presse un haut responsable américain, avertissant de "conséquences massives" en cas d'agression russe en Ukraine.
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