Dans une interview accordée au quotidien saoudien « Okaz », le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea a révélé que son parti ne s’oppose pas à l'accession au pouvoir du commandant en chef de l'armée libanaise, Joseph Aoun. " Les FL préfèrent certainement que le corps militaire reste à l’écart de la scène politique ", mais qu’elles ne s’y opposent pas. Il a, dans ce sens, accusé le Hezbollah et ses alliés d'entraver l'élection d'un nouveau président de la République, à un moment où le Liban en a impérativement besoin. Il a également souligné que la relation avec le chef du parti Marada, Sleiman Frangié, est « bonne », bien que « sur le plan stratégique, ce dernier penche pour l'axe obstructionniste (« moumanaa »), considérant que tout dialogue serait « vain ».
Rôle de l’Arabie au Liban
« L'Arabie Saoudite joue un rôle majeur sur le plan stratégique au Liban », a déclaré M. Geagea, avant de préciser que ce ne sont pas dans les détails que le Royaume cherche à intervenir. " L’Arabie a déclaré ouvertement, depuis l’ouverture des séances prévues à l’élection d’un président, que si un nouveau chef de l’État qui n’inspire pas confiance venait à accéder au pouvoir, elle ne contribuerait plus à fournir de l’aide au Liban", une position qu’ont adopté certains pays européens, comme le déclare M. Geagea.
Déblocage présidentiel
À la question de savoir quelle serait la solution pour parvenir à l’élection d’un président, le chef des FL a affirmé que " tous les partis politiques doivent avoir cette intention". D’après lui, les partis qui entravent ce processus sont le Hezbollah qui cherchent, par des rapports de force au sein du Parlement, à faire accéder leur candidat au pouvoir. « Le président du Parlement, Nabih Berri, a un rôle très important à jouer, ce qu’il ne fait pas, lui qui est chargé du bon fonctionnement de cette institution », a martelé M. Geagea. « Il doit se réunir avec les chefs des commissions parlementaires pour étudier les mesures à prendre envers les blocs qui empêchent la tenue des élections présidentielles ».
Appel au dialogue
M. Berri a invité au dialogue et les FL n'y adhérent pas. « Pas moins de 7 ou 8 fois nous sommes nous entretenus en faveur d’un dialogue depuis 2006. Entre 2014 et 2016, période de vide présidentiel, cette démarche n’avait pas abouti ", a insisté M. Geagea en qualifiant ces séances de vaines. " Le plus dangereux à l'heure actuelle, c'est qu'il y a beaucoup de problèmes soulevés, mais les divergences au sein des blocs empêchent leur résolution ". Toutefois, telle n’est pas la priorité du parti qui mise sur la nécessité d’élire un président. "Nous tourner vers le dialogue signifie que détourner toute l'attention des élections présidentielles", a-t-il confirmé.
Ce que les FL attendent du nouveau président
" Sur le plan interne, il doit être l’opposé de ce à quoi on a dû faire face ces six dernières années ", a annoncé M. Geagea. Et de poursuivre : " Le président est responsable, ne serait-ce que moralement, devant l'État qu’il représente. Il doit combattre la corruption avec férocité et laisser de côté les déclarations vides de sens ". Sur le plan régional et international, "le président devrait inspirer la confiance aux pays arabes, notamment ceux du Golfe, surtout qu’un accord avec le Fonds monétaire international devrait voir le jour à la lumière de l’arrivée au pouvoir d’un chef de l’État qui lutte contre la corruption ".
Rôle de l’Arabie au Liban
« L'Arabie Saoudite joue un rôle majeur sur le plan stratégique au Liban », a déclaré M. Geagea, avant de préciser que ce ne sont pas dans les détails que le Royaume cherche à intervenir. " L’Arabie a déclaré ouvertement, depuis l’ouverture des séances prévues à l’élection d’un président, que si un nouveau chef de l’État qui n’inspire pas confiance venait à accéder au pouvoir, elle ne contribuerait plus à fournir de l’aide au Liban", une position qu’ont adopté certains pays européens, comme le déclare M. Geagea.
Déblocage présidentiel
À la question de savoir quelle serait la solution pour parvenir à l’élection d’un président, le chef des FL a affirmé que " tous les partis politiques doivent avoir cette intention". D’après lui, les partis qui entravent ce processus sont le Hezbollah qui cherchent, par des rapports de force au sein du Parlement, à faire accéder leur candidat au pouvoir. « Le président du Parlement, Nabih Berri, a un rôle très important à jouer, ce qu’il ne fait pas, lui qui est chargé du bon fonctionnement de cette institution », a martelé M. Geagea. « Il doit se réunir avec les chefs des commissions parlementaires pour étudier les mesures à prendre envers les blocs qui empêchent la tenue des élections présidentielles ».
Appel au dialogue
M. Berri a invité au dialogue et les FL n'y adhérent pas. « Pas moins de 7 ou 8 fois nous sommes nous entretenus en faveur d’un dialogue depuis 2006. Entre 2014 et 2016, période de vide présidentiel, cette démarche n’avait pas abouti ", a insisté M. Geagea en qualifiant ces séances de vaines. " Le plus dangereux à l'heure actuelle, c'est qu'il y a beaucoup de problèmes soulevés, mais les divergences au sein des blocs empêchent leur résolution ". Toutefois, telle n’est pas la priorité du parti qui mise sur la nécessité d’élire un président. "Nous tourner vers le dialogue signifie que détourner toute l'attention des élections présidentielles", a-t-il confirmé.
Ce que les FL attendent du nouveau président
" Sur le plan interne, il doit être l’opposé de ce à quoi on a dû faire face ces six dernières années ", a annoncé M. Geagea. Et de poursuivre : " Le président est responsable, ne serait-ce que moralement, devant l'État qu’il représente. Il doit combattre la corruption avec férocité et laisser de côté les déclarations vides de sens ". Sur le plan régional et international, "le président devrait inspirer la confiance aux pays arabes, notamment ceux du Golfe, surtout qu’un accord avec le Fonds monétaire international devrait voir le jour à la lumière de l’arrivée au pouvoir d’un chef de l’État qui lutte contre la corruption ".
Lire aussi
Commentaires