©Les Bleus, célébrant leur deuxième but face au Maroc mercredi. Photo Giuseppe Cacace AFP
La France défendra dimanche contre l'Argentine de Lionel Messi son titre en finale du Mondial-2022 pour laquelle elle s'est qualifiée en battant dans la douleur le Maroc (2-0) mercredi au stade al-Bayt à al-Khor.
Les Bleus de Didier Deschamps peuvent entrer un peu plus dans l'histoire: seules deux nations ont réussi à conserver leur couronne, le Brésil de Pelé (1958 et 1962) et l'Italie à l'époque fasciste (1934 et 1938), à une époque où seules seize équipes prenaient part au tournoi.
Mais malgré la défaite, les Marocains eux aussi sont entrés dans l'histoire: aucune nation africaine n'était jamais entrée en demi-finale, le Cameroun, le Sénégal et le Ghana ayant échoué in extremis en quarts.
Un parcours dont peuvent être fiers les Marocains et sur lequel ils peuvent bâtir l'avenir. Encouragés par le public, où leurs supporteurs étaient nettement majoritaires, ils auraient pu espérer mieux.
Très vite menés au score sur un but de Théo Hernandez (5e), les hommes de Walid Regragui ont ensuite souvent dominé, notamment en seconde période, face à une équipe de France qui a semblé usée physiquement.
Privés du milieu Adrien Rabiot et du défenseur Dayot Upamecano, malades, les Bleus, sous les yeux de leur président Emmanuel Macron, se sont mis à l'abri sur un but de Randal Kolo Muani qui a poussé dans le but le ballon après un numéro et une frappe déviée de Kylian Mbappé (79e).
Rencontre très attendue
La rencontre était très attendue, au Maroc mais aussi dans l'importante communauté d'origine marocaine installée en France, où beaucoup avaient expliqué avant le match être partagés.
Des milliers de policiers et gendarmes ont été mobilisés en France dans la perspective de voir les supporters des deux équipes déferler dans les rues, notamment sur les Champs-Elysées à Paris, théâtre de quelques incidents samedi dernier après les qualifications française et marocaine.
Sur les 64 matches de ce Mondial très controversé, ouvert sur fond de critiques occidentales sur le respect des droits humains dans le petit émirat gazier, il n'en reste donc que deux à jouer.
Il y aura d'abord la petite finale, qui se jouera samedi entre le Maroc et la Croatie et pourrait avoir plus de sel que d'ordinaire. Les Croates ont dit en effet leur intention de jouer le coup à fond, et auront à coeur d'offrir une sortie digne de son rang à leur génial meneur de jeu Luka Modric, 37 ans, dont c'est à coup sûr la dernière Coupe du monde.
Mais aussi pour le Maroc: une troisième place rehausserait le parcours des Lions de l'Atlas, qui ne comptent à leur palmarès qu'une Coupe d'Afrique des nations (1976).
Sommet Messi-Mbappé
Mais le grand match, ce sera pour dimanche avec le face à face entre deux équipes qui apparaissaient comme des favorites naturelles, et entre deux stars du jeu, coéquipiers au Paris SG.
D'un côté, Lionel Messi, septuple Ballon d'Or, dont une grande partie de la planète rêve qu'il inscrive à son palmarès le plus beau des titres. De l'autre, Kylian Mbappé, qui confirme son statut de phénomène, avec ses cinq buts dans le tournoi (neuf en tout avec les quatre inscrits en 2018), et peut devenir le premier joueur double champion du monde avant ses 24 ans, depuis... le roi Pelé.
Argentine-France, c'est aussi le souvenir de ce qui fut sans doute, avec Brésil-Belgique, le plus grand match du Mondial-2018, en huitième de finale, soldé par une victoire 4-3 des Bleus.
Pas sûr que cette édition qatarie de la compétition reine du football ait pour le moment accouché d'un match de ce calibre. Ce sera donc peut-être pour la finale... D'autant que Messi a de nouveau fait étalage de son génie en demi-finale contre la Croatie.
Cette Coupe du monde sera quoi qu'il arrive historique. Ce fut la première organisée dans le monde arabe, la première jouée à l'entrée de l'hiver, en pleine saison sportive, pour éviter les chaleurs insupportables de ce pays désertique.
Ce fut aussi l'un des événements sportifs les plus décriés de l'histoire, avec des accusations de corruption pour obtenir l'organisation à la surprise générale en 2010, des accusations que Doha dénonce avec véhémence.
Les autorités qataries ont été aussi critiquées pour le traitement réservé aux travailleurs migrants, notamment sur les chantiers du Mondial, sur les droits des personnes LGBTQ+, et l'impact environnemental de la compétition.
AFP
Les Bleus de Didier Deschamps peuvent entrer un peu plus dans l'histoire: seules deux nations ont réussi à conserver leur couronne, le Brésil de Pelé (1958 et 1962) et l'Italie à l'époque fasciste (1934 et 1938), à une époque où seules seize équipes prenaient part au tournoi.
Mais malgré la défaite, les Marocains eux aussi sont entrés dans l'histoire: aucune nation africaine n'était jamais entrée en demi-finale, le Cameroun, le Sénégal et le Ghana ayant échoué in extremis en quarts.
Un parcours dont peuvent être fiers les Marocains et sur lequel ils peuvent bâtir l'avenir. Encouragés par le public, où leurs supporteurs étaient nettement majoritaires, ils auraient pu espérer mieux.
Très vite menés au score sur un but de Théo Hernandez (5e), les hommes de Walid Regragui ont ensuite souvent dominé, notamment en seconde période, face à une équipe de France qui a semblé usée physiquement.
Privés du milieu Adrien Rabiot et du défenseur Dayot Upamecano, malades, les Bleus, sous les yeux de leur président Emmanuel Macron, se sont mis à l'abri sur un but de Randal Kolo Muani qui a poussé dans le but le ballon après un numéro et une frappe déviée de Kylian Mbappé (79e).
Rencontre très attendue
La rencontre était très attendue, au Maroc mais aussi dans l'importante communauté d'origine marocaine installée en France, où beaucoup avaient expliqué avant le match être partagés.
Des milliers de policiers et gendarmes ont été mobilisés en France dans la perspective de voir les supporters des deux équipes déferler dans les rues, notamment sur les Champs-Elysées à Paris, théâtre de quelques incidents samedi dernier après les qualifications française et marocaine.
Sur les 64 matches de ce Mondial très controversé, ouvert sur fond de critiques occidentales sur le respect des droits humains dans le petit émirat gazier, il n'en reste donc que deux à jouer.
Il y aura d'abord la petite finale, qui se jouera samedi entre le Maroc et la Croatie et pourrait avoir plus de sel que d'ordinaire. Les Croates ont dit en effet leur intention de jouer le coup à fond, et auront à coeur d'offrir une sortie digne de son rang à leur génial meneur de jeu Luka Modric, 37 ans, dont c'est à coup sûr la dernière Coupe du monde.
Mais aussi pour le Maroc: une troisième place rehausserait le parcours des Lions de l'Atlas, qui ne comptent à leur palmarès qu'une Coupe d'Afrique des nations (1976).
Sommet Messi-Mbappé
Mais le grand match, ce sera pour dimanche avec le face à face entre deux équipes qui apparaissaient comme des favorites naturelles, et entre deux stars du jeu, coéquipiers au Paris SG.
D'un côté, Lionel Messi, septuple Ballon d'Or, dont une grande partie de la planète rêve qu'il inscrive à son palmarès le plus beau des titres. De l'autre, Kylian Mbappé, qui confirme son statut de phénomène, avec ses cinq buts dans le tournoi (neuf en tout avec les quatre inscrits en 2018), et peut devenir le premier joueur double champion du monde avant ses 24 ans, depuis... le roi Pelé.
Argentine-France, c'est aussi le souvenir de ce qui fut sans doute, avec Brésil-Belgique, le plus grand match du Mondial-2018, en huitième de finale, soldé par une victoire 4-3 des Bleus.
Pas sûr que cette édition qatarie de la compétition reine du football ait pour le moment accouché d'un match de ce calibre. Ce sera donc peut-être pour la finale... D'autant que Messi a de nouveau fait étalage de son génie en demi-finale contre la Croatie.
Cette Coupe du monde sera quoi qu'il arrive historique. Ce fut la première organisée dans le monde arabe, la première jouée à l'entrée de l'hiver, en pleine saison sportive, pour éviter les chaleurs insupportables de ce pays désertique.
Ce fut aussi l'un des événements sportifs les plus décriés de l'histoire, avec des accusations de corruption pour obtenir l'organisation à la surprise générale en 2010, des accusations que Doha dénonce avec véhémence.
Les autorités qataries ont été aussi critiquées pour le traitement réservé aux travailleurs migrants, notamment sur les chantiers du Mondial, sur les droits des personnes LGBTQ+, et l'impact environnemental de la compétition.
AFP
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