©La déception de Kylian Mbappé, dimanche soir au Qatar. Franck Fife/AFP
Malgré la défaite, la presse française salue lundi matin le parcours d’une équipe de France qui a échoué dans la dernière ligne droite sans démériter.
« Monumentale », « Extraordinaire », « Légendaire »… Malgré la « déception au bout du suspense », la presse française rivalise de superlatifs pour qualifier « une finale en apothéose » qui a vu l’équipe d’Argentine décrocher sa troisième étoile aux dépens de Bleus « héroïques ». « Invités au couronnement de Lionel Messi, les Bleus ont été héroïques », salue le journal L’Équipe, décrivant « une finale irrespirable au scénario cruel et magnifique », après que l’Albiceleste a remporté dimanche la Coupe du monde en battant aux tirs au but la France (3-3, 4 tab à 2).
« Y a-t-il plus déprimant que les Champs-Élysées sous la pluie glaciale, un soir de défaite en finale de la Coupe du monde ? », s’interroge Le Monde à l’issue de ce « match au suspens irréel ». « À l’exception d’un village d’irréductibles Gaulois, le monde entier désirait le sacre de l’Argentine… le monde entier a obtenu satisfaction », note encore le journal, fataliste. « Merci quand même », peut-on lire en une de la Voix du Nord avec en pleine page la photo d’une foule de supporters français inondant la rue pour soutenir les Bleus. Le Parisien a choisi de montrer des joueurs de l’équipe de France de dos, soudés pendant la terrible séance de tirs au but, avec pour titre « Fiers de nos Bleus ».
« Tristesse et panache »
En couverture, le Figaro loue à la fois « un Lionel Messi impérial » qui a mené l’Argentine un peu plus « dans la légende » avec un troisième sacre de championne du monde et le « match phénoménal » de Kylian Mbappé, auteur d’un triplé. « Tristesse et panache », résume le quotidien à propos de Mbappé, meilleur buteur de la Coupe du monde 2022 avec huit réalisations. « Le football y est souvent plus qu’un sport. À l’approche de Noël, cette Coupe du monde est un magnifique cadeau ! », s’enthousiasme le journal dans son édito.
À propos de la « prestation de haute volée » de Mbappé, le Courrier Picard évoque une « symphonie inachevée », tout en soulignant que l’attaquant de 23 ans « entre dans l’histoire du Mondial en devenant le premier joueur à avoir marqué quatre fois en finale de Coupe du monde, en y ajoutant son but il y a quatre ans. » « Bleus à l’âme » écrit de son côté Midi Libre qui met l’accent sur le fait que « la France est la première nation à ne pas remporter une finale de Coupe du monde malgré trois buts marqués. »
Une fin cruelle pour la « comète Mbappé » et son équipe, à tel point que le journal se demande « pourquoi cette finale devait-elle accoucher d’un vainqueur et d’un perdant ? » Une finale qui a « comme fondu deux ou trois matchs dans la même partie, épilogue délirant d’un Mondial qui l’aura été tout autant », récapitule Libération qui montre en première page Lionel Messi exultant de joie et Kylian Mbappé laissant exploser sa frustration avec, entre les deux stars, le mot « Légendaires ».
Médiocres puis sublimes, les Français ont laissé filer le titre mondial au bout d’une finale aussi folle qu’inoubliable et cruelle. Dans les pas de Mbappé, ils reviendront.
« Divin Messi ! »
Sept Ballons d’Or, 35 trophées remportés sous le maillot du Barça, 671 buts inscrits pour Barcelone, toutes compétitions confondues - soit 28 de plus que le roi Pelé avec Santos, entre 1956 et 1974… Midi libre dresse un bilan chiffré du « divin Messi ! », soulignant que l’Argentin « a enfin décroché le seul titre qui lui manquait », lui permettant ainsi de rentrer « parmi les légendes de son sport ».
Dans son édito, Midi Sports prend le contrepied et appelle les supporters français à se réjouir : « Les Bleus ont perdu leur titre mais le football a finalement gagné. » Doublement même, selon le journal, car « La Pulga (la Puce), 35 ans, est enfin sur le toit du monde et l’égal de Maradona, le gamin en or et Dieu de l’Argentine depuis 1986 » mais aussi parce qu’avec Kylian Mbappé « Lionel Messi peut prendre sa retraite avec un huitième Ballon d'Or en fin de saison s’il le faut, son successeur est connu. »
« Monumentale », « Extraordinaire », « Légendaire »… Malgré la « déception au bout du suspense », la presse française rivalise de superlatifs pour qualifier « une finale en apothéose » qui a vu l’équipe d’Argentine décrocher sa troisième étoile aux dépens de Bleus « héroïques ». « Invités au couronnement de Lionel Messi, les Bleus ont été héroïques », salue le journal L’Équipe, décrivant « une finale irrespirable au scénario cruel et magnifique », après que l’Albiceleste a remporté dimanche la Coupe du monde en battant aux tirs au but la France (3-3, 4 tab à 2).
« Y a-t-il plus déprimant que les Champs-Élysées sous la pluie glaciale, un soir de défaite en finale de la Coupe du monde ? », s’interroge Le Monde à l’issue de ce « match au suspens irréel ». « À l’exception d’un village d’irréductibles Gaulois, le monde entier désirait le sacre de l’Argentine… le monde entier a obtenu satisfaction », note encore le journal, fataliste. « Merci quand même », peut-on lire en une de la Voix du Nord avec en pleine page la photo d’une foule de supporters français inondant la rue pour soutenir les Bleus. Le Parisien a choisi de montrer des joueurs de l’équipe de France de dos, soudés pendant la terrible séance de tirs au but, avec pour titre « Fiers de nos Bleus ».
« Tristesse et panache »
En couverture, le Figaro loue à la fois « un Lionel Messi impérial » qui a mené l’Argentine un peu plus « dans la légende » avec un troisième sacre de championne du monde et le « match phénoménal » de Kylian Mbappé, auteur d’un triplé. « Tristesse et panache », résume le quotidien à propos de Mbappé, meilleur buteur de la Coupe du monde 2022 avec huit réalisations. « Le football y est souvent plus qu’un sport. À l’approche de Noël, cette Coupe du monde est un magnifique cadeau ! », s’enthousiasme le journal dans son édito.
À propos de la « prestation de haute volée » de Mbappé, le Courrier Picard évoque une « symphonie inachevée », tout en soulignant que l’attaquant de 23 ans « entre dans l’histoire du Mondial en devenant le premier joueur à avoir marqué quatre fois en finale de Coupe du monde, en y ajoutant son but il y a quatre ans. » « Bleus à l’âme » écrit de son côté Midi Libre qui met l’accent sur le fait que « la France est la première nation à ne pas remporter une finale de Coupe du monde malgré trois buts marqués. »
Une fin cruelle pour la « comète Mbappé » et son équipe, à tel point que le journal se demande « pourquoi cette finale devait-elle accoucher d’un vainqueur et d’un perdant ? » Une finale qui a « comme fondu deux ou trois matchs dans la même partie, épilogue délirant d’un Mondial qui l’aura été tout autant », récapitule Libération qui montre en première page Lionel Messi exultant de joie et Kylian Mbappé laissant exploser sa frustration avec, entre les deux stars, le mot « Légendaires ».
Médiocres puis sublimes, les Français ont laissé filer le titre mondial au bout d’une finale aussi folle qu’inoubliable et cruelle. Dans les pas de Mbappé, ils reviendront.
« Divin Messi ! »
Sept Ballons d’Or, 35 trophées remportés sous le maillot du Barça, 671 buts inscrits pour Barcelone, toutes compétitions confondues - soit 28 de plus que le roi Pelé avec Santos, entre 1956 et 1974… Midi libre dresse un bilan chiffré du « divin Messi ! », soulignant que l’Argentin « a enfin décroché le seul titre qui lui manquait », lui permettant ainsi de rentrer « parmi les légendes de son sport ».
Dans son édito, Midi Sports prend le contrepied et appelle les supporters français à se réjouir : « Les Bleus ont perdu leur titre mais le football a finalement gagné. » Doublement même, selon le journal, car « La Pulga (la Puce), 35 ans, est enfin sur le toit du monde et l’égal de Maradona, le gamin en or et Dieu de l’Argentine depuis 1986 » mais aussi parce qu’avec Kylian Mbappé « Lionel Messi peut prendre sa retraite avec un huitième Ballon d'Or en fin de saison s’il le faut, son successeur est connu. »
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