Très jeune, sa vie ne lui appartenait plus. Adulé par ses fans, adoré des médias… L’exposition consacrée à Johnny Hallyday qui s’ouvre à Bruxelles mardi retrace, cinq ans après sa mort, les moments de gloire, mais aussi les hauts et les bas de la vie du chanteur.
De ses débuts dans l’émission « Salut les copains » à ses rêves de cinéma, en passant par son amour pour les motos et les États-Unis, l’exposition entre dans l’intimité de l’artiste, avec des reconstitutions exactes de sa chambre d’adolescent à Clichy et de son bureau dans sa villa de Marnes-la-Coquette.
Imaginée en forme de guitare dans laquelle les visiteurs déambulent, la visite se fait au rythme des plus grands tubes du chanteur français et au son de la voix de Jean Reno, ami proche du chanteur.
« Johnny était et reste une légende », explique Laetitia Hallyday, coproductrice de l’exposition, qui a repris le « business » Johnny avec l’aide de Jean-Claude Camus, ex-producteur du chanteur. « Il n’y a pas d’homme depuis Victor Hugo qui rassemble autant les foules », avance-t-elle.
Son arrivée à l’exposition montre l’ampleur du phénomène Johnny : escortée de dizaines de motards aux vestes à l’effigie de leur idole, Laeticia est descendue de sa voiture sous les vrombissements des Harley Davidson.
Pour l’exposition, la veuve du chanteur a prêté une dizaine de costumes de scène ayant été portés par son compagnon de 22 ans : pantalons pattes d’eph à paillettes, vestes en cuir ou à franges, chemises dorées ou brodées d’éclairs. Johnny avait « une ambition démesurée pour le public », explique la veuve du chanteur.
Toute sa vie, Johnny Hallyday semble avoir appliqué à la lettre ce conseil de Maurice Chevalier qui ouvre l’exposition : « Petit, tu soignes ton entrée et ta sortie de scène et, entre les deux, tu te démerdes ». Des images d’archives le montrent ainsi prenant un bain de foule en 1993 au Parc des Princes, ou descendant d’un hélicoptère au stade de France en 1998.
Adoré par les foules, celui qui rassembla plusieurs centaines de milliers de personnes dans la rue lors de ses funérailles a mis toute sa vie en scène. Être Johnny Hallyday « c’est un métier », confiait l’artiste à Télérama en 2014.
L’exposition s’attarde également sur la solitude et la fragilité de l’homme, accro à l’alcool et à la cigarette. Des photos le montrent en sueur, les cheveux en bataille, épuisé après des concerts.
Le chanteur est décédé d’un cancer des poumons en décembre 2017. C’était quelques jours seulement après son dernier concert, à Bruxelles.
Pour Laeticia Hallyday, le choix de la Belgique pour débuter l’exposition est d’abord un hommage aux « racines qu’il a toujours cherché à combler après l’abandon de son père ».
L’exposition itinérante mettra ensuite le cap sur Paris en janvier 2024, puis probablement la Suisse et le Canada.
AFP
De ses débuts dans l’émission « Salut les copains » à ses rêves de cinéma, en passant par son amour pour les motos et les États-Unis, l’exposition entre dans l’intimité de l’artiste, avec des reconstitutions exactes de sa chambre d’adolescent à Clichy et de son bureau dans sa villa de Marnes-la-Coquette.
Imaginée en forme de guitare dans laquelle les visiteurs déambulent, la visite se fait au rythme des plus grands tubes du chanteur français et au son de la voix de Jean Reno, ami proche du chanteur.
« Johnny était et reste une légende », explique Laetitia Hallyday, coproductrice de l’exposition, qui a repris le « business » Johnny avec l’aide de Jean-Claude Camus, ex-producteur du chanteur. « Il n’y a pas d’homme depuis Victor Hugo qui rassemble autant les foules », avance-t-elle.
Son arrivée à l’exposition montre l’ampleur du phénomène Johnny : escortée de dizaines de motards aux vestes à l’effigie de leur idole, Laeticia est descendue de sa voiture sous les vrombissements des Harley Davidson.
Pour l’exposition, la veuve du chanteur a prêté une dizaine de costumes de scène ayant été portés par son compagnon de 22 ans : pantalons pattes d’eph à paillettes, vestes en cuir ou à franges, chemises dorées ou brodées d’éclairs. Johnny avait « une ambition démesurée pour le public », explique la veuve du chanteur.
Toute sa vie, Johnny Hallyday semble avoir appliqué à la lettre ce conseil de Maurice Chevalier qui ouvre l’exposition : « Petit, tu soignes ton entrée et ta sortie de scène et, entre les deux, tu te démerdes ». Des images d’archives le montrent ainsi prenant un bain de foule en 1993 au Parc des Princes, ou descendant d’un hélicoptère au stade de France en 1998.
Adoré par les foules, celui qui rassembla plusieurs centaines de milliers de personnes dans la rue lors de ses funérailles a mis toute sa vie en scène. Être Johnny Hallyday « c’est un métier », confiait l’artiste à Télérama en 2014.
L’exposition s’attarde également sur la solitude et la fragilité de l’homme, accro à l’alcool et à la cigarette. Des photos le montrent en sueur, les cheveux en bataille, épuisé après des concerts.
Le chanteur est décédé d’un cancer des poumons en décembre 2017. C’était quelques jours seulement après son dernier concert, à Bruxelles.
Pour Laeticia Hallyday, le choix de la Belgique pour débuter l’exposition est d’abord un hommage aux « racines qu’il a toujours cherché à combler après l’abandon de son père ».
L’exposition itinérante mettra ensuite le cap sur Paris en janvier 2024, puis probablement la Suisse et le Canada.
AFP
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