Le Courant patriotique libre (CPL), fondé par l’ancien président Michel Aoun, n’a plus de limites. Non seulement le mandat présidentiel de Michel Aoun n’a été qu’un mandat de blocage politique, non seulement le pays est sans gouvernement depuis mai dernier à cause des caprices de son gendre, Gebran Bassil, non seulement le Liban est sans président depuis près de deux mois en raison des ambitions présidentielles du gendre-présidentiel, mais de surcroît le CPL se permet d’exiger une entente en amont de l'élection présidentielle sur le Premier ministre et même la composition du gouvernement qui accompagnera le futur président !
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau politique présidée par Gebran Bassil, le CPL affirme que "le projet porté par un président de la République ne peut être dissocié (du choix) du Premier ministre et des ministres qui participeront avec le chef de l’État à la gouvernance du pays". Et de poursuivre : "Le bureau politique du CPL considère que le mandat du prochain président serait plus efficace s’il est accompagné d’un projet clair et s'il est soutenu sur le plan double local et international." En d’autres termes, Gebran Bassil demande un partage du gâteau (s’il en reste) et la préservation de sa place privilégiée malgré toutes les affaires louches dans lesquelles il serait impliqué.
Par ailleurs, le bureau politique a réitéré ses attaques contre le gouvernement sortant, et en premier lieu le Premier ministre sortant Nagib Mikati, répétant à qui veut l'entendre que la "réunion du Conseil des ministres (du 5 décembre) est illégale, anticonstitutionnelle et contraire au Pacte national". Le parti orange appelle "le gouvernement sortant à prendre ses décisions à travers des décrets itinérants ayant besoin de la signature des 24 ministres, une pratique adoptée par le gouvernement de Tamam Salam durant deux ans après 2014". Le CPL justifie cette pratique en se basant sur l’article 62 de la Constitution qui dispose qu’ « en cas de vacance présidentielle, les pouvoirs du président de la République sont exercés à titre intérimaire par le Conseil des ministres" réuni. Sauf que si une entente politique tacite a permis au gouvernement Salam de gouverner avec la signature de tous les ministres, aucun texte constitutionnel n’impose au gouvernement Mikati de se résoudre à la même pratique, surtout si Gebran Bassil souhaite bloquer les institutions du pays.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau politique présidée par Gebran Bassil, le CPL affirme que "le projet porté par un président de la République ne peut être dissocié (du choix) du Premier ministre et des ministres qui participeront avec le chef de l’État à la gouvernance du pays". Et de poursuivre : "Le bureau politique du CPL considère que le mandat du prochain président serait plus efficace s’il est accompagné d’un projet clair et s'il est soutenu sur le plan double local et international." En d’autres termes, Gebran Bassil demande un partage du gâteau (s’il en reste) et la préservation de sa place privilégiée malgré toutes les affaires louches dans lesquelles il serait impliqué.
Par ailleurs, le bureau politique a réitéré ses attaques contre le gouvernement sortant, et en premier lieu le Premier ministre sortant Nagib Mikati, répétant à qui veut l'entendre que la "réunion du Conseil des ministres (du 5 décembre) est illégale, anticonstitutionnelle et contraire au Pacte national". Le parti orange appelle "le gouvernement sortant à prendre ses décisions à travers des décrets itinérants ayant besoin de la signature des 24 ministres, une pratique adoptée par le gouvernement de Tamam Salam durant deux ans après 2014". Le CPL justifie cette pratique en se basant sur l’article 62 de la Constitution qui dispose qu’ « en cas de vacance présidentielle, les pouvoirs du président de la République sont exercés à titre intérimaire par le Conseil des ministres" réuni. Sauf que si une entente politique tacite a permis au gouvernement Salam de gouverner avec la signature de tous les ministres, aucun texte constitutionnel n’impose au gouvernement Mikati de se résoudre à la même pratique, surtout si Gebran Bassil souhaite bloquer les institutions du pays.
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