Couleur bleu, couleur jaune, drapeaux, et vivats: les élus du Congrès américain ont accueilli mercredi avec chaleur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, venu prononcer un discours historique devant eux à Washington. Un discours essentiellement adressé aux républicains, dont certains ont averti ne pas vouloir accorder "un chèque en blanc" à l'Ukraine.
Tandis que plusieurs élues portent là un tailleur bleu, là une écharpe jaune, certains de leurs compères masculins ont épinglé les tons de l'Ukraine à leur boutonnière, l’un d’eux ayant même placé un petit drapeau bicolore dans la poche de son veston.
L'arrivée de Volodymyr Zelensky se fait sous les vivats des élus debout pendant près de deux minutes, un drapeau ukrainien étant même déployé par trois élues.
Certains républicains, comme les très trumpistes Lauren Boebert et Matt Gaetz, choisissent cependant de ne pas se joindre aux applaudissements de leurs collègues.
Le discours de Volodymyr Zelensky s'étire pendant plus de 20 minutes, et se trouve ponctué de nouvelles ovations et parfois de quelques éclats de rires, comme lorsque le président ukrainien s'aventure à un jeu de mots sur le nom de Vladimir Poutine.
Et lorsque l'allocution se termine, les élus de la Chambre des représentants et du Sénat sont de nouveau debout pour l'acclamer.
L'Ukraine "tient ses positions et ne se rendra jamais", a lancé Volodymyr Zelensky mercredi sous les applaudissements du Congrès américain, auquel il a assuré que l'argent versé à l'Ukraine n'était pas de la "charité" mais un "investissement".
Zelensky a offert à Kamala Harris et Nancy Pelosi le drapeau ukrainien couvert de signatures de soldats. En retour, elles lui ont remis un drapeau américain ayant été hissé au sommet du Capitole mercredi pour marquer sa visite historique.
Accueilli par une ovation debout des membres de la Chambre des représentants et du Sénat, le président ukrainien, vêtu de sa traditionnelle tenue kaki, en anglais et avec la plus grande solennité, a dit: "Contrairement aux prédictions les plus funestes, l'Ukraine n'est pas tombée. L'Ukraine est vivante et combative."
"La tyrannie russe n'a plus de contrôle sur nous", a-t-il encore affirmé, acclamé à plusieurs reprises lors d'un discours vibrant d'une vingtaine de minutes, qui a conclu son tout premier déplacement à l'étranger depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février.
Au-delà du lyrisme, le président ukrainien s'est efforcé de convaincre le Congrès, qui va basculer partiellement du côté des républicains en janvier, de poursuivre son aide massive.
"Je voudrais vous remercier, vous remercier beaucoup pour les aides financières que vous nous avez accordées et celles que vous pourriez décider", a-t-il déclaré.
"Votre argent n'est pas de la charité, c'est un investissement dans la sécurité mondiale et la démocratie, que nous gérons de la façon la plus responsable" a lancé Volodymyr Zelensky, dans une réponse aux préoccupations exprimées par certains responsables conservateurs qui ne veulent plus de "chèque en blanc" pour Kiev.
Et ce alors que les parlementaires doivent approuver une nouvelle enveloppe massive de près de 45 milliards de dollars d'assistance humanitaire et militaire pour l'Ukraine.
Il a par ailleurs lié le combat contre la Russie à la menace que représente l'Iran, un thème cher au camp républicain qui reproche au président démocrate Joe Biden d'être trop complaisant face à Téhéran.
"Les drones mortels envoyés par centaines par l'Iran à la Russie sont devenus une menace pour notre infrastructure stratégique. Deux (Etats) terroristes se sont bien trouvés. Et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'attaquent vos autres alliés", a-t-il mis en garde.
Sur un ton parfois presque badin, le président ukrainien a aussi laissé entendre qu'il ne relâcherait pas la pression pour obtenir plus d'armements et des équipements plus lourds.
"Nous avons de l'artillerie, oui", a-t-il dit, ajoutant: "Est-ce assez? Honnêtement, pas vraiment".
Et il a aussi lancé que "les soldats ukrainiens peuvent parfaitement opérer eux-mêmes des tanks et des avions américains", une allusion à des équipements que Washington a jusqu'ici refusé de fournir.
A la fin de son discours, Volodymyr Zelensky s'est tourné vers la cheffe de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et vers la vice-présidente Kamala Harris, qui présidaient cette séance exceptionnelle.
Pour son voyage en Amérique, Washington a mis le "Air Force Two" à la disposition de Zelensky, pour des considérations de sécurité. L'avion est généralement réservé aux vice-présidents ou aux secrétaires d'Etat.
"Quand j'étais à Bakhmout hier (une ville de l'est ravagée par les combats, ndlr) nos héros m'ont donné le drapeau, leur drapeau. L’étendard de ceux qui défendent l'Ukraine, l'Europe et le monde au prix de leur vie", a-t-il souligné, avant de remettre aux dirigeantes le drapeau bleu et jaune, couvert de signatures de soldats.
En retour, elles lui ont remis un drapeau américain ayant été hissé au sommet du Capitole mercredi pour marquer sa visite historique.
Avec AFP
Tandis que plusieurs élues portent là un tailleur bleu, là une écharpe jaune, certains de leurs compères masculins ont épinglé les tons de l'Ukraine à leur boutonnière, l’un d’eux ayant même placé un petit drapeau bicolore dans la poche de son veston.
L'arrivée de Volodymyr Zelensky se fait sous les vivats des élus debout pendant près de deux minutes, un drapeau ukrainien étant même déployé par trois élues.
Certains républicains, comme les très trumpistes Lauren Boebert et Matt Gaetz, choisissent cependant de ne pas se joindre aux applaudissements de leurs collègues.
Le discours de Volodymyr Zelensky s'étire pendant plus de 20 minutes, et se trouve ponctué de nouvelles ovations et parfois de quelques éclats de rires, comme lorsque le président ukrainien s'aventure à un jeu de mots sur le nom de Vladimir Poutine.
Et lorsque l'allocution se termine, les élus de la Chambre des représentants et du Sénat sont de nouveau debout pour l'acclamer.
"Votre aide est un investissement"
L'Ukraine "tient ses positions et ne se rendra jamais", a lancé Volodymyr Zelensky mercredi sous les applaudissements du Congrès américain, auquel il a assuré que l'argent versé à l'Ukraine n'était pas de la "charité" mais un "investissement".
Zelensky a offert à Kamala Harris et Nancy Pelosi le drapeau ukrainien couvert de signatures de soldats. En retour, elles lui ont remis un drapeau américain ayant été hissé au sommet du Capitole mercredi pour marquer sa visite historique.
Accueilli par une ovation debout des membres de la Chambre des représentants et du Sénat, le président ukrainien, vêtu de sa traditionnelle tenue kaki, en anglais et avec la plus grande solennité, a dit: "Contrairement aux prédictions les plus funestes, l'Ukraine n'est pas tombée. L'Ukraine est vivante et combative."
"La tyrannie russe n'a plus de contrôle sur nous", a-t-il encore affirmé, acclamé à plusieurs reprises lors d'un discours vibrant d'une vingtaine de minutes, qui a conclu son tout premier déplacement à l'étranger depuis l'invasion de l'Ukraine le 24 février.
Au-delà du lyrisme, le président ukrainien s'est efforcé de convaincre le Congrès, qui va basculer partiellement du côté des républicains en janvier, de poursuivre son aide massive.
"Je voudrais vous remercier, vous remercier beaucoup pour les aides financières que vous nous avez accordées et celles que vous pourriez décider", a-t-il déclaré.
"Votre argent n'est pas de la charité, c'est un investissement dans la sécurité mondiale et la démocratie, que nous gérons de la façon la plus responsable" a lancé Volodymyr Zelensky, dans une réponse aux préoccupations exprimées par certains responsables conservateurs qui ne veulent plus de "chèque en blanc" pour Kiev.
Russie-Iran, même combat
Et ce alors que les parlementaires doivent approuver une nouvelle enveloppe massive de près de 45 milliards de dollars d'assistance humanitaire et militaire pour l'Ukraine.
Il a par ailleurs lié le combat contre la Russie à la menace que représente l'Iran, un thème cher au camp républicain qui reproche au président démocrate Joe Biden d'être trop complaisant face à Téhéran.
"Les drones mortels envoyés par centaines par l'Iran à la Russie sont devenus une menace pour notre infrastructure stratégique. Deux (Etats) terroristes se sont bien trouvés. Et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils n'attaquent vos autres alliés", a-t-il mis en garde.
Sur un ton parfois presque badin, le président ukrainien a aussi laissé entendre qu'il ne relâcherait pas la pression pour obtenir plus d'armements et des équipements plus lourds.
"Nous avons de l'artillerie, oui", a-t-il dit, ajoutant: "Est-ce assez? Honnêtement, pas vraiment".
Et il a aussi lancé que "les soldats ukrainiens peuvent parfaitement opérer eux-mêmes des tanks et des avions américains", une allusion à des équipements que Washington a jusqu'ici refusé de fournir.
A la fin de son discours, Volodymyr Zelensky s'est tourné vers la cheffe de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et vers la vice-présidente Kamala Harris, qui présidaient cette séance exceptionnelle.
Pour son voyage en Amérique, Washington a mis le "Air Force Two" à la disposition de Zelensky, pour des considérations de sécurité. L'avion est généralement réservé aux vice-présidents ou aux secrétaires d'Etat.
"Quand j'étais à Bakhmout hier (une ville de l'est ravagée par les combats, ndlr) nos héros m'ont donné le drapeau, leur drapeau. L’étendard de ceux qui défendent l'Ukraine, l'Europe et le monde au prix de leur vie", a-t-il souligné, avant de remettre aux dirigeantes le drapeau bleu et jaune, couvert de signatures de soldats.
En retour, elles lui ont remis un drapeau américain ayant été hissé au sommet du Capitole mercredi pour marquer sa visite historique.
Avec AFP
Lire aussi
Commentaires