L'actrice, réalisatrice et scénariste Nadine Labaki était présente lors de la 2e édition du Red Sea International Film Festival où on lui a décerné le prix Variety International Filmmaker Vanguard. Elle s’est lancée dans une conversation à cœur ouvert dans le cadre des sessions In Conversation où un public de jeunes cinéastes et de professionnels ont pris plaisir à l’écouter partager son expérience.
Nadine Labaki s’est distinguée dans l'industrie cinématographique avec son premier long métrage, Caramel, projeté en première au Festival de Cannes 2007. Cumulant ses succès à l’international, elle a ensuite été nominée pour l'Oscar du meilleur long métrage international, dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère, pour Capharnaüm en 2018. L’acteur bollywoodien Ranbir Kapoor a également reçu le prix Variety International Filmmaker Vanguard.
Nadine Labaki, In Conversation
Le PDG du Red Sea International Film Festival, Mohammed Al Turki, affirme: «Nadine Labaki et Ranbir Kapoor sont deux talents remarquables dans l'industrie cinématographique. Nous sommes honorés de nous associer à Variety pour reconnaître leur talent et leur contribution à l'industrie. De plus, c'est un plaisir d'organiser des événements In Conversation avec ces deux conteurs uniques. Dans ce cadre-là, nous pourrons nous entretenir avec eux sur leurs succès passés et connaître leurs aspirations pour l'avenir.»
Nadine Labaki élève la voix avec le sourire, comme toujours, pour porter la cause des femmes. À Djeddah, faisant allusion au Jour de la Femme, elle déclare sur le tapis rouge du festival: «J'espère qu'à l'avenir, nous ne trouverons plus ce jour si différent des autres. Les femmes devraient obtenir leurs droits dans tous les domaines. J'espère que nous ne célébrerons même plus ce jour-là. Donner aux femmes leurs droits n'est pas un acte héroïque, mais devrait relever de l'évidence.»
Le PDG de la Red Sea Film Festival Foundation, Mohammed Al Turki en compagnie de la réalisatrice, actrice et scénariste Nadine Labaki.
Elle enchaîne dans le même sens lors de sa discussion In Conversation: «Les voix féminines doivent s’élever. Cela est important parce que le monde a besoin de cette autre vision du monde.» Pour elle, il est nécessaire de créer des opportunités pour les femmes dans l’industrie cinématographique. En effet, le cinéma est le média idéal pour aller au-delà de la censure, des frustrations, des tabous, de la culpabilité et même de l’image parfaite. Les femmes se doivent ainsi de partager les non-dits et d’exprimer tout haut leurs pensées dans un monde d’hommes.
La cinéaste est pleine d’espoir, un espoir si contagieux que la salle éclate en applaudissements. Nadine Labaki est de ces personnes qui écoutent et observent avec attention. C’est dans cette ambiance de communication qu’elle a écouté les jeunes cinéastes et répondu ouvertement à leurs questions. Confiante, la réalisatrice atteste qu’aucun rêve n'est impossible et que le changement se fait progressivement dans le monde, à voir les derniers soulèvements sociaux et politiques.
Marie-Christine Tayah
Instagram :
Nadine Labaki s’est distinguée dans l'industrie cinématographique avec son premier long métrage, Caramel, projeté en première au Festival de Cannes 2007. Cumulant ses succès à l’international, elle a ensuite été nominée pour l'Oscar du meilleur long métrage international, dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère, pour Capharnaüm en 2018. L’acteur bollywoodien Ranbir Kapoor a également reçu le prix Variety International Filmmaker Vanguard.
Nadine Labaki, In Conversation
Le PDG du Red Sea International Film Festival, Mohammed Al Turki, affirme: «Nadine Labaki et Ranbir Kapoor sont deux talents remarquables dans l'industrie cinématographique. Nous sommes honorés de nous associer à Variety pour reconnaître leur talent et leur contribution à l'industrie. De plus, c'est un plaisir d'organiser des événements In Conversation avec ces deux conteurs uniques. Dans ce cadre-là, nous pourrons nous entretenir avec eux sur leurs succès passés et connaître leurs aspirations pour l'avenir.»
Nadine Labaki élève la voix avec le sourire, comme toujours, pour porter la cause des femmes. À Djeddah, faisant allusion au Jour de la Femme, elle déclare sur le tapis rouge du festival: «J'espère qu'à l'avenir, nous ne trouverons plus ce jour si différent des autres. Les femmes devraient obtenir leurs droits dans tous les domaines. J'espère que nous ne célébrerons même plus ce jour-là. Donner aux femmes leurs droits n'est pas un acte héroïque, mais devrait relever de l'évidence.»
Le PDG de la Red Sea Film Festival Foundation, Mohammed Al Turki en compagnie de la réalisatrice, actrice et scénariste Nadine Labaki.
Elle enchaîne dans le même sens lors de sa discussion In Conversation: «Les voix féminines doivent s’élever. Cela est important parce que le monde a besoin de cette autre vision du monde.» Pour elle, il est nécessaire de créer des opportunités pour les femmes dans l’industrie cinématographique. En effet, le cinéma est le média idéal pour aller au-delà de la censure, des frustrations, des tabous, de la culpabilité et même de l’image parfaite. Les femmes se doivent ainsi de partager les non-dits et d’exprimer tout haut leurs pensées dans un monde d’hommes.
La cinéaste est pleine d’espoir, un espoir si contagieux que la salle éclate en applaudissements. Nadine Labaki est de ces personnes qui écoutent et observent avec attention. C’est dans cette ambiance de communication qu’elle a écouté les jeunes cinéastes et répondu ouvertement à leurs questions. Confiante, la réalisatrice atteste qu’aucun rêve n'est impossible et que le changement se fait progressivement dans le monde, à voir les derniers soulèvements sociaux et politiques.
Marie-Christine Tayah
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