Le chef du Mossad a mis en garde contre "les intentions futures de l'Iran, que ce pays tente de garder secrètes, qui sont d'approfondir et d'étendre ses livraisons d'armes perfectionnées à la Russie". Si l'État hébreu est un habitué des accusations contre la République islamique, cette déclaration marque également les détériorations des relations entre Tel Aviv et Moscou depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
L'Iran cherche à "approfondir et étendre" ses livraisons d'armes de pointe à la Russie, actuellement en guerre en Ukraine, a soutenu jeudi soir le chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien.
Fin octobre, le président israélien Isaac Herzog avait indiqué partager avec les États-Unis des informations démontrant, selon le renseignement israélien, l'utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine.
Un drone iranien "Shahed" 136.
Dans un discours jeudi soir à la présidence israélienne à l'occasion d'une cérémonie liée à la Hanoukka, la fête juive des Lumières, le chef du Mossad, David Barnea, cité par la presse locale, a affirmé que l'Iran avait l'intention de livrer davantage de matériel de pointe à la Russie, sans détailler cet armement.
"Nous avions déjà braqué les projecteurs sur les livraisons d'armes à la Russie, malgré les mensonges de l'Iran (...) qui nous sont familiers", a ajouté M. Barnea, en affirmant que ses services, accusés par Téhéran d'avoir saboté certains de ses sites nucléaires et d'avoir assassiné des scientifiques, avaient une connaissance "approfondie" de l'Iran.
Les deux pays se livrent depuis des années une guerre de l'ombre. Israël accuse l'Iran, qui dément, de vouloir acquérir la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'empêcher de le faire. Israël veut aussi contrer l'influence de l'Iran au Moyen-Orient.
Lundi, le colonel Davoud Jafari, membre de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a été tué en Syrie, près de Damas, par une bombe imputée à Israël par Téhéran. Le département aérospatial des Gardiens est spécialisé dans la fabrication des drones, des missiles, des engins balistiques et des satellites.
Après l'invasion russe en Ukraine en février, Israël avait d'abord adopté une position prudente à l'égard de Moscou. Israël avait fait valoir des liens privilégiés entre les deux pays, l'Etat hébreu comptant plus d'un million de citoyens originaires de l'ex-Union soviétique et la Russie disposant de troupes en Syrie, pays voisin d'Israël.
Yaïr Lapid, Premier ministre désormais sortant, avait ensuite condamné "une grave violation de l'ordre international". Or jeudi, le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le futur chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu de la question notamment de l'Ukraine, ont indiqué les autorités israéliennes.
Avec AFP
L'Iran cherche à "approfondir et étendre" ses livraisons d'armes de pointe à la Russie, actuellement en guerre en Ukraine, a soutenu jeudi soir le chef du Mossad, le service de renseignement extérieur israélien.
Fin octobre, le président israélien Isaac Herzog avait indiqué partager avec les États-Unis des informations démontrant, selon le renseignement israélien, l'utilisation de drones iraniens dans la guerre en Ukraine.
Un drone iranien "Shahed" 136.
Dans un discours jeudi soir à la présidence israélienne à l'occasion d'une cérémonie liée à la Hanoukka, la fête juive des Lumières, le chef du Mossad, David Barnea, cité par la presse locale, a affirmé que l'Iran avait l'intention de livrer davantage de matériel de pointe à la Russie, sans détailler cet armement.
"Nous avions déjà braqué les projecteurs sur les livraisons d'armes à la Russie, malgré les mensonges de l'Iran (...) qui nous sont familiers", a ajouté M. Barnea, en affirmant que ses services, accusés par Téhéran d'avoir saboté certains de ses sites nucléaires et d'avoir assassiné des scientifiques, avaient une connaissance "approfondie" de l'Iran.
Les deux pays se livrent depuis des années une guerre de l'ombre. Israël accuse l'Iran, qui dément, de vouloir acquérir la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'empêcher de le faire. Israël veut aussi contrer l'influence de l'Iran au Moyen-Orient.
Lundi, le colonel Davoud Jafari, membre de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a été tué en Syrie, près de Damas, par une bombe imputée à Israël par Téhéran. Le département aérospatial des Gardiens est spécialisé dans la fabrication des drones, des missiles, des engins balistiques et des satellites.
Après l'invasion russe en Ukraine en février, Israël avait d'abord adopté une position prudente à l'égard de Moscou. Israël avait fait valoir des liens privilégiés entre les deux pays, l'Etat hébreu comptant plus d'un million de citoyens originaires de l'ex-Union soviétique et la Russie disposant de troupes en Syrie, pays voisin d'Israël.
Yaïr Lapid, Premier ministre désormais sortant, avait ensuite condamné "une grave violation de l'ordre international". Or jeudi, le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec le futur chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu de la question notamment de l'Ukraine, ont indiqué les autorités israéliennes.
Avec AFP
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