L’église Saint-Vincent-de-Paul donne des signes de vie depuis que les travaux de restauration ont commencé. Abandonnée depuis la fin de la guerre, c’est l’un des seuls monuments du centre-ville, aux côtés de «l’œuf», à ne pas être reconstruit.

Ouverte au public avant le début de la guerre de 1975, l’église, qui ne relève pas d’une paroisse, doit reprendre la place qu’elle occupait autrefois dans la vie des Libanais.


À l’image de la Société Saint-Vincent-de-Paul, qui a été fondée en 1860 par des personnes issues de communautés différentes (maronite, latine, grec-catholique, orthodoxe), l’église se veut ouverte à toutes les religions. C’est ce qui fait d’ailleurs sa particularité. Elle se vouera essentiellement au service des nécessiteux.

Toutefois, les travaux de réhabilitation, qui ont repris depuis quelques mois, risquent d’être interrompus d’ici à trois mois si de nouveaux investissements ne sont pas trouvés.
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