Le métropolite de Beyrouth, Élias Audi, a dénoncé dimanche "le silence régnant autour de l’effondrement de l’État" et "le manque de responsabilité de la classe dirigeante".
Dans son homélie dominicale, Mgr Audi a violemment critiqué les politiques "censés faire partie de l’élite du pays et savoir gérer les affaires étatiques", les accusant de ne pas venir en aide au peuple et de le laisser souffrir."Vous êtes devenus une malédiction, a martelé le prélat grec-orthodoxe s’adressant à la classe dirigeante. Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui pense aux familles démunies, aux enfants qui ont faim, aux malades privés de médicaments, aux prisonniers sans jugements et aux orphelins ? " Et d’ajouter : "Notre société paie le prix des idées et des actions stériles de ses politiciens. Le peuple en a assez de prier pour le retour d’une vie paisible où la prospérité, la souveraineté, et la dignité sont assurées. Les Libanais souffrent de l’humiliation, de la pauvreté, de l’abus de droits, de l’atteinte à la Constitution et aux lois, mais ils sont surtout déçus par les députés qu’ils ont élus, qui ne parviennent toujours pas à élire un chef de l’État".
"Jusqu’à quand devrions-nous accepter les abus, céder aux compromis qui portent atteinte aux prérogatives de l’État, et se taire au sujet des armes et des crimes commis ? Jusqu’à quand durera le complot autour de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth et quand est-ce que cette affaire sera débloquée, afin que nous puissions connaître la vérité ? " s'est-il interrogé.
Dans son homélie dominicale, Mgr Audi a violemment critiqué les politiques "censés faire partie de l’élite du pays et savoir gérer les affaires étatiques", les accusant de ne pas venir en aide au peuple et de le laisser souffrir."Vous êtes devenus une malédiction, a martelé le prélat grec-orthodoxe s’adressant à la classe dirigeante. Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui pense aux familles démunies, aux enfants qui ont faim, aux malades privés de médicaments, aux prisonniers sans jugements et aux orphelins ? " Et d’ajouter : "Notre société paie le prix des idées et des actions stériles de ses politiciens. Le peuple en a assez de prier pour le retour d’une vie paisible où la prospérité, la souveraineté, et la dignité sont assurées. Les Libanais souffrent de l’humiliation, de la pauvreté, de l’abus de droits, de l’atteinte à la Constitution et aux lois, mais ils sont surtout déçus par les députés qu’ils ont élus, qui ne parviennent toujours pas à élire un chef de l’État".
"Jusqu’à quand devrions-nous accepter les abus, céder aux compromis qui portent atteinte aux prérogatives de l’État, et se taire au sujet des armes et des crimes commis ? Jusqu’à quand durera le complot autour de l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth et quand est-ce que cette affaire sera débloquée, afin que nous puissions connaître la vérité ? " s'est-il interrogé.
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