L’ancien président de la République, Michel Aoun, a réitéré ses accusations mercredi contre la classe politique et le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, à qui il veut à tout prix fait assumer l’entière responsabilité de la crise financière.
Il a affirmé sur les ondes de l’Orange Tv, chaîne télévisée rattachée au parti qu’il a fondé, le CPL, que "la classe politique protège le gouverneur de la banque centrale qui est principalement responsable de ce qui se passe aujourd’hui". Une accusation qu’il ne cesse de répéter pour justifier l’effondrement du pays durant son mandat. Pourtant l’une des premières décisions prises alors que Michel Aoun était à la tête de l’État était de renouveler le mandat de Riad Salamé à la tête de la banque centrale ! Le 24 mai 2017, six mois après avoir été élu, Michel Aoun a proposé lui-même en Conseil des ministres, hors de l’ordre du jour prévu, la reconduction du gouverneur à son poste.
Le président Aoun a proposé hors de l’ordre du jour la nomination de Riad Salamé en tant que gouverneur de la Banque du Liban. Le Conseil des ministres a approuvé à l’unanimité.
Michel Aoun tente à tout prix de faire payer aux autres les conséquences de sa mauvaise gestion des affaires publiques et de son inertie, six ans durant. Au cours de l’entretien télévisé, il a indiqué qu’il "existe une nouvelle politique internationale qui a pour but de frapper les économies nationales afin de faire plier les pays" et que le soulèvement populaire du 17 octobre 2019 le visait. En d’autres termes, les États-Unis et leurs alliés sont responsables, suivant sa logique, de la crise qui frappe le pays et ont manipulé la population pour la monter contre lui. L’ancien chef de l’État a peut-être oublié qu’il a laissé le Hezbollah, et à travers lui l’Iran, gangréner le pays depuis son alliance contre-nature avec la formation pro-iranienne, en 2006, et que si le pays a été affecté directement ou indirectement par les sanctions américaines imposées au Hezbollah, c’est parce qu’il n’a rien fait pour empêcher son allié d’entraîner le pays dans l’axe irano-syrien.
Toujours au cours de l’interview, M. Aoun a critiqué la politique monétaire suivie ces dernières années au Liban. Un comble venant de quelqu’un qui a dirigé le pays pendant six ans, avec une majorité au Parlement et au gouvernement. Sans compter les différents ministres aux gouvernements entre 2009 et 2016. Il a vraisemblablement du mal à se rappeler que c’est son gendre et ses acolytes qui tiennent le ministère de l’Énergie depuis 2009, ministère responsable de la dilapidation de 40 milliards de dollars pour que les Libanais soient, au final, plongés dans le noir !
En conclusion, nous pouvons dire que Michel Aoun n’a pas changé en 40 ans de carrière politique. Sa maxime : "Ce n'est pas moi, ce sont les autres !"
Il a affirmé sur les ondes de l’Orange Tv, chaîne télévisée rattachée au parti qu’il a fondé, le CPL, que "la classe politique protège le gouverneur de la banque centrale qui est principalement responsable de ce qui se passe aujourd’hui". Une accusation qu’il ne cesse de répéter pour justifier l’effondrement du pays durant son mandat. Pourtant l’une des premières décisions prises alors que Michel Aoun était à la tête de l’État était de renouveler le mandat de Riad Salamé à la tête de la banque centrale ! Le 24 mai 2017, six mois après avoir été élu, Michel Aoun a proposé lui-même en Conseil des ministres, hors de l’ordre du jour prévu, la reconduction du gouverneur à son poste.
الرئيس عون اقترح من خارج جدول الأعمال تعيين رياض سلامة حاكماً لمصرف لبنان، فوافق مجلس الوزراء بالإجماع
— Lebanese Presidency (@LBpresidency)الرئيس عون اقترح من خارج جدول الأعمال تعيين رياض سلامة حاكماً لمصرف لبنان، فوافق مجلس الوزراء بالإجماع
— Lebanese Presidency (@LBpresidency) May 24, 2017
Le président Aoun a proposé hors de l’ordre du jour la nomination de Riad Salamé en tant que gouverneur de la Banque du Liban. Le Conseil des ministres a approuvé à l’unanimité.
Michel Aoun tente à tout prix de faire payer aux autres les conséquences de sa mauvaise gestion des affaires publiques et de son inertie, six ans durant. Au cours de l’entretien télévisé, il a indiqué qu’il "existe une nouvelle politique internationale qui a pour but de frapper les économies nationales afin de faire plier les pays" et que le soulèvement populaire du 17 octobre 2019 le visait. En d’autres termes, les États-Unis et leurs alliés sont responsables, suivant sa logique, de la crise qui frappe le pays et ont manipulé la population pour la monter contre lui. L’ancien chef de l’État a peut-être oublié qu’il a laissé le Hezbollah, et à travers lui l’Iran, gangréner le pays depuis son alliance contre-nature avec la formation pro-iranienne, en 2006, et que si le pays a été affecté directement ou indirectement par les sanctions américaines imposées au Hezbollah, c’est parce qu’il n’a rien fait pour empêcher son allié d’entraîner le pays dans l’axe irano-syrien.
Toujours au cours de l’interview, M. Aoun a critiqué la politique monétaire suivie ces dernières années au Liban. Un comble venant de quelqu’un qui a dirigé le pays pendant six ans, avec une majorité au Parlement et au gouvernement. Sans compter les différents ministres aux gouvernements entre 2009 et 2016. Il a vraisemblablement du mal à se rappeler que c’est son gendre et ses acolytes qui tiennent le ministère de l’Énergie depuis 2009, ministère responsable de la dilapidation de 40 milliards de dollars pour que les Libanais soient, au final, plongés dans le noir !
En conclusion, nous pouvons dire que Michel Aoun n’a pas changé en 40 ans de carrière politique. Sa maxime : "Ce n'est pas moi, ce sont les autres !"
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