Le chaos engendré par les circulaires de la Banque du Liban a coûté 4 millions de dollars au secteur des carburants pour la seule journée de mercredi, a révélé le président de l'Association des sociétés importatrices de pétrole, Maroun Chammas. Il a regretté que le secteur pétrolier soit accusé d'avoir fait capoter la circulaire de la Banque du Liban qui autorisait l’achat de carburant au taux de change de la plateforme Sayrafa (38.000 livres pour un dollar).
Mercredi, les stations-service avaient donc vendu du carburant avec une tarifciation au taux de change de Sayrafa, alors qu'elles l'avaient acheté à celui du marché parallèle (environ 44.000 LL mercredi). “C'est un désastre en soi”, s’est-il insurgé. “Il y aurait dû y avoir une coordination sur cette question entre la Banque centrale et le ministère de l'Énergie afin d’éviter ce chaos”, a-t-il poursuivi.
Le patron du syndicat a souligné que les propriétaires de stations-service ont subi des pertes s'élevant à 4 dollars pour chaque bidon d'essence vendu, en raison de la différence entre le taux de change de la plateforme Sayrafa et celui du marché libre. Il a ajouté que suite aux plaintes de l'Association, les responsables concernés ont demandé aux propriétaires de stations d’essence de considérer cette perte comme un "cadeau du Nouvel An" fait aux citoyens. M. Chammas a qualifié ce discours d’illogique et de léger.
Au lendemain des vacances de fin d’année, Maroun Chammas enverra une lettre au ministère de l'Énergie et à la Banque du Liban pour présenter les quantités vendues ce jour-là afin de trouver une solution à ce problème et une compensation pour les pertes. En effet, plus de dix millions de litres d'essence ont été vendus, soit environ 500.000 bidons. Autrement dit, les pertes des stations-service s'élèvent à deux millions de dollars en essence, et un montant similaire pour le mazout.
Il est nécessaire que la question de l’achat de dollars sur la plateforme Sayrafa pour l’importation des carburants soit clarifiée au début de la nouvelle année, a insisté le président de l’Association.
Mercredi, les stations-service avaient donc vendu du carburant avec une tarifciation au taux de change de Sayrafa, alors qu'elles l'avaient acheté à celui du marché parallèle (environ 44.000 LL mercredi). “C'est un désastre en soi”, s’est-il insurgé. “Il y aurait dû y avoir une coordination sur cette question entre la Banque centrale et le ministère de l'Énergie afin d’éviter ce chaos”, a-t-il poursuivi.
Le patron du syndicat a souligné que les propriétaires de stations-service ont subi des pertes s'élevant à 4 dollars pour chaque bidon d'essence vendu, en raison de la différence entre le taux de change de la plateforme Sayrafa et celui du marché libre. Il a ajouté que suite aux plaintes de l'Association, les responsables concernés ont demandé aux propriétaires de stations d’essence de considérer cette perte comme un "cadeau du Nouvel An" fait aux citoyens. M. Chammas a qualifié ce discours d’illogique et de léger.
Au lendemain des vacances de fin d’année, Maroun Chammas enverra une lettre au ministère de l'Énergie et à la Banque du Liban pour présenter les quantités vendues ce jour-là afin de trouver une solution à ce problème et une compensation pour les pertes. En effet, plus de dix millions de litres d'essence ont été vendus, soit environ 500.000 bidons. Autrement dit, les pertes des stations-service s'élèvent à deux millions de dollars en essence, et un montant similaire pour le mazout.
Il est nécessaire que la question de l’achat de dollars sur la plateforme Sayrafa pour l’importation des carburants soit clarifiée au début de la nouvelle année, a insisté le président de l’Association.
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