Le Suédois Mattias Ekstrom a fait mordre la poussière à ses rivaux en s'imposant samedi avec son Audi hybride lors des 13 km de prologue du Dakar 2023, lancement de la 45e édition du rallye-raid sur les rivages de la mer Rouge en Arabie saoudite.
Ekstrom a devancé Sébastien Loeb (Prodrive Hunter), 2e de l'édition 2022 et nonuple champion du monde de rallye, et un autre Français Stéphane Peterhansel (Audi).
Le vainqueur de l'édition 2022, le Qatarien Nasser Al-Attiyah (Toyota), a pris la 4e place à 12 secondes du vainqueur du jour, suivi de près par le Français Guerlain Chicherit (Prodrive) et l'Espagnol Carlos Sainz, triple vainqueur de l'épreuve (Audi).
Ce prologue est tout sauf insignifiant. Il permet de déterminer la position de départ des dix premiers du jour sur la première vraie spéciale dimanche (603 km dont 368 km de spéciales) qui donnera le ton de l'épreuve dont l'arrivée sera jugée le 15 janvier.
Du côté des motos, l'Australien Toby Price (KTM), 10e l'année dernière, a signé le meilleur temps en devançant d'une seconde son compatriote Daniel Sanders (GasGas) et de neuf secondes le pilote du Botswana Ross Branch (Hero).
Le tenant du titre Sam Sunderland (GasGas) s'est classé 10e, et le premier Français, Adrien Van Beveren, pointe en 17e position.
Le Dakar-2023, première manche de la coupe du monde de rallye-raid qui s'enracine pour la quatrième année consécutive dans les sables d'Arabie Saoudite, s'est élancé ce samedi pour plus de 8.000 km en deux semaines. Cette année, 790 concurrents ont pris le départ.
Bonifications pour les motards
Quelques nouveautés viennent pimenter l'épreuve réputée la plus difficile au monde.
Pour les autos, le Dakar a réduit les performances des voitures d'élite (T1+ et T1U -les Audi hybride-) afin de rapprocher les performances des autos des amateurs de celles des équipes officielles.
La puissance est abaissée pour cette catégorie de 42 ch ou 30 kw, alors que celle des T1.2 (deux roues motrices) est augmentée d’environ 20-25 ch.
"On a perdu plus de 40 chevaux, 30 KW. Ça fait 10%, c'est énorme et ce n’est pas une bonne nouvelle", commente Guerlain Chicherit. Selon le vainqueur du rallye du Maroc, "ça va jouer beaucoup. On ne pensait pas que cela aurait autant d’impact. C'est un peu l'inconnu".
"Au Maroc, on était +perfo+ dans des proportions qu’on pouvait comparer avec Audi. On était plutôt +vite+, sauf qu’eux étaient déjà aux normes 2023, on ne l'était pas encore. Quelles seront les conséquences? La voiture sera forcément +moins vite+. Maintenant est-ce qu’elle sera moins vite d'1/10e, de 2/10e ou une demi-seconde, je ne sais pas", s'est-il encore interrogé.
Pour les deux roues, la nouveauté cette année est l'introduction de bonifications pour les motards qui ouvrent la route et font la trace. Les trois premiers pilotes qui passent le plus de temps à ouvrir la spéciale entre le départ et le ravitaillement essence bénéficient ainsi de bonus de secondes qui seront décomptés de leur chrono à l’arrivée.
Ekstrom a devancé Sébastien Loeb (Prodrive Hunter), 2e de l'édition 2022 et nonuple champion du monde de rallye, et un autre Français Stéphane Peterhansel (Audi).
Le vainqueur de l'édition 2022, le Qatarien Nasser Al-Attiyah (Toyota), a pris la 4e place à 12 secondes du vainqueur du jour, suivi de près par le Français Guerlain Chicherit (Prodrive) et l'Espagnol Carlos Sainz, triple vainqueur de l'épreuve (Audi).
Ce prologue est tout sauf insignifiant. Il permet de déterminer la position de départ des dix premiers du jour sur la première vraie spéciale dimanche (603 km dont 368 km de spéciales) qui donnera le ton de l'épreuve dont l'arrivée sera jugée le 15 janvier.
Du côté des motos, l'Australien Toby Price (KTM), 10e l'année dernière, a signé le meilleur temps en devançant d'une seconde son compatriote Daniel Sanders (GasGas) et de neuf secondes le pilote du Botswana Ross Branch (Hero).
Le tenant du titre Sam Sunderland (GasGas) s'est classé 10e, et le premier Français, Adrien Van Beveren, pointe en 17e position.
Le Dakar-2023, première manche de la coupe du monde de rallye-raid qui s'enracine pour la quatrième année consécutive dans les sables d'Arabie Saoudite, s'est élancé ce samedi pour plus de 8.000 km en deux semaines. Cette année, 790 concurrents ont pris le départ.
Bonifications pour les motards
Quelques nouveautés viennent pimenter l'épreuve réputée la plus difficile au monde.
Pour les autos, le Dakar a réduit les performances des voitures d'élite (T1+ et T1U -les Audi hybride-) afin de rapprocher les performances des autos des amateurs de celles des équipes officielles.
La puissance est abaissée pour cette catégorie de 42 ch ou 30 kw, alors que celle des T1.2 (deux roues motrices) est augmentée d’environ 20-25 ch.
"On a perdu plus de 40 chevaux, 30 KW. Ça fait 10%, c'est énorme et ce n’est pas une bonne nouvelle", commente Guerlain Chicherit. Selon le vainqueur du rallye du Maroc, "ça va jouer beaucoup. On ne pensait pas que cela aurait autant d’impact. C'est un peu l'inconnu".
"Au Maroc, on était +perfo+ dans des proportions qu’on pouvait comparer avec Audi. On était plutôt +vite+, sauf qu’eux étaient déjà aux normes 2023, on ne l'était pas encore. Quelles seront les conséquences? La voiture sera forcément +moins vite+. Maintenant est-ce qu’elle sera moins vite d'1/10e, de 2/10e ou une demi-seconde, je ne sais pas", s'est-il encore interrogé.
Pour les deux roues, la nouveauté cette année est l'introduction de bonifications pour les motards qui ouvrent la route et font la trace. Les trois premiers pilotes qui passent le plus de temps à ouvrir la spéciale entre le départ et le ravitaillement essence bénéficient ainsi de bonus de secondes qui seront décomptés de leur chrono à l’arrivée.
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