Collaboration entre Sarah’s Bag et Chloé ou quand les marques de luxe valorisent l’inclusion sociale et le savoir-faire artisanal. Face à l’industrialisation massive, le savoir-faire artisanal offre une richesse irremplaçable. Il permet aux marques de raconter une histoire autour de leurs valeurs et de créer une identité et un patrimoine difficilement copiables. C’est le cas de la marque de luxe française Chloé qui s’est associée à la marque libanaise Sarah’s Bag pour réinventer les sacs iconiques Woody et Édith dans une version faite main au Liban et entièrement crochetée.
Sarah Beydoun, jeune femme beyrouthine, sociologue à la base, s’intéresse particulièrement à la réinsertion socioprofessionnelle des femmes détenues. En mai 2000, cette amoureuse de l’artisanat libanais décide d’offrir aux résidentes des prisons des programmes de formation professionnelle artisanale pour favoriser leur réadaptation en milieu carcéral. Plus tard, l’idée est venue d’utiliser leurs formations pour fonder une marque de sacs, et Sarah’s Bag est née.
Réputée pour ses sacs uniques et colorés, qui rendent hommage aux expériences culturelles libanaises, Sarah’s Bag a grandi rapidement après sa création et a gagné en popularité, tant sur le plan national qu'international. Les sacs sont repérés et portés par des icônes de la mode telles que Beyoncé, Amal Clooney et la reine Rania de Jordanie. Les femmes défavorisées, formées puis embauchées par Sarah’s Bag, utilisent leurs revenus pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Derrière les créations de Sarah’s Bag, on trouve un modèle entier d’autonomisation économique des femmes libanaises.
Gabrielle Hearst, la créatrice uruguayenne de 44 ans qui a séduit les New-Yorkaises avec sa marque très engagée écologiquement, devient directrice artistique de Chloé en 2020. Son obsession: la mode durable et la préservation de la planète. Gabrielle Hearst s’inscrit dans la lignée de Gaby Aghion, la fondatrice de Chloé. Elle souhaite perpétuer la vision de Gaby Aghion, tant sur le plan créatif que sur le plan éthique, en favorisant le savoir-faire des artisans et en contribuant à l'inclusion sociale et à l’autonomisation des femmes.
La collaboration entre Chloé et Sarah’s Bag était des plus naturelles. Les deux marques adhèrent aux mêmes causes, d’autant plus que les deux créatrices croient à la richesse inestimable du savoir-faire artisanal et à la dimension qu’il apporte pour le recentrage sur les valeurs essentielles du luxe.
Pour cette collaboration, deux sacs iconiques de Chloé sont réinventés dans une version «nano» en crochet, entièrement cousu main et made in Lebanon par Sarah’s Bag. Le sac Woody, composé de 6 pièces, est crocheté avec une bandoulière par une équipe de 50 femmes libanaises, toutes ex-détenues ou issues de milieux défavorisés. Le sac Édith comprend 23 pièces en crochet assemblées. Le travail minutieux d’assemblage des pièces est confié à une seule femme de l’équipe de Sarah’s Bag afin de réduire au maximum la différence entre les sacs.
La collaboration qui devrait se poursuivre pour d’autres créations reflète le principe du luxe équitable, la philosophie derrière Chloé et Sarah’s Bag.
Sarah Beydoun, jeune femme beyrouthine, sociologue à la base, s’intéresse particulièrement à la réinsertion socioprofessionnelle des femmes détenues. En mai 2000, cette amoureuse de l’artisanat libanais décide d’offrir aux résidentes des prisons des programmes de formation professionnelle artisanale pour favoriser leur réadaptation en milieu carcéral. Plus tard, l’idée est venue d’utiliser leurs formations pour fonder une marque de sacs, et Sarah’s Bag est née.
Réputée pour ses sacs uniques et colorés, qui rendent hommage aux expériences culturelles libanaises, Sarah’s Bag a grandi rapidement après sa création et a gagné en popularité, tant sur le plan national qu'international. Les sacs sont repérés et portés par des icônes de la mode telles que Beyoncé, Amal Clooney et la reine Rania de Jordanie. Les femmes défavorisées, formées puis embauchées par Sarah’s Bag, utilisent leurs revenus pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Derrière les créations de Sarah’s Bag, on trouve un modèle entier d’autonomisation économique des femmes libanaises.
Gabrielle Hearst, la créatrice uruguayenne de 44 ans qui a séduit les New-Yorkaises avec sa marque très engagée écologiquement, devient directrice artistique de Chloé en 2020. Son obsession: la mode durable et la préservation de la planète. Gabrielle Hearst s’inscrit dans la lignée de Gaby Aghion, la fondatrice de Chloé. Elle souhaite perpétuer la vision de Gaby Aghion, tant sur le plan créatif que sur le plan éthique, en favorisant le savoir-faire des artisans et en contribuant à l'inclusion sociale et à l’autonomisation des femmes.
La collaboration entre Chloé et Sarah’s Bag était des plus naturelles. Les deux marques adhèrent aux mêmes causes, d’autant plus que les deux créatrices croient à la richesse inestimable du savoir-faire artisanal et à la dimension qu’il apporte pour le recentrage sur les valeurs essentielles du luxe.
Pour cette collaboration, deux sacs iconiques de Chloé sont réinventés dans une version «nano» en crochet, entièrement cousu main et made in Lebanon par Sarah’s Bag. Le sac Woody, composé de 6 pièces, est crocheté avec une bandoulière par une équipe de 50 femmes libanaises, toutes ex-détenues ou issues de milieux défavorisés. Le sac Édith comprend 23 pièces en crochet assemblées. Le travail minutieux d’assemblage des pièces est confié à une seule femme de l’équipe de Sarah’s Bag afin de réduire au maximum la différence entre les sacs.
La collaboration qui devrait se poursuivre pour d’autres créations reflète le principe du luxe équitable, la philosophie derrière Chloé et Sarah’s Bag.
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