Le mariage du prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah, a été fixé au 1er juin 2023. Il épousera Rajwa Khaled Al-Saif, architecte d'origine saoudienne, fille du dirigeant d'un important conglomérat immobilier, et apparentée par sa mère à la famille royale saoudienne. Retour sur ce mariage aussi glamour que stratégique pour la monarchie hachémite.
Cela fait déjà près de six mois que Rajwa Al-Saif vit au palais royal auprès de sa future belle-famille, où elle se prépare à ses futures fonctions et s’est d’ores et déjà démarquée par son investissement dans des causes humanitaires.
Après l’annonce de leurs fiançailles en août dernier, la date du mariage entre le prince héritier jordanien, Hussein ben Abdallah, et Rajwa Khaled Al-Saif, architecte de nationalité saoudienne, a été fixée au 1er juin 2023.
La nouvelle a rapidement enflammé les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs félicitant le prince héritier tandis que d’autres vantaient la beauté de la future princesse.
Les fiançailles avaient été organisées, comme le veut la coutume, au domicile des parents de la jeune femme, à Riyad, le 17 août, en présence du roi et de la reine de Jordanie.
Rajwa Khaled Al-Saif est une architecte saoudienne, âgée de 28 ans. Ses fiançailles avec le prince héritier de Jordanie avaient été annoncées le 17 août dernier.
Cela fait déjà près de six mois que Rajwa Al-Saif vit au palais royal auprès de sa future belle-famille, où elle se prépare à ses futures fonctions et s’est d’ores et déjà démarquée par son investissement dans des causes humanitaires. Elle recevra le jour de son mariage le titre d’Altesse Royale, et pourrait devenir reine de Jordanie lorsque son époux accèdera au trône. Ce changement n’est, en effet, pas automatique, car le roi doit lui-même octroyer ce titre, à l’instar du roi Abdallah avec son épouse Rania Al-Abdallah.
Aucune information n’a pour l’heure filtré quant au contexte de leur rencontre et la durée de leur relation.
Suite à cette nouvelle, le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, a félicité les futurs mariés et leur a souhaité une vie commune épanouie.
Rajwa Khaled Al-Saif est née à Riyad, en Arabie Saoudite, le 28 avril 1994. Elle est de deux mois, l’aînée du prince Hussein ben Abdallah.
Elle est la cadette d’une fratrie de quatre enfants, née de l’union de Khaled ben Faisal Al-Saif, directeur général du conglomérat d’affaires Al Saif, spécialisé dans le secteur des investissements, de la santé et de la construction, et de Azza Al-Soudairi.
Elle part poursuivre ses études à New York et obtient un diplôme en architecture de l’Université de Syracuse. Après un second diplôme en communication visuelle au Fashion Institute of Design and Merchandising de Los Angeles, elle décroche son premier emploi dans un cabinet d'architecture.
https://twitter.com/QueenRania/status/1564930228048330755?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1564930228048330755%7Ctwgr%5Efe92a3e9325b8769fbe0ea7b19ff644d0feddfb2%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Farabic.cnn.com%2Fentertainment%2Farticle%2F2022%2F09%2F01%2Fsaudi-al-seif-new-photo-social
Avant l’annonce de ses fiançailles, elle travaillait à Riyad, au sein du studio de design Designlab Experience.
En tant qu’altesse royale et épouse du prince héritier de Jordanie, Rajwa Khaled Al-Saif pourra représenter celui-ci lors d’évènements officiels, et notamment ceux organisés à l’étranger. Ses origines saoudiennes constitueront un précieux atout diplomatique pour la monarchie, qui pourrait la solliciter lors de réceptions avec des partenaires de la région. Tout comme la reine actuelle, Rania Al-Abdallah, elle participera à des activités liées à des projets sociaux et caritatifs.
La jeune princesse pourrait devenir une nouvelle vitrine de la monarchie hachémite, qui s’efforce d’entretenir une image de modernité et d’élégance notamment à travers les réseaux sociaux: près de 7,3 millions de comptes suivent la reine Rania sur Instagram, tandis que le prince Hussein, lui, affiche 3,4 millions d’abonnés sur ce même réseau.
Elle est la fille de Khaled ben Faisal Al-Saif, directeur général du conglomérat d’affaires Al Saif spécialisé dans le secteur des investissements, de la santé et de la construction.
L’aspect « people » de cette nouvelle union ne doit cependant pas faire oublier la dimension politique de celle-ci. À travers ce mariage, la Jordanie envoie un message clair à la communauté internationale : les relations avec le frère saoudien sont au beau fixe.
Rajwa Khaled el Saif, par sa généalogie, est intimement reliée à la famille régnante saoudienne: sa mère, Azza Al-Soudairi, fait partie de la même famille que la mère du roi Salmane, Hassa bent Ahmed Al Soudairi. Le clan Soudairi constitue une branche de la famille royale rassemblant les sept fils de Hassa Al Soudairi, dont Fahd, roi d’Arabie Saoudite de 1982 à 2005, ou encore Sultan, prince héritier de 2005 à 2011. Son emprise sur l’État saoudien s’est renforcée avec l’arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui a favorisé le clan Soudairi au détriment d'autres composantes de la famille royale.
Quant au côté paternel, ses origines remontent à la tribu Soubai, qui détenait le titre de cheikh de la ville d’Al-Attar, dans le Najd, depuis le début de l'ère du roi Abdelaziz Al-Saoud.
La future princesse est, du côté maternel, reliée à Hassa bent Ahmed Al Soudairi, mère du roi Salmane. (AFP)
Ces origines prestigieuses permettront à la monarchie hachémite de raffermir ses relations avec l’Arabie Saoudite. Des relations qui ont connu des hauts et des bas depuis quelques années, sur fond de différends concernant le blocus du Qatar par les monarchies du Golfe, la normalisation des relations avec Israël, ou encore l’influence turque en Jordanie.
Alors que le pays, chroniquement surendetté, fait face aux contrecoups de l’inflation mondiale, il compte grandement sur les perfusions saoudiennes. En 2022, les échanges bilatéraux représentaient 4.4 milliards de dollars et les investissements saoudiens en Jordanie près de 14 milliards de dollars, faisant du royaume wahhabite le premier partenaire commercial de la Jordanie.
Selon les chiffres officiels, 430 000 Jordaniens vivent et travaillent en Arabie Saoudite, et constituent un pilier essentiel de l’économie jordanienne: ils ont ainsi transféré 1.1 milliard de dollars à leur pays natal entre janvier et avril 2022.
En 1993, le mariage du roi Abdallah avec la reine Rania avait octroyé au couple royal une grande popularité, notamment auprès de la population d’origine palestinienne du pays, alors qu’en parallèle, les accords d’Oslo ravivaient l’espoir autour d’un règlement du conflit israélo-palestinien. Aujourd’hui, le mariage princier répond à une autre nécessité: cultiver la proximité de la Jordanie avec ses alliés traditionnels du Golfe, dont elle a grandement besoin en ces temps incertains.
Cela fait déjà près de six mois que Rajwa Al-Saif vit au palais royal auprès de sa future belle-famille, où elle se prépare à ses futures fonctions et s’est d’ores et déjà démarquée par son investissement dans des causes humanitaires.
Après l’annonce de leurs fiançailles en août dernier, la date du mariage entre le prince héritier jordanien, Hussein ben Abdallah, et Rajwa Khaled Al-Saif, architecte de nationalité saoudienne, a été fixée au 1er juin 2023.
La nouvelle a rapidement enflammé les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs félicitant le prince héritier tandis que d’autres vantaient la beauté de la future princesse.
Les fiançailles avaient été organisées, comme le veut la coutume, au domicile des parents de la jeune femme, à Riyad, le 17 août, en présence du roi et de la reine de Jordanie.
Rajwa Khaled Al-Saif est une architecte saoudienne, âgée de 28 ans. Ses fiançailles avec le prince héritier de Jordanie avaient été annoncées le 17 août dernier.
Cela fait déjà près de six mois que Rajwa Al-Saif vit au palais royal auprès de sa future belle-famille, où elle se prépare à ses futures fonctions et s’est d’ores et déjà démarquée par son investissement dans des causes humanitaires. Elle recevra le jour de son mariage le titre d’Altesse Royale, et pourrait devenir reine de Jordanie lorsque son époux accèdera au trône. Ce changement n’est, en effet, pas automatique, car le roi doit lui-même octroyer ce titre, à l’instar du roi Abdallah avec son épouse Rania Al-Abdallah.
Aucune information n’a pour l’heure filtré quant au contexte de leur rencontre et la durée de leur relation.
Suite à cette nouvelle, le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, a félicité les futurs mariés et leur a souhaité une vie commune épanouie.
Qui est Rajwa Khaled Al-Saif ?
Rajwa Khaled Al-Saif est née à Riyad, en Arabie Saoudite, le 28 avril 1994. Elle est de deux mois, l’aînée du prince Hussein ben Abdallah.
Elle est la cadette d’une fratrie de quatre enfants, née de l’union de Khaled ben Faisal Al-Saif, directeur général du conglomérat d’affaires Al Saif, spécialisé dans le secteur des investissements, de la santé et de la construction, et de Azza Al-Soudairi.
Elle part poursuivre ses études à New York et obtient un diplôme en architecture de l’Université de Syracuse. Après un second diplôme en communication visuelle au Fashion Institute of Design and Merchandising de Los Angeles, elle décroche son premier emploi dans un cabinet d'architecture.
https://twitter.com/QueenRania/status/1564930228048330755?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1564930228048330755%7Ctwgr%5Efe92a3e9325b8769fbe0ea7b19ff644d0feddfb2%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Farabic.cnn.com%2Fentertainment%2Farticle%2F2022%2F09%2F01%2Fsaudi-al-seif-new-photo-social
Avant l’annonce de ses fiançailles, elle travaillait à Riyad, au sein du studio de design Designlab Experience.
En tant qu’altesse royale et épouse du prince héritier de Jordanie, Rajwa Khaled Al-Saif pourra représenter celui-ci lors d’évènements officiels, et notamment ceux organisés à l’étranger. Ses origines saoudiennes constitueront un précieux atout diplomatique pour la monarchie, qui pourrait la solliciter lors de réceptions avec des partenaires de la région. Tout comme la reine actuelle, Rania Al-Abdallah, elle participera à des activités liées à des projets sociaux et caritatifs.
La jeune princesse pourrait devenir une nouvelle vitrine de la monarchie hachémite, qui s’efforce d’entretenir une image de modernité et d’élégance notamment à travers les réseaux sociaux: près de 7,3 millions de comptes suivent la reine Rania sur Instagram, tandis que le prince Hussein, lui, affiche 3,4 millions d’abonnés sur ce même réseau.
Un mariage aussi glamour que stratégique
Elle est la fille de Khaled ben Faisal Al-Saif, directeur général du conglomérat d’affaires Al Saif spécialisé dans le secteur des investissements, de la santé et de la construction.
L’aspect « people » de cette nouvelle union ne doit cependant pas faire oublier la dimension politique de celle-ci. À travers ce mariage, la Jordanie envoie un message clair à la communauté internationale : les relations avec le frère saoudien sont au beau fixe.
Rajwa Khaled el Saif, par sa généalogie, est intimement reliée à la famille régnante saoudienne: sa mère, Azza Al-Soudairi, fait partie de la même famille que la mère du roi Salmane, Hassa bent Ahmed Al Soudairi. Le clan Soudairi constitue une branche de la famille royale rassemblant les sept fils de Hassa Al Soudairi, dont Fahd, roi d’Arabie Saoudite de 1982 à 2005, ou encore Sultan, prince héritier de 2005 à 2011. Son emprise sur l’État saoudien s’est renforcée avec l’arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui a favorisé le clan Soudairi au détriment d'autres composantes de la famille royale.
Quant au côté paternel, ses origines remontent à la tribu Soubai, qui détenait le titre de cheikh de la ville d’Al-Attar, dans le Najd, depuis le début de l'ère du roi Abdelaziz Al-Saoud.
La future princesse est, du côté maternel, reliée à Hassa bent Ahmed Al Soudairi, mère du roi Salmane. (AFP)
Ces origines prestigieuses permettront à la monarchie hachémite de raffermir ses relations avec l’Arabie Saoudite. Des relations qui ont connu des hauts et des bas depuis quelques années, sur fond de différends concernant le blocus du Qatar par les monarchies du Golfe, la normalisation des relations avec Israël, ou encore l’influence turque en Jordanie.
Alors que le pays, chroniquement surendetté, fait face aux contrecoups de l’inflation mondiale, il compte grandement sur les perfusions saoudiennes. En 2022, les échanges bilatéraux représentaient 4.4 milliards de dollars et les investissements saoudiens en Jordanie près de 14 milliards de dollars, faisant du royaume wahhabite le premier partenaire commercial de la Jordanie.
Selon les chiffres officiels, 430 000 Jordaniens vivent et travaillent en Arabie Saoudite, et constituent un pilier essentiel de l’économie jordanienne: ils ont ainsi transféré 1.1 milliard de dollars à leur pays natal entre janvier et avril 2022.
En 1993, le mariage du roi Abdallah avec la reine Rania avait octroyé au couple royal une grande popularité, notamment auprès de la population d’origine palestinienne du pays, alors qu’en parallèle, les accords d’Oslo ravivaient l’espoir autour d’un règlement du conflit israélo-palestinien. Aujourd’hui, le mariage princier répond à une autre nécessité: cultiver la proximité de la Jordanie avec ses alliés traditionnels du Golfe, dont elle a grandement besoin en ces temps incertains.
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