Le rapport indique que la polarisation entre les partis politiques traditionnels et les listes de groupes politiques alternatifs en lice pour les législatives de mai 2022 s'est exacerbée autour de trois événements principaux : la Révolution du Cèdre de 2005 et la dichotomie politique 14 mars vs 8 mars, les manifestations populaires de 2019 qui ont divisé le pays entre pro- et anti-"Thawra", et le positionnement vis-à-vis du Hezbollah et de son arsenal.
Le centre SKeyes pour la défense des libertés médiatiques et culturelles (Fondation Samir Kassir), avec la société de conseil en communication numérique InflueAnswers et la Friedrich Naumann Foundation, ont publié mardi un rapport sur le comportement en ligne des partisans de partis politiques traditionnels à l'égard des candidats alternatifs aux dernières élections législatives de mai 2022.
Les auteurs du rapport Yara al Chehayed et Ralph Baydoun soulignent que la polarisation politique, le discours de haine ainsi que les produits de désinformation sont devenus une caractéristique de la communication politique et sont utilisés par la plupart, sinon la totalité, des forces politiques traditionnelles. Les utilisateurs à l’origine des contenus les plus controversés étaient le plus souvent des partisans du Courant patriotique libre, du Hezbollah, des Forces libanaises, et le parti Citoyens et Citoyennes dans un État (qui se présente pourtant comme parti du changement).
Le rapport indique que les candidats alternatifs ont eu droit à moins de temps d’antenne sur les médias traditionnels. Des apparitions publiques qui ont néanmoins permis aux partisans de partis politiques traditionnels de faire circuler du contenu négatif, qu'il s'agisse de trolling (moquerie excessive sur la forme), de désinformation par le biais d'extraits sonores ou vidéos sortis de leur contexte, ou d'allégations d'affiliation cachée. L’accusation de traitrise, ou de sionisme a également été largement utilisée, notamment contre les candidats anti-Hezbollah.
La polarisation entre les partis politiques traditionnels et les listes alternatives s'est exacerbée autour de trois événements principaux : la Révolution du Cèdre de 2005 et la dichotomie politique 14 mars vs 8 mars, les manifestations populaires de 2019 qui ont divisé le pays entre pro- et anti-" Thawra ", et le positionnement vis-à-vis du Hezbollah et de son arsenal. Les références aux guerres du Liban (1975-1990) ont par ailleurs été couramment utilisées : d’une part, des chrétiens conservateurs accusant des candidats rivaux d’être "de gauche" ou d’être proches du Parti social nationaliste syrien, d’autre part des sympathisants du Courant patriotique libre accusant les candidats au Mont-Liban IV d’être pro-Joumblatt.
Le centre SKeyes pour la défense des libertés médiatiques et culturelles (Fondation Samir Kassir), avec la société de conseil en communication numérique InflueAnswers et la Friedrich Naumann Foundation, ont publié mardi un rapport sur le comportement en ligne des partisans de partis politiques traditionnels à l'égard des candidats alternatifs aux dernières élections législatives de mai 2022.
Les auteurs du rapport Yara al Chehayed et Ralph Baydoun soulignent que la polarisation politique, le discours de haine ainsi que les produits de désinformation sont devenus une caractéristique de la communication politique et sont utilisés par la plupart, sinon la totalité, des forces politiques traditionnelles. Les utilisateurs à l’origine des contenus les plus controversés étaient le plus souvent des partisans du Courant patriotique libre, du Hezbollah, des Forces libanaises, et le parti Citoyens et Citoyennes dans un État (qui se présente pourtant comme parti du changement).
Le rapport indique que les candidats alternatifs ont eu droit à moins de temps d’antenne sur les médias traditionnels. Des apparitions publiques qui ont néanmoins permis aux partisans de partis politiques traditionnels de faire circuler du contenu négatif, qu'il s'agisse de trolling (moquerie excessive sur la forme), de désinformation par le biais d'extraits sonores ou vidéos sortis de leur contexte, ou d'allégations d'affiliation cachée. L’accusation de traitrise, ou de sionisme a également été largement utilisée, notamment contre les candidats anti-Hezbollah.
La polarisation entre les partis politiques traditionnels et les listes alternatives s'est exacerbée autour de trois événements principaux : la Révolution du Cèdre de 2005 et la dichotomie politique 14 mars vs 8 mars, les manifestations populaires de 2019 qui ont divisé le pays entre pro- et anti-" Thawra ", et le positionnement vis-à-vis du Hezbollah et de son arsenal. Les références aux guerres du Liban (1975-1990) ont par ailleurs été couramment utilisées : d’une part, des chrétiens conservateurs accusant des candidats rivaux d’être "de gauche" ou d’être proches du Parti social nationaliste syrien, d’autre part des sympathisants du Courant patriotique libre accusant les candidats au Mont-Liban IV d’être pro-Joumblatt.
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