©Associer une touche artistique à l'atmosphère morose des soins médicaux
À Paris, une récente association, «Cabinet d’artiste», dont l’une des co-fondatrices est d’origine libanaise, transforme la salle d’attente d’un cabinet médical en une mini-galerie d’art où des expositions temporaires, notamment d’œuvres d’artistes libanais, sont mises sur pied. Le but est d’introduire quelque peu une atmosphère artistique aux soins médicaux.
Un cabinet médical transformé en mini «galerie d’art» : tel est le défi que s’est lancée l’association «Cabinet d’artiste» qui transforme les salles d’attente de cabinets médicaux en mini-galerie d’art. L’une des co-fondatrices de l’association, Glenn Saliba, ostéopathe d’origine libanaise, a concrétisé ce projet dans son propre cabinet, situé au 15ᵉ arrondissement de Paris, pour aménager diverses expositions temporaires d’œuvres d’artistes, notamment celles d’artistes libanais.
Dans une interview express à Ici Beyrouth, Glenn Saliba explique que le projet est né d’un simple questionnement sur la visibilité dont bénéficient des œuvres d’art en période de confinement. « Les seuls lieux très fréquentés lors d’une crise sanitaire sont les cabinets médicaux », relève-t-elle. Elle monte alors le projet Cabinet d’artiste avec une amie médiatrice culturelle, Blanche, et commence par exposer dans trois cabinets médicaux différents à Meudon.
«Les œuvres d’art ne sont pas seulement des objets de décoration mais des œuvres portant un message essentiel à communiquer, souligne Mme Saliba. Le médecin rencontre donc l’artiste afin de discuter de son ou de ses œuvre(s) et obtenir ainsi toutes les informations nécessaires pour en parler à ses patients. Les œuvres sont aussi disponibles à la vente.»
L’ostéopathe explique à Ici Beyrouth l’intérêt que portent ses patients à l’art, ce qui la pousse à poursuivre ce projet en proposant, en plus des petites expositions temporaires, des ateliers, des conférences, des tables- ronde, etc. « Beaucoup de patients sont sensibles à l’art, pour moi, ça fait partie de leur bien-être», souligne Glenn Saliba.
Les œuvres de plusieurs artistes libanais sont exposées dans le cadre du projet lancé par l'association "Cabinet d'artiste'
Immersion dans la culture
à travers le corps
Tous les types d’œuvres d’art peuvent être exposés dans le cadre de ce projet (peintures, vidéos, photos...). La première exposition intitulée «Liban Inspire» exposait du 22 mars au 1er juin 2022 les photographies des artistes Joséphine Bichareil et Yara Haber. Deux artistes partageant une même vision et portant une attention toute particulière à la nature et à l’environnement, surtout au Liban. Dans le cadre de cette exposition, Cabinet d’artiste a organisé trois ateliers le dimanche 26 juin, intitulés «Atelier Danse Orientale», animés par la danseuse libanaise Yara Nouna pour une immersion dans la culture libanaise à travers le corps.
Avec l’artiste Pénélope Maracadé, c’est une installation vidéo que propose d’exposer le Cabinet d’artiste. Cette installation sous le thème du «lâcher prise, de l’improvisation et de l’exploration corporelle», est composée de six écrans dont chacun présente un atelier dans le but de développer l'intelligence corporelle.
Sensibiliser les patients à l'art
L’effet thérapeutique de la peinture
Actuellement, une exposition intitulée «Liban Art Thérapie» présente des peintures de l’artiste libanaise Lea Nasnas Chami, qui ouvre une porte sur son univers pour comprendre l’effet thérapeutique qu’a eu la peinture sur elle. C’est à travers des couleurs vibrantes, bleutées ou métalliques qu’elle laisse son enfant intérieur, surnommé «Ley», s’exprimer. « Je suis hyper sensible, et peindre apaise le tumulte intérieur », explique Lea Nasnas dans une courte interview à Ici Beyrouth. Son style, elle le surnomme «art-émotion».
Ce projet Cabinet d’artiste, très prometteur, permet d’opérer une rencontre subtile et intéressante entre l’art et la science, et de rendre ainsi l’expérience médicale plus agréable. Plusieurs projets sont en cours dans ce cadre.
Il est possible de suivre l’actualité de Cabinet d’artiste sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram @cabinetdartiste.
Un cabinet médical transformé en mini «galerie d’art» : tel est le défi que s’est lancée l’association «Cabinet d’artiste» qui transforme les salles d’attente de cabinets médicaux en mini-galerie d’art. L’une des co-fondatrices de l’association, Glenn Saliba, ostéopathe d’origine libanaise, a concrétisé ce projet dans son propre cabinet, situé au 15ᵉ arrondissement de Paris, pour aménager diverses expositions temporaires d’œuvres d’artistes, notamment celles d’artistes libanais.
Dans une interview express à Ici Beyrouth, Glenn Saliba explique que le projet est né d’un simple questionnement sur la visibilité dont bénéficient des œuvres d’art en période de confinement. « Les seuls lieux très fréquentés lors d’une crise sanitaire sont les cabinets médicaux », relève-t-elle. Elle monte alors le projet Cabinet d’artiste avec une amie médiatrice culturelle, Blanche, et commence par exposer dans trois cabinets médicaux différents à Meudon.
«Les œuvres d’art ne sont pas seulement des objets de décoration mais des œuvres portant un message essentiel à communiquer, souligne Mme Saliba. Le médecin rencontre donc l’artiste afin de discuter de son ou de ses œuvre(s) et obtenir ainsi toutes les informations nécessaires pour en parler à ses patients. Les œuvres sont aussi disponibles à la vente.»
L’ostéopathe explique à Ici Beyrouth l’intérêt que portent ses patients à l’art, ce qui la pousse à poursuivre ce projet en proposant, en plus des petites expositions temporaires, des ateliers, des conférences, des tables- ronde, etc. « Beaucoup de patients sont sensibles à l’art, pour moi, ça fait partie de leur bien-être», souligne Glenn Saliba.
Les œuvres de plusieurs artistes libanais sont exposées dans le cadre du projet lancé par l'association "Cabinet d'artiste'
Immersion dans la culture
à travers le corps
Tous les types d’œuvres d’art peuvent être exposés dans le cadre de ce projet (peintures, vidéos, photos...). La première exposition intitulée «Liban Inspire» exposait du 22 mars au 1er juin 2022 les photographies des artistes Joséphine Bichareil et Yara Haber. Deux artistes partageant une même vision et portant une attention toute particulière à la nature et à l’environnement, surtout au Liban. Dans le cadre de cette exposition, Cabinet d’artiste a organisé trois ateliers le dimanche 26 juin, intitulés «Atelier Danse Orientale», animés par la danseuse libanaise Yara Nouna pour une immersion dans la culture libanaise à travers le corps.
Avec l’artiste Pénélope Maracadé, c’est une installation vidéo que propose d’exposer le Cabinet d’artiste. Cette installation sous le thème du «lâcher prise, de l’improvisation et de l’exploration corporelle», est composée de six écrans dont chacun présente un atelier dans le but de développer l'intelligence corporelle.
Sensibiliser les patients à l'art
L’effet thérapeutique de la peinture
Actuellement, une exposition intitulée «Liban Art Thérapie» présente des peintures de l’artiste libanaise Lea Nasnas Chami, qui ouvre une porte sur son univers pour comprendre l’effet thérapeutique qu’a eu la peinture sur elle. C’est à travers des couleurs vibrantes, bleutées ou métalliques qu’elle laisse son enfant intérieur, surnommé «Ley», s’exprimer. « Je suis hyper sensible, et peindre apaise le tumulte intérieur », explique Lea Nasnas dans une courte interview à Ici Beyrouth. Son style, elle le surnomme «art-émotion».
Ce projet Cabinet d’artiste, très prometteur, permet d’opérer une rencontre subtile et intéressante entre l’art et la science, et de rendre ainsi l’expérience médicale plus agréable. Plusieurs projets sont en cours dans ce cadre.
Il est possible de suivre l’actualité de Cabinet d’artiste sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram @cabinetdartiste.
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