Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre le très controversé nouveau gouvernement de Netanyahu. Chassé du pouvoir en 2021 et désormais de retour, Benjamin Netanyahu a dû faire d'énormes concessions pour former une coalition faite d'ultras de tous les bords. Outre sa volonté d'acquérir une immunité qui pourra le protéger dans les multiples affaires de corruption, le Premier ministre ne se fera pas prier pour faire passer des lois en faveur de la colonisation.
Inculpé pour corruption, Netanyahu dirige le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël.
Plusieurs milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre le nouveau gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu, le plus à droite de l'histoire du pays.
"Dégage", "Ensemble contre le fascisme et l'apartheid", "Démocratie en danger", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants descendus dans les rues du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les ministres ultraorthodoxes suscitent déjà des inquiétudes dans la communauté LGBT.
Vainqueur des législatives du 1er novembre, M. Netanyahu, inculpé pour corruption, a pris la tête le 29 décembre d'un gouvernement formé avec des partis d'extrême droite et ultra-orthodoxes, dont certains ténors ont été nommés à des postes-clés.
"Je suis venu ici aujourd'hui avec des milliers de personnes. C'est la première fois mais (le mouvement) va durer car nous avons un problème, des extrémistes sont en train de déployer leurs forces alors qu'ils ne représentent pas la majorité" de la population, a dit Omer, un manifestant qui travaille à Tel-Aviv dans le secteur de la high-tech.
Des manifestants comparent Netanyahu et ses ministres à Poutine, Viktor Orban ou Trump, alors qu'une photo du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, est frappée du sigle des SS.
La nouvelle équipe ministérielle a déjà fait part de ses intentions, entre autres, de poursuivre la colonisation dans les Territoires palestiniens, de mener des réformes qui suscitent des inquiétudes dans la communauté LGBT notamment et de ses intentions de réformer le système judiciaire.
Une réforme controversée, présentée mercredi à la presse, prévoit l'introduction d'une clause dite "dérogatoire" qui permettrait au Parlement, avec un vote à la majorité simple, d'annuler une décision de la Cour suprême.
Un manifestant dénonce le fascisme de Netanyahu et de ses ministres d'extrême droite, "dangereux pour la paix mondiale"
"Nous ne voulons pas voir notre démocratie disparaître et la Cour suprême être détruite. Nous voulons que le gouvernement soit contrôlé", a affirmé à l'AFP Assaf, un avocat, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille.
Outre les drapeaux israéliens ou aux couleurs de l'arc-en-ciel, les protestataires à Tel-Aviv ont également ressorti les t-shirts et banderoles barrés de la mention "Crime minister" ("ministre du crime") en référence à l'inculpation de Benjamin Netanyahu pour corruption dans une série d'affaires.
La jeunesse urbaine israélienne adhère en nombre aux partis de gauche et autres formations progressistes.
Ce slogan avait été largement repris lors d'un mouvement de contestation anti-Netanyahu qui avait vu, à partir de 2020 et pendant des mois, des Israéliens se réunir chaque semaine les samedis soirs pour réclamer le départ de celui qui a déjà été en poste de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021.
Le chef du Likoud avait été éjecté du pouvoir en juin 2021 par une coalition hétéroclite mise sur pied pour le chasser, mais avait promis de revenir aux affaires.
Avec AFP
Inculpé pour corruption, Netanyahu dirige le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël.
Plusieurs milliers d'Israéliens ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv contre le nouveau gouvernement dirigé par Benjamin Netanyahu, le plus à droite de l'histoire du pays.
"Dégage", "Ensemble contre le fascisme et l'apartheid", "Démocratie en danger", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par des manifestants descendus dans les rues du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les ministres ultraorthodoxes suscitent déjà des inquiétudes dans la communauté LGBT.
Vainqueur des législatives du 1er novembre, M. Netanyahu, inculpé pour corruption, a pris la tête le 29 décembre d'un gouvernement formé avec des partis d'extrême droite et ultra-orthodoxes, dont certains ténors ont été nommés à des postes-clés.
"Je suis venu ici aujourd'hui avec des milliers de personnes. C'est la première fois mais (le mouvement) va durer car nous avons un problème, des extrémistes sont en train de déployer leurs forces alors qu'ils ne représentent pas la majorité" de la population, a dit Omer, un manifestant qui travaille à Tel-Aviv dans le secteur de la high-tech.
Des manifestants comparent Netanyahu et ses ministres à Poutine, Viktor Orban ou Trump, alors qu'une photo du fondateur du sionisme, Theodor Herzl, est frappée du sigle des SS.
La nouvelle équipe ministérielle a déjà fait part de ses intentions, entre autres, de poursuivre la colonisation dans les Territoires palestiniens, de mener des réformes qui suscitent des inquiétudes dans la communauté LGBT notamment et de ses intentions de réformer le système judiciaire.
Une réforme controversée, présentée mercredi à la presse, prévoit l'introduction d'une clause dite "dérogatoire" qui permettrait au Parlement, avec un vote à la majorité simple, d'annuler une décision de la Cour suprême.
Un manifestant dénonce le fascisme de Netanyahu et de ses ministres d'extrême droite, "dangereux pour la paix mondiale"
"Nous ne voulons pas voir notre démocratie disparaître et la Cour suprême être détruite. Nous voulons que le gouvernement soit contrôlé", a affirmé à l'AFP Assaf, un avocat, qui n'a pas souhaité donner son nom de famille.
Outre les drapeaux israéliens ou aux couleurs de l'arc-en-ciel, les protestataires à Tel-Aviv ont également ressorti les t-shirts et banderoles barrés de la mention "Crime minister" ("ministre du crime") en référence à l'inculpation de Benjamin Netanyahu pour corruption dans une série d'affaires.
La jeunesse urbaine israélienne adhère en nombre aux partis de gauche et autres formations progressistes.
Ce slogan avait été largement repris lors d'un mouvement de contestation anti-Netanyahu qui avait vu, à partir de 2020 et pendant des mois, des Israéliens se réunir chaque semaine les samedis soirs pour réclamer le départ de celui qui a déjà été en poste de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021.
Le chef du Likoud avait été éjecté du pouvoir en juin 2021 par une coalition hétéroclite mise sur pied pour le chasser, mais avait promis de revenir aux affaires.
Avec AFP
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