La justice iranienne à condamné quatre manifestants à des peines allant de un à 10 ans de prison pour incitation à la grève ce 9 janvier. Les quatre condamnés, qui ne sont pas liés au secteur des transports, avaient appelé les chauffeurs de taxi à faire grève début décembre, dans un contexte de manifestations anti-régime, après la mort de Mahsa Amini en septembre.
Quatre Iraniens ont été condamnés à des peines allant de un à 10 ans de prison pour avoir notamment incité à la grève lors du mouvement de contestation lié à la mort de Mahsa Amini, a annoncé dimanche une source officielle.
C'est la première fois que la justice prononce des condamnations pour incitation à la grève lors des protestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans décédée après son arrestation par la police des mœurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays pour les femmes.
Les quatre condamnés avaient voulu inciter les chauffeurs de taxi à faire grève en décembre (AFP)
Le 5 décembre, des appels à une grève de trois jours ont été lancés par des militants sur les réseaux sociaux en soutien à la contestation.
Après cet appel, les quatre personnes ont été condamnées en première instance à la prison principalement "pour avoir incité des chauffeurs à faire grève en décembre" dans la province de Hormozgan (sud), a indiqué le chef de l'Autorité judiciaire de cette province, Mojtaba Ghahramani.
"Un accusé a été condamné à dix ans de prison, un autre à cinq ans pour avoir également formé un groupe dans le but de troubler la sécurité et deux autres à un an de prison et à payer des dommages pour avoir brisé les vitres des camions", a-t-il ajouté, cité par l'organe de la justice Mizan Online.
"Aucun des prévenus n'est chauffeur et ils n'ont aucun rapport avec le secteur du transport", a-t-il affirmé.
Les quatre Iraniens, dont l'identité n'a pas été précisée, peuvent faire appel.
Depuis le début de l'année, deux manifestants, Mohammad Mahdi Karami et Seyyed Mohammad Hosseini, ont déjà été exécutés (AFP)
Selon l'agence de presse Ilna, proche des milieux ouvriers, M. Ghahramani avait fait état de l’échec des "appels à la grève des chauffeurs des camions" lancés par des "éléments hostiles à la République islamique d'Iran".
Ces deniers mois, les militants ont appelé à plusieurs reprises à la grève.
Les responsables iraniens qualifient généralement les protestations d'"émeutes" encouragées par des pays et des organisations hostiles.
Quatre Iraniens ont été exécutés pour des attaques contre les forces de sécurité durant les manifestations.
Avec AFP
Quatre Iraniens ont été condamnés à des peines allant de un à 10 ans de prison pour avoir notamment incité à la grève lors du mouvement de contestation lié à la mort de Mahsa Amini, a annoncé dimanche une source officielle.
C'est la première fois que la justice prononce des condamnations pour incitation à la grève lors des protestations déclenchées par la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans décédée après son arrestation par la police des mœurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays pour les femmes.
Les quatre condamnés avaient voulu inciter les chauffeurs de taxi à faire grève en décembre (AFP)
Le 5 décembre, des appels à une grève de trois jours ont été lancés par des militants sur les réseaux sociaux en soutien à la contestation.
Après cet appel, les quatre personnes ont été condamnées en première instance à la prison principalement "pour avoir incité des chauffeurs à faire grève en décembre" dans la province de Hormozgan (sud), a indiqué le chef de l'Autorité judiciaire de cette province, Mojtaba Ghahramani.
"Un accusé a été condamné à dix ans de prison, un autre à cinq ans pour avoir également formé un groupe dans le but de troubler la sécurité et deux autres à un an de prison et à payer des dommages pour avoir brisé les vitres des camions", a-t-il ajouté, cité par l'organe de la justice Mizan Online.
"Aucun des prévenus n'est chauffeur et ils n'ont aucun rapport avec le secteur du transport", a-t-il affirmé.
Les quatre Iraniens, dont l'identité n'a pas été précisée, peuvent faire appel.
Depuis le début de l'année, deux manifestants, Mohammad Mahdi Karami et Seyyed Mohammad Hosseini, ont déjà été exécutés (AFP)
Selon l'agence de presse Ilna, proche des milieux ouvriers, M. Ghahramani avait fait état de l’échec des "appels à la grève des chauffeurs des camions" lancés par des "éléments hostiles à la République islamique d'Iran".
Ces deniers mois, les militants ont appelé à plusieurs reprises à la grève.
Les responsables iraniens qualifient généralement les protestations d'"émeutes" encouragées par des pays et des organisations hostiles.
Quatre Iraniens ont été exécutés pour des attaques contre les forces de sécurité durant les manifestations.
Avec AFP
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