©Chaque sculpture symbolise un site libanais bien connu
Sous l’égide du ministère de la Culture le jeune artiste libanais Marc Keyrouz a organisé dans la cour de la bibliothèque nationale de Sanayeh une exposition pas comme les autres: celle de sculptures métalliques illustrant un certain «langage», plus précisément des symboles représentant, chacun, l’un des six sites et lieux touristiques les plus connus du Liban. Un voyage à la fois mystérieux, historique et artistique que propose donc l’artiste calligraphe, designer, photographe et directeur artistique Marc Keyrouz.
Marc Keyrouz est un nom à retenir, à l’instar du nombre «55», le nom donné à une sorte de «langage» dont il est le seul créateur et décrypteur. Ce jeune artiste aux multiples casquettes a créé en 2015, suite à un évènement important qui le marque et dont il ne parle pas, une sorte de «langage» qui lui permet d’exprimer ce que les mots ne peuvent lui permettre d’exprimer.
Fasciné par les symboles, et plus particulièrement le concept qui consiste à cacher une puissante signification dans une forme, il en fait sa force et sa source de création. "Tout ce que vous voyez ici est une histoire que nous devons livrer, le langage n'est pas encore déchiffré par le public, mais il promet de véhiculer une euphonie dans l'esprit de notre unité", explique Marc.
C’est sa façon à lui de communiquer de manière cryptique par le biais de l'art visuel, de la science et de la technologie. Ce langage caché est un champ illimité d'expressions façonnées en formes et symboles relatifs à toutes les transmissions visuelles qui existent. "55 est construit sur des dessins originaux qui intègrent le plan de toute création : la psychologie des formes, le nombre d'or et la géométrie sacrée font tous partie du script de 55", ajoute-t-il.
Effectivement, c’est à travers ce langage et son souhait de partager une histoire qu’il développe le projet «Chapitre 1» qui consiste en un dessin de 6 figures dérivées de digramme scientifique et mathématique qui représentent des symboles des sites les plus représentatifs du Liban : Baalbeck, les Cèdres, la Vallée de Quadisha, Anjar, Byblos, et Tyr. Chaque figure représentant un site archéologique comprend un QR code qui fait le lien entre chaque figure et son site. Endulum correspond aux Cèdres de dieu, Hexae à la Citadelle de Anjar, Um à la Vallée de Qadicha, Luv à la Citadelle de Byblos, Puor à l’Hippodrome de Tyr et Ki V En aux ruines de Baalbeck.
L'artiste Marc Keyrouz, de profil
C’est dans la cour de la Bibliothèque nationale de Sanayeh relevant du ministère de la Culture qu’a eu lieu lundi, 9 janvier, l’inauguration de l’exposition de ces 6 figures. Chaque statue est dirigée face à la direction de la localisation du site qu’elle représente. Ainsi, en faisant face à l’une des statuts on fait face aussi à l’un des lieux symboliques du Liban, et donc aux sites archéologiques correspondant à chaque statue. Ces 6 symboles sont connectés entre eux en un seul lieu, Beyrouth, créant ainsi une sorte de portail, un accès simple entre Beyrouth et le site archéologique.
Le concept du musée à l’intérieur d’un musée se détermine par les 6 musées correspondant aux 6 sites réduits en 6 symboles et dans une même localisation, Beyrouth. Dans une vidéo explicative et en scannant les QR codes correspondant à chaque figure, l’artiste nous explique la signification historique mais aussi psychologique de chacune d’entre elles, sans pour autant décrypter son langage. Pour les découvrir il suffit de scanner les QR codes ci-dessous :
Marc Keyrouz est un nom à retenir, à l’instar du nombre «55», le nom donné à une sorte de «langage» dont il est le seul créateur et décrypteur. Ce jeune artiste aux multiples casquettes a créé en 2015, suite à un évènement important qui le marque et dont il ne parle pas, une sorte de «langage» qui lui permet d’exprimer ce que les mots ne peuvent lui permettre d’exprimer.
Fasciné par les symboles, et plus particulièrement le concept qui consiste à cacher une puissante signification dans une forme, il en fait sa force et sa source de création. "Tout ce que vous voyez ici est une histoire que nous devons livrer, le langage n'est pas encore déchiffré par le public, mais il promet de véhiculer une euphonie dans l'esprit de notre unité", explique Marc.
C’est sa façon à lui de communiquer de manière cryptique par le biais de l'art visuel, de la science et de la technologie. Ce langage caché est un champ illimité d'expressions façonnées en formes et symboles relatifs à toutes les transmissions visuelles qui existent. "55 est construit sur des dessins originaux qui intègrent le plan de toute création : la psychologie des formes, le nombre d'or et la géométrie sacrée font tous partie du script de 55", ajoute-t-il.
Effectivement, c’est à travers ce langage et son souhait de partager une histoire qu’il développe le projet «Chapitre 1» qui consiste en un dessin de 6 figures dérivées de digramme scientifique et mathématique qui représentent des symboles des sites les plus représentatifs du Liban : Baalbeck, les Cèdres, la Vallée de Quadisha, Anjar, Byblos, et Tyr. Chaque figure représentant un site archéologique comprend un QR code qui fait le lien entre chaque figure et son site. Endulum correspond aux Cèdres de dieu, Hexae à la Citadelle de Anjar, Um à la Vallée de Qadicha, Luv à la Citadelle de Byblos, Puor à l’Hippodrome de Tyr et Ki V En aux ruines de Baalbeck.
L'artiste Marc Keyrouz, de profil
C’est dans la cour de la Bibliothèque nationale de Sanayeh relevant du ministère de la Culture qu’a eu lieu lundi, 9 janvier, l’inauguration de l’exposition de ces 6 figures. Chaque statue est dirigée face à la direction de la localisation du site qu’elle représente. Ainsi, en faisant face à l’une des statuts on fait face aussi à l’un des lieux symboliques du Liban, et donc aux sites archéologiques correspondant à chaque statue. Ces 6 symboles sont connectés entre eux en un seul lieu, Beyrouth, créant ainsi une sorte de portail, un accès simple entre Beyrouth et le site archéologique.
Le concept du musée à l’intérieur d’un musée se détermine par les 6 musées correspondant aux 6 sites réduits en 6 symboles et dans une même localisation, Beyrouth. Dans une vidéo explicative et en scannant les QR codes correspondant à chaque figure, l’artiste nous explique la signification historique mais aussi psychologique de chacune d’entre elles, sans pour autant décrypter son langage. Pour les découvrir il suffit de scanner les QR codes ci-dessous :
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