Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) n’a pas pu se réunir jeudi matin, faute de quorum, quatre juges seulement s’étant présentés au Palais de justice. Il s’agit des magistrats qui avaient convoqué la réunion, Habib Mezher, Dani Chibli, Mireille Haddad et Elias Richa.
Ces derniers avaient pris leur initiative en se basant sur l’article 6 de la loi d’organisation des tribunaux judiciaires, pour « préserver le bon fonctionnement de la justice, assurer la régularité du travail du service public et veiller à garantir l’intérêt de tous les justiciables ».
Une initiative qui cache surtout une volonté de nommer un juge suppléant à Tarek Bitar, en charge de l’instruction de l’enquête sur l’explosion du 4 août au port de Beyrouth, mais qui s’est retrouvé incapable de poursuivre sa mission à cause d’une cascade de recours de tous genres contre lui, présentés notamment par les hommes politiques et les responsables administratifs mis en cause dans le cadre de l’enquête. Elle intervient alors qu’un juge d’instruction français est attendu à Beyrouth, la semaine prochaine normalement, pour suivre l’état d’avancement de l’instruction. Or celle-ci reste bloquée, en raison du bras-de-fer politico-judiciaire autour de cette affaire.
L’initiative des quatre magistrats tend non pas à débloquer l’enquête en insistant sur le respect des procédures légales, afin de la soustraire aux interventions politiques, mais à consacrer ce blocage en optant pour des solutions alternatives. La nomination d’un suppléant à Tarek Bitar, soutenue par Amal, le Hezbollah et le CPL fait partie de ces solutions contestées, entre autres, par le président du CSM, Souheil Abboud. Les trois partis assurent une couverture politique à des individus dont la responsabilité administrative a été retenue dans le cadre de l’enquête, notamment les anciens ministres Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter (Amal) et l’ancien directeur général des douanes, Badri Daher.
Souheil Abboud a ainsi décidé mercredi de ne pas assister à la réunion de jeudi. Lui-même se trouve d’ailleurs dans le collimateur des forces politiques qui essaient de peser de tout leur poids pour une dilution des responsabilités dans l’affaire du port.
Ces derniers avaient pris leur initiative en se basant sur l’article 6 de la loi d’organisation des tribunaux judiciaires, pour « préserver le bon fonctionnement de la justice, assurer la régularité du travail du service public et veiller à garantir l’intérêt de tous les justiciables ».
Une initiative qui cache surtout une volonté de nommer un juge suppléant à Tarek Bitar, en charge de l’instruction de l’enquête sur l’explosion du 4 août au port de Beyrouth, mais qui s’est retrouvé incapable de poursuivre sa mission à cause d’une cascade de recours de tous genres contre lui, présentés notamment par les hommes politiques et les responsables administratifs mis en cause dans le cadre de l’enquête. Elle intervient alors qu’un juge d’instruction français est attendu à Beyrouth, la semaine prochaine normalement, pour suivre l’état d’avancement de l’instruction. Or celle-ci reste bloquée, en raison du bras-de-fer politico-judiciaire autour de cette affaire.
L’initiative des quatre magistrats tend non pas à débloquer l’enquête en insistant sur le respect des procédures légales, afin de la soustraire aux interventions politiques, mais à consacrer ce blocage en optant pour des solutions alternatives. La nomination d’un suppléant à Tarek Bitar, soutenue par Amal, le Hezbollah et le CPL fait partie de ces solutions contestées, entre autres, par le président du CSM, Souheil Abboud. Les trois partis assurent une couverture politique à des individus dont la responsabilité administrative a été retenue dans le cadre de l’enquête, notamment les anciens ministres Ali Hassan Khalil et Ghazi Zeaïter (Amal) et l’ancien directeur général des douanes, Badri Daher.
Souheil Abboud a ainsi décidé mercredi de ne pas assister à la réunion de jeudi. Lui-même se trouve d’ailleurs dans le collimateur des forces politiques qui essaient de peser de tout leur poids pour une dilution des responsabilités dans l’affaire du port.
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