Le Casino du Liban a lancé le 1er décembre 2022 une plateforme de paris sportifs (www.betarabia.com). Le CDL, seule entité libanaise ayant une licence de l’Etat pour proposer ce type de services, et ce, jusqu’à fin 2026, utilise ainsi enfin son monopole.
L’industrie des paris sportifs est en pleine croissance dans le monde. S’il existe depuis longtemps sur le marché libanais des opérateurs qui opèrent sans licence, et qui sont donc illégaux, ce secteur a vu le lancement, par le Casino du Liban (CDL), le 1er décembre 2022, d’une plateforme légale, www.betarabia.com. Le CDL est la seule entité qui dispose d’une licence de l’État libanais pour proposer ce type de services, et ce, jusqu’en décembre 2026.
Les Libanais n’ont pas attendu cette plateforme pour se mettre à parier. Avant www.betarabia.com, les Libanais avaient deux canaux pour parier. D’abord, via les grandes compagnies de paris sportifs internationales, aux puissantes plateformes en ligne. Ces dernières étaient souvent bloquées par les autorités libanaises, à des fréquences plus ou moins élevées selon les périodes. Ensuite, via des opérateurs locaux, totalement illégaux, et dont le nombre allait crescendo avec les années. Ces derniers ont réglé un problème auquel étaient confrontés les parieurs libanais qui gagnaient de l’argent sur les plateformes internationales. En effet, ceux-ci se retrouvaient dans l’impossibilité de transférer leurs gains sur leurs comptes dans les banques locales qui refusaient le transfert quand le montant dépassait un certain seuil, pas très élevé. Les opérateurs locaux ont réglé ce problème en permettant aux locaux de déposer des montants en espèces et de retirer d’éventuels gains par la même modalité. Pour récupérer leurs gains auprès d'opérateurs internationaux, certains parieurs ont dû créer un compte dans une banque étrangère pour que la transaction soit acceptée. Avec le lancement de la plateforme du CDL, les Libanais peuvent désormais faire leurs jeux en toute quiétude, sans se soucier de difficultés à encaisser leurs gains.
La nouvelle plateforme du CDL répond en effet entièrement aux besoins pratiques des parieurs. Ceux-ci peuvent faire leurs jeux aussi bien en ligne que sur place au CDL. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Nassib Antoun, vice-président des opérations de Gaming au CDL, explique que «les paris peuvent être placés, quel que soit le lieu où se trouve le parieur, via nos plateformes de paiement. Les consommateurs peuvent aussi placer leurs paris en payant en espèces, exclusivement dans les locaux du Casino. Des dépôts d’argent peuvent également être effectués dans toutes les branches OMT au Liban. »
Il existe un vide juridique concernant les gains en paris sportifs dans plusieurs pays du monde, comme la France ou Chypre. Au Liban également, il n’existe pas de juridiction relative à ce type de revenus. Ainsi, Antoun explique que «les gains des parieurs ne sont pas taxés quand ils sont transférés à une banque libanaise. Si un joueur libanais ou étranger transfère ses gains à une banque à l’international, il peut être taxé en fonction de la législation fiscale du pays en question sur les gains en paris sportifs».
De solides algorithmes utilisés par le CDL
Le CDL n’a pas lésiné sur les moyens pour se doter d’une solide offre de paris sportifs, bien étudiée, avec des algorithmes susceptibles de lui générer des profits. À ce sujet, Antoun explique que «le CDL a réalisé un partenariat avec un fournisseur de cotes réputé à l’international, TGlab, qui utilise un algorithme efficace pour l’étude des cotes et des risques».
Dans l’industrie des paris sportifs, les joueurs sont perdants, pour 95 à 97% d’entre eux, tant ils font généralement face à des cotes bien étudiées. Le taux de retour aux joueurs (TRJ) est majoritairement de près de 90%, ce qui signifie que sur 100 unités pariées, en moyenne 90 reviennent aux joueurs en gains. Ainsi, les compagnies de paris sportifs internationales font généralement une marge de 10% du chiffre d’affaires.
L’analyse de la performance sportive via des statistiques avancées fait des paris sportifs une forme spéciale de jeu où, certes, il existe une part de chance, mais aussi une part d’expertise. À ce sujet, Antoun explique que «les paris sportifs sont une forme de jeu. Il faut donc prendre les précautions nécessaires pour éviter les excès. Il y a cependant une différence entre les paris sportifs et les autres formes de jeu. Dans les paris sportifs, l’issue est déterminée par la performance des athlètes, selon leurs compétences, alors que dans les autres formes de jeu, les mises sont placées sur un événement sans aucun indice sur l’issue».
[email protected]
L’industrie des paris sportifs est en pleine croissance dans le monde. S’il existe depuis longtemps sur le marché libanais des opérateurs qui opèrent sans licence, et qui sont donc illégaux, ce secteur a vu le lancement, par le Casino du Liban (CDL), le 1er décembre 2022, d’une plateforme légale, www.betarabia.com. Le CDL est la seule entité qui dispose d’une licence de l’État libanais pour proposer ce type de services, et ce, jusqu’en décembre 2026.
Les Libanais n’ont pas attendu cette plateforme pour se mettre à parier. Avant www.betarabia.com, les Libanais avaient deux canaux pour parier. D’abord, via les grandes compagnies de paris sportifs internationales, aux puissantes plateformes en ligne. Ces dernières étaient souvent bloquées par les autorités libanaises, à des fréquences plus ou moins élevées selon les périodes. Ensuite, via des opérateurs locaux, totalement illégaux, et dont le nombre allait crescendo avec les années. Ces derniers ont réglé un problème auquel étaient confrontés les parieurs libanais qui gagnaient de l’argent sur les plateformes internationales. En effet, ceux-ci se retrouvaient dans l’impossibilité de transférer leurs gains sur leurs comptes dans les banques locales qui refusaient le transfert quand le montant dépassait un certain seuil, pas très élevé. Les opérateurs locaux ont réglé ce problème en permettant aux locaux de déposer des montants en espèces et de retirer d’éventuels gains par la même modalité. Pour récupérer leurs gains auprès d'opérateurs internationaux, certains parieurs ont dû créer un compte dans une banque étrangère pour que la transaction soit acceptée. Avec le lancement de la plateforme du CDL, les Libanais peuvent désormais faire leurs jeux en toute quiétude, sans se soucier de difficultés à encaisser leurs gains.
La nouvelle plateforme du CDL répond en effet entièrement aux besoins pratiques des parieurs. Ceux-ci peuvent faire leurs jeux aussi bien en ligne que sur place au CDL. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, Nassib Antoun, vice-président des opérations de Gaming au CDL, explique que «les paris peuvent être placés, quel que soit le lieu où se trouve le parieur, via nos plateformes de paiement. Les consommateurs peuvent aussi placer leurs paris en payant en espèces, exclusivement dans les locaux du Casino. Des dépôts d’argent peuvent également être effectués dans toutes les branches OMT au Liban. »
Il existe un vide juridique concernant les gains en paris sportifs dans plusieurs pays du monde, comme la France ou Chypre. Au Liban également, il n’existe pas de juridiction relative à ce type de revenus. Ainsi, Antoun explique que «les gains des parieurs ne sont pas taxés quand ils sont transférés à une banque libanaise. Si un joueur libanais ou étranger transfère ses gains à une banque à l’international, il peut être taxé en fonction de la législation fiscale du pays en question sur les gains en paris sportifs».
De solides algorithmes utilisés par le CDL
Le CDL n’a pas lésiné sur les moyens pour se doter d’une solide offre de paris sportifs, bien étudiée, avec des algorithmes susceptibles de lui générer des profits. À ce sujet, Antoun explique que «le CDL a réalisé un partenariat avec un fournisseur de cotes réputé à l’international, TGlab, qui utilise un algorithme efficace pour l’étude des cotes et des risques».
Dans l’industrie des paris sportifs, les joueurs sont perdants, pour 95 à 97% d’entre eux, tant ils font généralement face à des cotes bien étudiées. Le taux de retour aux joueurs (TRJ) est majoritairement de près de 90%, ce qui signifie que sur 100 unités pariées, en moyenne 90 reviennent aux joueurs en gains. Ainsi, les compagnies de paris sportifs internationales font généralement une marge de 10% du chiffre d’affaires.
L’analyse de la performance sportive via des statistiques avancées fait des paris sportifs une forme spéciale de jeu où, certes, il existe une part de chance, mais aussi une part d’expertise. À ce sujet, Antoun explique que «les paris sportifs sont une forme de jeu. Il faut donc prendre les précautions nécessaires pour éviter les excès. Il y a cependant une différence entre les paris sportifs et les autres formes de jeu. Dans les paris sportifs, l’issue est déterminée par la performance des athlètes, selon leurs compétences, alors que dans les autres formes de jeu, les mises sont placées sur un événement sans aucun indice sur l’issue».
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