©Les gardiens de l'équipe de France Alphone Areola (à gauche) Hugo Lloris (au centre) et Steve Mandanda se congratulent après le quart de finale du Mondial contre l'Angleterre, le 10 décembre 2023 à Al Khor. Anne-Christine Poujoulat/AFP
La retraite internationale de Steve Mandanda annoncée samedi, cinq jours après celle du capitaine Hugo Lloris, ouvre une nouvelle ère dans les buts de l'équipe de France avec un boulevard pour Mike Maignan, amené à prendre le relais à 27 ans.
Dans la même semaine, deux monuments ont tiré un trait sur leur riche carrière en sélection, débutée en 2008 et refermée côte à côte lors de la finale du Mondial-2022 perdue contre l'Argentine (3-3 ap, 4-2 t.a.b).
"Ça permet de boucler la boucle avec Hugo: on a commencé ensemble, on termine ensemble. Je n'ai pas eu le même nombre de sélections que lui mais j'ai vécu beaucoup de choses avec lui", a déclaré le doyen Mandanda, 37 ans, au moment d'annoncer le clap de fin.
Barré par Lloris (145 sélections) dans la cage française, le gardien de Rennes est apparu sur 160 feuilles de match avec les Bleus, entre sa première cape en mai 2018 et sa dernière apparition sur le banc, le 18 décembre en finale du Mondial à Doha.
Au total, il a tout de même empilé 35 sélections au fil de deux septennats, ce qui le place au sixième rang des gardiens les plus utilisés de l'histoire des Bleus, devant Grégory Coupet.
"Plus qu'un deuxième gardien"
Mandanda a servi la France "durant seize saisons, pas toujours dans le rôle qu'il aurait souhaité. Mais il a toujours fait preuve d'un très grand professionnalisme, d'une implication totale et a toujours eu le souci de mettre le collectif en avant", a réagi le sélectionneur Didier Deschamps. "Très apprécié des joueurs et du staff, très respecté aussi, il était, aux yeux de tous, plus qu'un deuxième gardien".
De fait, il s'est imposé comme une figure tutélaire du vestiaire, avec "un rôle de grand frère pour chacun de nous", comme l'a raconté le vice-capitaine Raphaël Varane depuis le Qatar, dépeignant "une parole réconfortante, rassurante", capable de "faire le relais auprès du staff".
Le gardien né à Kinshasa, formé à Évreux et révélé au Havre, s'est invité à Doha à la faveur du forfait de Maignan, certes, mais aussi grâce au joli rebond opéré après une saison 2021-2022 où il a perdu gros: sa place de titulaire à l'OM et sa place tout court chez les Bleus.
Parti se relancer avec succès à Rennes, il a refait surface en sélection, avec un rappel en septembre suivi d'une convocation en novembre pour la Coupe du monde.
"El Fenomeno" a disputé sa 35e et ultime sélection lors du dernier match de groupe de la Coupe du monde, le 30 novembre à Doha, une défaite 1-0 contre la Tunisie lors de laquelle il est devenu le joueur le plus âgé de l'histoire sous le maillot tricolore.
Pas d'alternative à Maignan
Depuis ses débuts en mai 2008, le N.16 historique des Bleus a vécu quatre phases finales d'Euro et trois de Coupe du monde, ne manquant que le Mondial-2014 sur blessure.
"J'ai vécu des grands moments avec l'équipe de France, ç'a été pour moi un privilège et un bonheur de passer tous ces moments. Mais à 37 ans je pense que c'est le bon moment" pour céder la place, d'autant que "des jeunes arrivent derrière avec beaucoup de qualités", a-t-il affirmé samedi.
Le départ de Lloris et Mandanda, champions du monde 2018, laisse un vide que Deschamps va devoir combler d'ici la reprise le 24 mars contre les Pays-Bas en ouverture des qualifications pour l'Euro-2024.
La relève sera assurée par Maignan (5 sélections), le gardien de l'AC Milan, international depuis 2019 et qui offre toutes les garanties sportives pour devenir N.1. A moins que ses soucis physiques, qui lui ont fait manquer le Mondial, ne viennent perturber sa prive de pouvoir.
Derrière Maignan, titulaire dans un grand club et en Ligue des champions, d'autres gardiens français apparaissent (Alphonse Areola, Alban Lafont, Illan Meslier...) mais aucun ne semble pour l'heure en mesure de s'imposer chez les Bleus.
Dans la même semaine, deux monuments ont tiré un trait sur leur riche carrière en sélection, débutée en 2008 et refermée côte à côte lors de la finale du Mondial-2022 perdue contre l'Argentine (3-3 ap, 4-2 t.a.b).
"Ça permet de boucler la boucle avec Hugo: on a commencé ensemble, on termine ensemble. Je n'ai pas eu le même nombre de sélections que lui mais j'ai vécu beaucoup de choses avec lui", a déclaré le doyen Mandanda, 37 ans, au moment d'annoncer le clap de fin.
Barré par Lloris (145 sélections) dans la cage française, le gardien de Rennes est apparu sur 160 feuilles de match avec les Bleus, entre sa première cape en mai 2018 et sa dernière apparition sur le banc, le 18 décembre en finale du Mondial à Doha.
Au total, il a tout de même empilé 35 sélections au fil de deux septennats, ce qui le place au sixième rang des gardiens les plus utilisés de l'histoire des Bleus, devant Grégory Coupet.
"Plus qu'un deuxième gardien"
Mandanda a servi la France "durant seize saisons, pas toujours dans le rôle qu'il aurait souhaité. Mais il a toujours fait preuve d'un très grand professionnalisme, d'une implication totale et a toujours eu le souci de mettre le collectif en avant", a réagi le sélectionneur Didier Deschamps. "Très apprécié des joueurs et du staff, très respecté aussi, il était, aux yeux de tous, plus qu'un deuxième gardien".
De fait, il s'est imposé comme une figure tutélaire du vestiaire, avec "un rôle de grand frère pour chacun de nous", comme l'a raconté le vice-capitaine Raphaël Varane depuis le Qatar, dépeignant "une parole réconfortante, rassurante", capable de "faire le relais auprès du staff".
Le gardien né à Kinshasa, formé à Évreux et révélé au Havre, s'est invité à Doha à la faveur du forfait de Maignan, certes, mais aussi grâce au joli rebond opéré après une saison 2021-2022 où il a perdu gros: sa place de titulaire à l'OM et sa place tout court chez les Bleus.
Parti se relancer avec succès à Rennes, il a refait surface en sélection, avec un rappel en septembre suivi d'une convocation en novembre pour la Coupe du monde.
"El Fenomeno" a disputé sa 35e et ultime sélection lors du dernier match de groupe de la Coupe du monde, le 30 novembre à Doha, une défaite 1-0 contre la Tunisie lors de laquelle il est devenu le joueur le plus âgé de l'histoire sous le maillot tricolore.
Pas d'alternative à Maignan
Depuis ses débuts en mai 2008, le N.16 historique des Bleus a vécu quatre phases finales d'Euro et trois de Coupe du monde, ne manquant que le Mondial-2014 sur blessure.
"J'ai vécu des grands moments avec l'équipe de France, ç'a été pour moi un privilège et un bonheur de passer tous ces moments. Mais à 37 ans je pense que c'est le bon moment" pour céder la place, d'autant que "des jeunes arrivent derrière avec beaucoup de qualités", a-t-il affirmé samedi.
Le départ de Lloris et Mandanda, champions du monde 2018, laisse un vide que Deschamps va devoir combler d'ici la reprise le 24 mars contre les Pays-Bas en ouverture des qualifications pour l'Euro-2024.
La relève sera assurée par Maignan (5 sélections), le gardien de l'AC Milan, international depuis 2019 et qui offre toutes les garanties sportives pour devenir N.1. A moins que ses soucis physiques, qui lui ont fait manquer le Mondial, ne viennent perturber sa prive de pouvoir.
Derrière Maignan, titulaire dans un grand club et en Ligue des champions, d'autres gardiens français apparaissent (Alphonse Areola, Alban Lafont, Illan Meslier...) mais aucun ne semble pour l'heure en mesure de s'imposer chez les Bleus.
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