Une patrouille de la Sécurité de l’État a reçu lundi l’ordre de muter le jeune activiste Peter Bou Saab, dont le frère Joe a été tué dans la double explosion du 4 août 2022, pour un nouvel interrogatoire au poste de la Sécurité de l’Etat à Ramlet el-Baïda.
Il fait partie des onze proches des victimes à avoir été interrogés lundi matin par la police judiciaire à la caserne Barbar el- Khazen à Verdun (Beyrouth) sur le sit-in sous tension qu'ils avaient observé lundi dernier devant le Palais de Justice de Beyrouth.
Mais il est également visé depuis samedi par un mandat de recherche délivré par l’avocat général près le parquet d’appel de Beyrouth, le juge Zaher Hamadé, pour une affaire distincte, liée à des propos tenus jeudi dans le cadre d’une émission télévisée. Cette affaire a valu à William Noun, dont le frère a également été tué dans la double explosion au port, d’être interpellé en fin de semaine par la Sécurité de l’Etat. Peter Bou Saab n’ayant pas été dûment notifié du mandat d’amener, selon ses avocats, il ne s’était pas rendu à l'interrogatoire au poste de la Sécurité de l’Etat.
Craignant que son transfert lundi de la caserne de Verdun au poste de Ramlet el-Baïda ne se prolonge, les dix autres proches des victimes, interrogés à Verdun et que le juge Hamadé a décidé de libérer, ont décidé quand même de ne pas quitter la caserne, avant la remise en liberté de Peter Bou Saab.
Il fait partie des onze proches des victimes à avoir été interrogés lundi matin par la police judiciaire à la caserne Barbar el- Khazen à Verdun (Beyrouth) sur le sit-in sous tension qu'ils avaient observé lundi dernier devant le Palais de Justice de Beyrouth.
Mais il est également visé depuis samedi par un mandat de recherche délivré par l’avocat général près le parquet d’appel de Beyrouth, le juge Zaher Hamadé, pour une affaire distincte, liée à des propos tenus jeudi dans le cadre d’une émission télévisée. Cette affaire a valu à William Noun, dont le frère a également été tué dans la double explosion au port, d’être interpellé en fin de semaine par la Sécurité de l’Etat. Peter Bou Saab n’ayant pas été dûment notifié du mandat d’amener, selon ses avocats, il ne s’était pas rendu à l'interrogatoire au poste de la Sécurité de l’Etat.
Craignant que son transfert lundi de la caserne de Verdun au poste de Ramlet el-Baïda ne se prolonge, les dix autres proches des victimes, interrogés à Verdun et que le juge Hamadé a décidé de libérer, ont décidé quand même de ne pas quitter la caserne, avant la remise en liberté de Peter Bou Saab.
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