©Le meurtre de David Amess, député depuis 1983, a ravivé le traumatisme de l'assassinat de l'élue travailliste Jo Cox en juin 2016. (Photo by Stefan Rousseau / POOL / AFP)
L'homme de 25 ans arrêté après la mort du député britannique David Amess, poignardé en octobre lors d'une permanence parlementaire, a plaidé mardi non coupable de meurtre et de préparation d'actes terroristes.
Ce drame avait bouleversé le pays, rappelant le traumatisme de l'assassinat de la députée travailliste Jo Cox en juin 2016 par un extrémiste de droite, juste avant le référendum du Brexit.
Ali Harbi Ali est accusé d'avoir tué à coups de couteau le 15 octobre David Amess, député conservateur de 69 ans et père de cinq enfants, alors que celui-ci s'entretenait avec ses administrés dans une église méthodiste à Leigh-on-Sea, à environ 60 kilomètres à l'est de Londres.
Le suspect est aussi accusé de préparation d'actes de terrorisme entre le 1er mai 2019 et le 28 septembre 2021.
Le jeune homme a comparu mardi devant la cour de l'Old Bailey, à Londres, qui juge les affaires criminelles.
Lors d'une audience d'une trentaine de minutes, Ali Harbi Ali, qui était vêtu d'un sweat-shirt bleu et d'un pantalon de jogging gris, les bras croisés et le visage recouvert d'un masque, ne s'est exprimé que pour confirmer son identité et a indiqué qu'il plaidait non coupable.
Il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès qui doit débuter le 21 mars.
Traumatisme du meurtre de Jo Cox
Arrêté sur les lieux du meurtre, Ali Harbi Ali est né et a grandi à Londres dans une famille d'origine somalienne. Il avait, selon les médias britanniques, suivi brièvement un programme de lutte contre la radicalisation, sans être considéré comme à risque par les services de sécurité.
La police avait évoqué "une motivation potentielle liée à l'extrémisme islamiste", tandis que le parquet avait fait état de "motivations à la fois religieuses et idéologiques".
Le Royaume-Uni a connu plusieurs attaques jihadistes au couteau ces dernières années, certaines revendiquées par le groupe État islamique. Aucune revendication n'a été rendue publique depuis la mort de David Amess.
Un mois après le meurtre de David Amess et au lendemain de l'explosion d'un taxi devant un hôpital de Liverpool (nord de l'Angleterre), considérée par la police comme étant un attentat, le gouvernement avait relevé à "grave" le niveau de la menace terroriste sur le sol britannique.
Le meurtre de David Amess, député depuis 1983, a ravivé le traumatisme de l'assassinat de l'élue travailliste Jo Cox en juin 2016.
La députée de 41 ans avait été tuée de plusieurs balles et coups de couteau par un extrémiste de droite, Thomas Mair, 53 ans, une semaine avant le référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne.
Ces deux drames ont suscité des appels à renforcer la sécurité des élus et à apaiser un débat politique électrique ces dernières années, notamment depuis les échanges autour du Brexit.
Après le meurtre de David Amess, sa famille avait appelé à "mettre de côté la haine et travailler à l'unité", soulignant que le député était un "homme de paix".
Plusieurs de ses collègues parlementaires ont témoigné avoir reçu des menaces de mort qui leur ont fait, pour certains, envisager de quitter la politique.
En Irlande, un Britannique a été inculpé début novembre après avoir été arrêté par la police et "soupçonné d'avoir proféré des menaces à l'encontre d'une personne en dehors de cette juridiction". Selon les médias, il avait menacé de mort une députée de son pays.
Par Pauline FROISSART (AFP)
Ce drame avait bouleversé le pays, rappelant le traumatisme de l'assassinat de la députée travailliste Jo Cox en juin 2016 par un extrémiste de droite, juste avant le référendum du Brexit.
Ali Harbi Ali est accusé d'avoir tué à coups de couteau le 15 octobre David Amess, député conservateur de 69 ans et père de cinq enfants, alors que celui-ci s'entretenait avec ses administrés dans une église méthodiste à Leigh-on-Sea, à environ 60 kilomètres à l'est de Londres.
Le suspect est aussi accusé de préparation d'actes de terrorisme entre le 1er mai 2019 et le 28 septembre 2021.
Le jeune homme a comparu mardi devant la cour de l'Old Bailey, à Londres, qui juge les affaires criminelles.
Lors d'une audience d'une trentaine de minutes, Ali Harbi Ali, qui était vêtu d'un sweat-shirt bleu et d'un pantalon de jogging gris, les bras croisés et le visage recouvert d'un masque, ne s'est exprimé que pour confirmer son identité et a indiqué qu'il plaidait non coupable.
Il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès qui doit débuter le 21 mars.
Traumatisme du meurtre de Jo Cox
Arrêté sur les lieux du meurtre, Ali Harbi Ali est né et a grandi à Londres dans une famille d'origine somalienne. Il avait, selon les médias britanniques, suivi brièvement un programme de lutte contre la radicalisation, sans être considéré comme à risque par les services de sécurité.
La police avait évoqué "une motivation potentielle liée à l'extrémisme islamiste", tandis que le parquet avait fait état de "motivations à la fois religieuses et idéologiques".
Le Royaume-Uni a connu plusieurs attaques jihadistes au couteau ces dernières années, certaines revendiquées par le groupe État islamique. Aucune revendication n'a été rendue publique depuis la mort de David Amess.
Un mois après le meurtre de David Amess et au lendemain de l'explosion d'un taxi devant un hôpital de Liverpool (nord de l'Angleterre), considérée par la police comme étant un attentat, le gouvernement avait relevé à "grave" le niveau de la menace terroriste sur le sol britannique.
Le meurtre de David Amess, député depuis 1983, a ravivé le traumatisme de l'assassinat de l'élue travailliste Jo Cox en juin 2016.
La députée de 41 ans avait été tuée de plusieurs balles et coups de couteau par un extrémiste de droite, Thomas Mair, 53 ans, une semaine avant le référendum britannique sur l'appartenance à l'Union européenne.
Ces deux drames ont suscité des appels à renforcer la sécurité des élus et à apaiser un débat politique électrique ces dernières années, notamment depuis les échanges autour du Brexit.
Après le meurtre de David Amess, sa famille avait appelé à "mettre de côté la haine et travailler à l'unité", soulignant que le député était un "homme de paix".
Plusieurs de ses collègues parlementaires ont témoigné avoir reçu des menaces de mort qui leur ont fait, pour certains, envisager de quitter la politique.
En Irlande, un Britannique a été inculpé début novembre après avoir été arrêté par la police et "soupçonné d'avoir proféré des menaces à l'encontre d'une personne en dehors de cette juridiction". Selon les médias, il avait menacé de mort une députée de son pays.
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