Le secrétaire-général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré mardi soir que la formation pro-iranienne participera à la réunion du Conseil des ministres, prévue mercredi.
Dans une intervention télévisée à l’occasion de la remise du "prix littéraire" de la "Résistance du commandant des brigades iraniennes d’el-Qods (Jérusalem), Kassem Soleimani", le leader du parti chiite a insisté sur la constitutionnalité de la réunion du cabinet, mercredi. "Nous estimons que cette séance gouvernementale est constitutionnelle, d’autant qu’elle est axée sur la crise de l’électricité, qui est d’une urgence capitale car elle impacte directement la vie des Libanais", a souligné Hassan Nasrallah, sachant pertinemment que ses propos provoqueront l’ire de son allié, le chef du parti aouniste, Gebran Bassil.
"Notre participation ne signifie pas que nous avons pris position avec le Premier ministre sortant Najib Mikati contre notre allié, le Courant patriotique libre," a-t-il noté, essayant de justifier sa décision vis-à-vis de M. Bassil, qui refuse catégoriquement que la réunion du cabinet ait lieu, la considérant illégale, anticonstitutionnelle, et contraire au Pacte national. "Si d’autres points que l’électricité sont abordés au cours de la réunion, les ministres du Hezb se retireront pour éviter la création de tensions politiques supplémentaires", a-t-il promis, indiquant que si les ministres issus de son parti n’avaient pas assisté à la session gouvernementale du 5 décembre dernier, le camp politique adverse aurait tout de suite accusé le Hezbollah de bloquer le règlement des problèmes urgents liés aux médicaments et aux hôpitaux, sans faire cas du CPL. "En tout cas, personne ne peut nous imposer son avis, que ce soit un allié, un ami ou un ennemi, et la réciproque est vraie", a-t-il affirmé, tentant sans doute de mater et de recadrer M. Bassil pour l’empêcher de monter au créneau.
Abordant la question de l’électricité, le chef hezbollahi a réitéré que l’Iran est toujours disposé à fournir le pays en fuel. "Il n’y a pas de problème d’énergie en Iran et leur offre qui consiste à nous procurer du fuel pendant 6 mois tient toujours, a-t-il affirmé. Ce sont les États-Unis qui empêchent et interdisent que ce marché ait lieu. Nous avons pu bénéficier de cette offre avantageuse grâce à notre amitié avec la République islamique, qui nous traite comme des seigneurs. Et vous ?", s’est-il vanté, interpellant ses adversaires politiques. "Si vous êtes amis avec les Américains comme vous prétendez l’être, alors montrez-nous de quoi vous êtes capables ! Trouvez un moyen de les convaincre de lever cette interdiction afin que le Liban puisse profiter du fuel iranien et mettre un terme à ses problèmes d’électricité ! "
Hassan Nasrallah s’est également penché sur la vacance présidentielle, déclarant partager les mêmes inquiétudes que les dignitaires religieux du pays concernant l’exacerbation des tensions confessionnelles. "Nous refusons catégoriquement les propos qui circulent autour du rôle que joueraient les musulmans pour occulter le siège de la présidence et les fonctions de première catégorie qui sont occupés par les maronites, a-t-il martelé. Je peux en outre assurer que toutes les parties politiques au Liban souhaitent l’élection d’un chef de l’État, la formation d’un nouveau gouvernement et le bon fonctionnement des institutions étatiques". Et M. Nasrallah de conclure : "Au stade actuel, aucun bloc parlementaire et aucun parti politique ne détient les 65 voix nécessaires pour élire un président, c’est pourquoi il est capital d’accélérer le processus de tractations entre les différentes formations".
Dans une intervention télévisée à l’occasion de la remise du "prix littéraire" de la "Résistance du commandant des brigades iraniennes d’el-Qods (Jérusalem), Kassem Soleimani", le leader du parti chiite a insisté sur la constitutionnalité de la réunion du cabinet, mercredi. "Nous estimons que cette séance gouvernementale est constitutionnelle, d’autant qu’elle est axée sur la crise de l’électricité, qui est d’une urgence capitale car elle impacte directement la vie des Libanais", a souligné Hassan Nasrallah, sachant pertinemment que ses propos provoqueront l’ire de son allié, le chef du parti aouniste, Gebran Bassil.
"Notre participation ne signifie pas que nous avons pris position avec le Premier ministre sortant Najib Mikati contre notre allié, le Courant patriotique libre," a-t-il noté, essayant de justifier sa décision vis-à-vis de M. Bassil, qui refuse catégoriquement que la réunion du cabinet ait lieu, la considérant illégale, anticonstitutionnelle, et contraire au Pacte national. "Si d’autres points que l’électricité sont abordés au cours de la réunion, les ministres du Hezb se retireront pour éviter la création de tensions politiques supplémentaires", a-t-il promis, indiquant que si les ministres issus de son parti n’avaient pas assisté à la session gouvernementale du 5 décembre dernier, le camp politique adverse aurait tout de suite accusé le Hezbollah de bloquer le règlement des problèmes urgents liés aux médicaments et aux hôpitaux, sans faire cas du CPL. "En tout cas, personne ne peut nous imposer son avis, que ce soit un allié, un ami ou un ennemi, et la réciproque est vraie", a-t-il affirmé, tentant sans doute de mater et de recadrer M. Bassil pour l’empêcher de monter au créneau.
Abordant la question de l’électricité, le chef hezbollahi a réitéré que l’Iran est toujours disposé à fournir le pays en fuel. "Il n’y a pas de problème d’énergie en Iran et leur offre qui consiste à nous procurer du fuel pendant 6 mois tient toujours, a-t-il affirmé. Ce sont les États-Unis qui empêchent et interdisent que ce marché ait lieu. Nous avons pu bénéficier de cette offre avantageuse grâce à notre amitié avec la République islamique, qui nous traite comme des seigneurs. Et vous ?", s’est-il vanté, interpellant ses adversaires politiques. "Si vous êtes amis avec les Américains comme vous prétendez l’être, alors montrez-nous de quoi vous êtes capables ! Trouvez un moyen de les convaincre de lever cette interdiction afin que le Liban puisse profiter du fuel iranien et mettre un terme à ses problèmes d’électricité ! "
Hassan Nasrallah s’est également penché sur la vacance présidentielle, déclarant partager les mêmes inquiétudes que les dignitaires religieux du pays concernant l’exacerbation des tensions confessionnelles. "Nous refusons catégoriquement les propos qui circulent autour du rôle que joueraient les musulmans pour occulter le siège de la présidence et les fonctions de première catégorie qui sont occupés par les maronites, a-t-il martelé. Je peux en outre assurer que toutes les parties politiques au Liban souhaitent l’élection d’un chef de l’État, la formation d’un nouveau gouvernement et le bon fonctionnement des institutions étatiques". Et M. Nasrallah de conclure : "Au stade actuel, aucun bloc parlementaire et aucun parti politique ne détient les 65 voix nécessaires pour élire un président, c’est pourquoi il est capital d’accélérer le processus de tractations entre les différentes formations".
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