Lors d'une rencontre avec le Premier ministre Netanyahu, le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a assuré celui-ci du soutien des États-Unis. Lors de la visite, les officiels israéliens ont appelé l'Arabie saoudite à normaliser ses relations avec Israël. Il a de même rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas, à Ramallah.
Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du soutien des États-Unis (AFP)
Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du soutien des États-Unis avant une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé Washington à "respecter ses engagements".
En visite à Jérusalem, M. Sullivan a rappelé à M. Netanyahu "l'engagement de l'Amérique envers Israël [...] enraciné dans une histoire partagée, des intérêts partagés et des valeurs partagées", selon une vidéo du bureau du Premier ministre israélien.
M. Sullivan est le premier haut responsable américain à se rendre à Jérusalem depuis l'investiture, fin décembre, du gouvernement formé par M. Netanyahu, figure de la droite israélienne, avec des partis d'extrême droite et des formations juives ultra-orthodoxes.
Les deux hommes "ont discuté des efforts conjoints pour stopper le programme nucléaire iranien et les actions de l'Iran dans la région", selon un communiqué des services du Premier ministre. M. Netanyahu "a salué l'engagement du président américain Joe Biden afin que l'Iran ne puisse pas acquérir d'armes nucléaires".
Après Jérusalem, M. Sullivan s'est rendu à Ramallah, où il a rencontré M. Abbas. (AFP)
"Ils ont également discuté des prochaines étapes pour approfondir les accords d'Abraham", processus de normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes, et "élargir le cercle de la paix, en mettant l'accent sur l'Arabie saoudite", ajoute le texte.
Lancé sous l'égide de Washington en 2020, ce processus, qui inclut aujourd'hui les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan, et le Maroc est "quelque chose qui renforce [l']alliance extraordinaire [entre Israël et les États-Unis] mais qui peut aussi changer la région et changer l'Histoire", selon M. Netanyahu.
Un accord avec l'Arabie saoudite serait un "saut quantique pour la paix entre Israël et le monde arabe" et pourrait faciliter un accord israélo-palestinien, a récemment déclaré le Premier ministre israélien sur la chaîne saoudienne Al Arabiya.
À propos du conflit israélo-palestinien, la Maison-Blanche a précisé dans son propre communiqué jeudi que M. Sullivan avait également fait part de l'opposition de Washington à tout ce qui mettrait en cause "la viabilité" d'un futur État palestinien.
Il a insisté auprès du Premier ministre sur "l'urgence pour les deux parties à s'abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait enflammer les tensions sur le terrain" citant en particulier le "statu quo historique en ce qui concerne les lieux saints à Jérusalem", ajoute le communiqué.
17 Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, ont été tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens en Cisjordanie. (AFP)
Après Jérusalem, M. Sullivan s'est justement rendu à Ramallah, où il a rencontré M. Abbas.
Au cours de leur entretien, M. Abbas a insisté sur "l'importance pour le gouvernement américain de respecter ses engagements [à savoir] qu'il préserve la solution à deux États [Israël et un État palestinien côte-à-côte, NDLR] qu'il fasse cesser la colonisation [israélienne] de la Cisjordanie, qu'il préserve le statu quo juridique et historique à Jérusalem", selon un communiqué de la présidence palestinienne.
M. Abbas a également demandé à M. Sullivan la réouverture de la représentation palestinienne à Washington, fermée sous la présidence de Donald Trump (2017-2021).
Dans une conférence de presse à Ramallah, le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad Al-Maliki a déploré que les politiques poursuivies par le gouvernement israélien "conduisent inévitablement à une dégradation réelle et dangereuse de la situation sur le terrain", alors que 17 Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, ont été tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens en Cisjordanie.
Alors que le processus de paix entre Israël et les Palestiniens est au point mort depuis bientôt dix ans, M. Netanyahu a clairement indiqué que ses priorités en matière de politique extérieure étaient la menace que fait peser selon lui la République islamique d'Iran sur son pays et une éventuelle normalisation avec Ryad, grande rivale de Téhéran.
Avec AFP
Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du soutien des États-Unis (AFP)
Le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du soutien des États-Unis avant une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a appelé Washington à "respecter ses engagements".
En visite à Jérusalem, M. Sullivan a rappelé à M. Netanyahu "l'engagement de l'Amérique envers Israël [...] enraciné dans une histoire partagée, des intérêts partagés et des valeurs partagées", selon une vidéo du bureau du Premier ministre israélien.
M. Sullivan est le premier haut responsable américain à se rendre à Jérusalem depuis l'investiture, fin décembre, du gouvernement formé par M. Netanyahu, figure de la droite israélienne, avec des partis d'extrême droite et des formations juives ultra-orthodoxes.
Les deux hommes "ont discuté des efforts conjoints pour stopper le programme nucléaire iranien et les actions de l'Iran dans la région", selon un communiqué des services du Premier ministre. M. Netanyahu "a salué l'engagement du président américain Joe Biden afin que l'Iran ne puisse pas acquérir d'armes nucléaires".
Après Jérusalem, M. Sullivan s'est rendu à Ramallah, où il a rencontré M. Abbas. (AFP)
"Ils ont également discuté des prochaines étapes pour approfondir les accords d'Abraham", processus de normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes, et "élargir le cercle de la paix, en mettant l'accent sur l'Arabie saoudite", ajoute le texte.
Lancé sous l'égide de Washington en 2020, ce processus, qui inclut aujourd'hui les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan, et le Maroc est "quelque chose qui renforce [l']alliance extraordinaire [entre Israël et les États-Unis] mais qui peut aussi changer la région et changer l'Histoire", selon M. Netanyahu.
Un accord avec l'Arabie saoudite serait un "saut quantique pour la paix entre Israël et le monde arabe" et pourrait faciliter un accord israélo-palestinien, a récemment déclaré le Premier ministre israélien sur la chaîne saoudienne Al Arabiya.
À propos du conflit israélo-palestinien, la Maison-Blanche a précisé dans son propre communiqué jeudi que M. Sullivan avait également fait part de l'opposition de Washington à tout ce qui mettrait en cause "la viabilité" d'un futur État palestinien.
Il a insisté auprès du Premier ministre sur "l'urgence pour les deux parties à s'abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait enflammer les tensions sur le terrain" citant en particulier le "statu quo historique en ce qui concerne les lieux saints à Jérusalem", ajoute le communiqué.
Une situation qui se dégrade
17 Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, ont été tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens en Cisjordanie. (AFP)
Après Jérusalem, M. Sullivan s'est justement rendu à Ramallah, où il a rencontré M. Abbas.
Au cours de leur entretien, M. Abbas a insisté sur "l'importance pour le gouvernement américain de respecter ses engagements [à savoir] qu'il préserve la solution à deux États [Israël et un État palestinien côte-à-côte, NDLR] qu'il fasse cesser la colonisation [israélienne] de la Cisjordanie, qu'il préserve le statu quo juridique et historique à Jérusalem", selon un communiqué de la présidence palestinienne.
M. Abbas a également demandé à M. Sullivan la réouverture de la représentation palestinienne à Washington, fermée sous la présidence de Donald Trump (2017-2021).
Dans une conférence de presse à Ramallah, le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad Al-Maliki a déploré que les politiques poursuivies par le gouvernement israélien "conduisent inévitablement à une dégradation réelle et dangereuse de la situation sur le terrain", alors que 17 Palestiniens, civils ou membres de groupes armés, ont été tués depuis le début de l'année dans des violences avec des forces ou des civils israéliens en Cisjordanie.
Alors que le processus de paix entre Israël et les Palestiniens est au point mort depuis bientôt dix ans, M. Netanyahu a clairement indiqué que ses priorités en matière de politique extérieure étaient la menace que fait peser selon lui la République islamique d'Iran sur son pays et une éventuelle normalisation avec Ryad, grande rivale de Téhéran.
Avec AFP
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