Le biathlon, ce sport qui combine le ski de fond et le tir à la carabine, est encore méconnu au Liban, et pour cause! Trop technique pour faire partie des sports d’hiver pratiqués dans nos montagnes. Pourtant, les épreuves de biathlon font partie des compétitions les plus passionnantes à regarder à la télévision (les longs week-ends d’hiver sur Eurosport) et gagnent à être connues du grand public. 5 raisons pour découvrir ce sport unique:
Deux sports en un
L'origine du biathlon est militaire: les soldats scandinaves s’entraînaient à skier tout en portant des carabines et en s’arrêtant périodiquement pour tirer. Le principe est de viser (à l’aide de carabine 22 long rifle) une cible de 5 centimètres placée à 50 mètres de distance, dans deux positions différentes, couché et debout, après avoir rapidement parcouru une distance allant de 7 à 20 km. Ce sport allie donc rapidité, endurance et précision. Il faut une excellente maîtrise de soi pour réussir un tir parfait alors que le cœur atteint 170 pulsations par minute.
Des épreuves variées
Cinq types de courses en confrontation directe chez les hommes et chez les femmes: l’individuel, le sprint, la poursuite, la fameuse mass start et le relais. De quoi remplir les week-ends pluvieux.
Du suspense à tous les niveaux
Ce qui fait le succès du biathlon, ce sont les courses indécises du début jusqu'à la fin. Avec des retournements de situation, du suspense, de la tension, des montées d’adrénaline, le biathlon offre un ascenseur émotionnel à chaque étape. Les premiers peuvent se retrouver en queue de peloton après un tir raté, et un biathlonien classé 10e peut se retrouver sur la plus haute marche du podium à l’arrivée. Juste dingue!
Des formats courts
Pas de mi-temps, ni de prolongations, pas de temps mort, ni d’accrochages. Les courses de biathlon sont intenses, entre 25 et 50’ par épreuve individuelle. Seule la météo peut faire parfois quelques misères.
Une ambiance très sympa
Dans des décors somptueux, entre sapins et chalets couverts de blanc, le paysage est souvent féerique. Si l’on ajoute des spectateurs forts sympathiques et très bruyants (20.000 spectateurs par jour, au Grand-Bornand, le week-end dernier), le biathlon offre une parenthèse d’insouciance, une communion qui fait chaque semaine encore plus d’émules dans le monde; pour preuve, les records d’audience enregistrés sur le petit écran semaine après semaine.
Convaincu? Il est temps de vous rattraper et suivre la saison en cours. Voici un petit aperçu des résultats de mi-saison de la Coupe du monde qui s’est achevée le week-end dernier, avant le break de Noël. La saison 2021-2022 sera historique à plus d’un titre: année olympique avec les Jeux d’hiver qui se dérouleront à Pékin, en février 2022, et année de toutes les surprises depuis que Martin Fourcade (le Français septuple vainqueur de la Coupe du monde) s’est retiré du circuit et que son successeur désigné, le Norvégien Johannes Thingnes Bø, est en méforme depuis le début de l'hiver. Déjà 7 vainqueurs différents, après 9 courses individuelles (sur un total de 22), et 7 leaders différents se sont succédé au classement général! Jamais la lutte n’a été aussi ouverte!
Chez les femmes, le suspense est aussi intense, la tenante du titre, la Norvégienne Tiri Eckhoff, sevrée de podiums depuis le début de l’hiver, n’occupe qu’une décevante 27e place au classement général; elle a même décidé de rentrer chez elle jeudi, après le sprint du Grand-Bornand, pour se reposer. Ce qui laisse la voie libre à d’autres prétendantes, la Norvégienne Marte Olsbu Røiseland et la Suédoise Elvira Öberg en tête.
Bien malin qui pourra pronostiquer le vainqueur final à Oslo le 20 mars 2022.
Mais pour l’instant, rendez-vous à Oberhof en Allemagne, le 6 janvier, pour la reprise de cette Coupe du monde passionnante!
Deux sports en un
L'origine du biathlon est militaire: les soldats scandinaves s’entraînaient à skier tout en portant des carabines et en s’arrêtant périodiquement pour tirer. Le principe est de viser (à l’aide de carabine 22 long rifle) une cible de 5 centimètres placée à 50 mètres de distance, dans deux positions différentes, couché et debout, après avoir rapidement parcouru une distance allant de 7 à 20 km. Ce sport allie donc rapidité, endurance et précision. Il faut une excellente maîtrise de soi pour réussir un tir parfait alors que le cœur atteint 170 pulsations par minute.
Des épreuves variées
Cinq types de courses en confrontation directe chez les hommes et chez les femmes: l’individuel, le sprint, la poursuite, la fameuse mass start et le relais. De quoi remplir les week-ends pluvieux.
Du suspense à tous les niveaux
Ce qui fait le succès du biathlon, ce sont les courses indécises du début jusqu'à la fin. Avec des retournements de situation, du suspense, de la tension, des montées d’adrénaline, le biathlon offre un ascenseur émotionnel à chaque étape. Les premiers peuvent se retrouver en queue de peloton après un tir raté, et un biathlonien classé 10e peut se retrouver sur la plus haute marche du podium à l’arrivée. Juste dingue!
Des formats courts
Pas de mi-temps, ni de prolongations, pas de temps mort, ni d’accrochages. Les courses de biathlon sont intenses, entre 25 et 50’ par épreuve individuelle. Seule la météo peut faire parfois quelques misères.
Une ambiance très sympa
Dans des décors somptueux, entre sapins et chalets couverts de blanc, le paysage est souvent féerique. Si l’on ajoute des spectateurs forts sympathiques et très bruyants (20.000 spectateurs par jour, au Grand-Bornand, le week-end dernier), le biathlon offre une parenthèse d’insouciance, une communion qui fait chaque semaine encore plus d’émules dans le monde; pour preuve, les records d’audience enregistrés sur le petit écran semaine après semaine.
Convaincu? Il est temps de vous rattraper et suivre la saison en cours. Voici un petit aperçu des résultats de mi-saison de la Coupe du monde qui s’est achevée le week-end dernier, avant le break de Noël. La saison 2021-2022 sera historique à plus d’un titre: année olympique avec les Jeux d’hiver qui se dérouleront à Pékin, en février 2022, et année de toutes les surprises depuis que Martin Fourcade (le Français septuple vainqueur de la Coupe du monde) s’est retiré du circuit et que son successeur désigné, le Norvégien Johannes Thingnes Bø, est en méforme depuis le début de l'hiver. Déjà 7 vainqueurs différents, après 9 courses individuelles (sur un total de 22), et 7 leaders différents se sont succédé au classement général! Jamais la lutte n’a été aussi ouverte!
Chez les femmes, le suspense est aussi intense, la tenante du titre, la Norvégienne Tiri Eckhoff, sevrée de podiums depuis le début de l’hiver, n’occupe qu’une décevante 27e place au classement général; elle a même décidé de rentrer chez elle jeudi, après le sprint du Grand-Bornand, pour se reposer. Ce qui laisse la voie libre à d’autres prétendantes, la Norvégienne Marte Olsbu Røiseland et la Suédoise Elvira Öberg en tête.
Bien malin qui pourra pronostiquer le vainqueur final à Oslo le 20 mars 2022.
Mais pour l’instant, rendez-vous à Oberhof en Allemagne, le 6 janvier, pour la reprise de cette Coupe du monde passionnante!
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