Waddah Sadek, député de la contestation, a annoncé jeudi soir qu’il engagera des poursuites contre le ministre sortant de la Justice, Henri Khoury. Un communiqué a été publié en ce sens, à la suite de l’agression plus tôt en journée menée par les gardes du corps de M. Khoury contre le parlementaire.
Le bureau de presse de M. Sadek a rappelé que ce dernier se trouvait dans le bureau du ministre aux côtés de 24 de ses collègues pour discuter des tiraillements au sein de l’appareil judiciaire et «des infractions sans précédent des lois» en vigueur. La discussion portait sur le bras de fer opposant le procureur de la République Ghassan Oueidate au juge d’instruction Tarek Bitar, en charge du dossier de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
M. Khoury a abordé «avec légèreté» le dossier de l’enquête sur l’explosion du 4 août, «sous prétexte qu’il n’a pas les prérogatives nécessaires», lit-on dans le communiqué. M. Sadek s’est alors insurgé appelant le ministre à prendre une position ferme à l’égard de «ceux qui ont enfreint les lois». D’après le document, le magistrat Élie Hélou, conseiller de M. Khoury, a alors essayé de «bousculer M. Sadek, qui lui a demandé de ne pas le toucher». «Constatant que le dialogue est vain avec un ministre politisé (M. Khoury est proche du Courant patriotique libre, NDLR) qui n’est pas maître de sa décision, M. Sadek a quitté la pièce après avoir tenu des propos virulents à l’encontre de M. Khoury, l’appelant à démissionner. Contrairement à ce que prétend M. Khoury, M. Sadek ne l’a pas insulté. Cinquante personnes étaient présentes dans la pièce», a ajouté le bureau de presse de M. Sadek.
Selon le communiqué, les gardes du corps de M. Khoury ont alors attaqué M. Sadek après avoir demandé une fois de plus au magistrat Élie Hélou de ne pas le toucher. Les gardes du corps ont molesté le parlementaire, ainsi que plusieurs autres de ses collègues qui ont essayé d’intervenir. Et le bureau de presse de M. Sadek de conclure que ce dernier «engagera une action en justice contre le ministre Henri Khoury et toute autre personne impliquée dans l’agression».
Le bureau de presse de M. Sadek a rappelé que ce dernier se trouvait dans le bureau du ministre aux côtés de 24 de ses collègues pour discuter des tiraillements au sein de l’appareil judiciaire et «des infractions sans précédent des lois» en vigueur. La discussion portait sur le bras de fer opposant le procureur de la République Ghassan Oueidate au juge d’instruction Tarek Bitar, en charge du dossier de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth.
M. Khoury a abordé «avec légèreté» le dossier de l’enquête sur l’explosion du 4 août, «sous prétexte qu’il n’a pas les prérogatives nécessaires», lit-on dans le communiqué. M. Sadek s’est alors insurgé appelant le ministre à prendre une position ferme à l’égard de «ceux qui ont enfreint les lois». D’après le document, le magistrat Élie Hélou, conseiller de M. Khoury, a alors essayé de «bousculer M. Sadek, qui lui a demandé de ne pas le toucher». «Constatant que le dialogue est vain avec un ministre politisé (M. Khoury est proche du Courant patriotique libre, NDLR) qui n’est pas maître de sa décision, M. Sadek a quitté la pièce après avoir tenu des propos virulents à l’encontre de M. Khoury, l’appelant à démissionner. Contrairement à ce que prétend M. Khoury, M. Sadek ne l’a pas insulté. Cinquante personnes étaient présentes dans la pièce», a ajouté le bureau de presse de M. Sadek.
Selon le communiqué, les gardes du corps de M. Khoury ont alors attaqué M. Sadek après avoir demandé une fois de plus au magistrat Élie Hélou de ne pas le toucher. Les gardes du corps ont molesté le parlementaire, ainsi que plusieurs autres de ses collègues qui ont essayé d’intervenir. Et le bureau de presse de M. Sadek de conclure que ce dernier «engagera une action en justice contre le ministre Henri Khoury et toute autre personne impliquée dans l’agression».
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