Le métropolite Elias Audi a dénoncé une " justice sélective, vindicative et arbitraire » et stigmatisé la guerre livrée contre le juge d’instruction, Tarek Bitar, dans l’homélie qu’il a prononcée durant la messe en la cathédrale Saint-Georges des grecs-orthodoxes au centre-ville de Beyrouth.
« Malheureusement, l’effondrement ne s’est pas limité aux niveaux politique, financier, économique et social mais s’est étendu à la justice », a-t-il déploré en estimant que « le chaos, les divisions et les conflits constatés au niveau de la magistrature font craindre l’écroulement de cet unique refuge pour les vulnérables et les victimes d’injustice et ce bouclier de l’État et de la population ».
« La justice est la base de tout. Elle est indivisible et ne peut pas être sélective, vindicative ou arbitraire. Elle déteste la politique des deux poids deux mesures », a-t-il lancé, en relevant que « la vérité au sujet de l’explosion au port de Beyrouth reste aujourd’hui perdue pour des causes que nous ignorons mais qui sont parfaitement connues de ceux qui bloquent l’enquête » menée par le juge d’instruction, Tarek Bitar.
Selon lui, ceux qui « s’obstinent à refuser de comparaître devant ce juge pour prouver leur innocence se condamnent eux-mêmes ». Mgr Audi a stigmatisé ensuite la guerre inter-judiciaire qui a éclaté entre le procureur de la République, Ghassan Oueidate, et le juge Bitar, ainsi que les interférences politiques dans les affaires de justice. Il a appelé « les forces vives libanaises à ne pas laisser la politique porter le coup de grâce à la justice et à la magistrature ». « Nous attendons des responsables concernés des positions à la hauteur de la gravité de la situation et non pas des déclarations creuses et complètement inutiles », a ajouté le métropolite qui a plaidé en faveur de la poursuite de l’enquête sur l’explosion qui a pulvérisé des quartiers entiers de Beyrouth, le 4 août 2020.
« Malheureusement, l’effondrement ne s’est pas limité aux niveaux politique, financier, économique et social mais s’est étendu à la justice », a-t-il déploré en estimant que « le chaos, les divisions et les conflits constatés au niveau de la magistrature font craindre l’écroulement de cet unique refuge pour les vulnérables et les victimes d’injustice et ce bouclier de l’État et de la population ».
« La justice est la base de tout. Elle est indivisible et ne peut pas être sélective, vindicative ou arbitraire. Elle déteste la politique des deux poids deux mesures », a-t-il lancé, en relevant que « la vérité au sujet de l’explosion au port de Beyrouth reste aujourd’hui perdue pour des causes que nous ignorons mais qui sont parfaitement connues de ceux qui bloquent l’enquête » menée par le juge d’instruction, Tarek Bitar.
Selon lui, ceux qui « s’obstinent à refuser de comparaître devant ce juge pour prouver leur innocence se condamnent eux-mêmes ». Mgr Audi a stigmatisé ensuite la guerre inter-judiciaire qui a éclaté entre le procureur de la République, Ghassan Oueidate, et le juge Bitar, ainsi que les interférences politiques dans les affaires de justice. Il a appelé « les forces vives libanaises à ne pas laisser la politique porter le coup de grâce à la justice et à la magistrature ». « Nous attendons des responsables concernés des positions à la hauteur de la gravité de la situation et non pas des déclarations creuses et complètement inutiles », a ajouté le métropolite qui a plaidé en faveur de la poursuite de l’enquête sur l’explosion qui a pulvérisé des quartiers entiers de Beyrouth, le 4 août 2020.
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