©Le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan (à droite) reçoit le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen dans la capitale Khartoum. (AFP)
Rompant avec l'inflexible dictateur Omar al-Béchir, le dirigeant de facto du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est mis d'accord avec Israël "pour avancer vers une normalisation des relations". L'État hébreu a également confirmé un "accord" en vue d'un "traité de paix", se félicitant d'une visite "historique" de son chef de la diplomatie à Khartoum.
Eli Cohen a effectué jeudi à Khartoum un "voyage politique historique" selon le ministère israélien des Affaires étrangères. Il a rencontré dans la capitale soudanaise le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de facto du pays depuis son putsch le 25 octobre 2021, et le ministre nommé par ce dernier à la tête de la diplomatie, Ali al-Sidiq.
Ensemble, rapporte le ministère soudanais des Affaires étrangères, ils se sont "mis d'accord pour avancer vers une normalisation des relations". En janvier 2021, alors que civils et militaires se partageaient le pouvoir au Soudan, Khartoum avait annoncé son adhésion aux accords d'Abraham, par lesquels trois autres États arabes ont reconnu Israël.
Le pays rompait ainsi avec la position inflexible du dictateur Omar el-Béchir, déchu en 2019, grand ennemi de l'État hébreu et longtemps proche du mouvement palestinien Hamas. Mais en signant les Accords d'Abraham, le Soudan, au ban de la communauté internationale durant un long embargo sous Béchir, avait obtenu une aide financière des États-Unis, quelques semaines après son retrait de la liste américaine des États accusés de financer le terrorisme.
Autre pays africain, le Tchad a inauguré jeudi une ambassade en Israël, quatre ans après la reprise des relations diplomatiques entre les deux États. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a participé à l'inauguration de l'ambassade à Ramat Gan près de Tel-Aviv, avec le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, a salué "un moment historique", d'après son bureau.
Maxime Pluvinet avec AFP
Eli Cohen a effectué jeudi à Khartoum un "voyage politique historique" selon le ministère israélien des Affaires étrangères. Il a rencontré dans la capitale soudanaise le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de facto du pays depuis son putsch le 25 octobre 2021, et le ministre nommé par ce dernier à la tête de la diplomatie, Ali al-Sidiq.
Accords d'Abraham
Ensemble, rapporte le ministère soudanais des Affaires étrangères, ils se sont "mis d'accord pour avancer vers une normalisation des relations". En janvier 2021, alors que civils et militaires se partageaient le pouvoir au Soudan, Khartoum avait annoncé son adhésion aux accords d'Abraham, par lesquels trois autres États arabes ont reconnu Israël.
Le pays rompait ainsi avec la position inflexible du dictateur Omar el-Béchir, déchu en 2019, grand ennemi de l'État hébreu et longtemps proche du mouvement palestinien Hamas. Mais en signant les Accords d'Abraham, le Soudan, au ban de la communauté internationale durant un long embargo sous Béchir, avait obtenu une aide financière des États-Unis, quelques semaines après son retrait de la liste américaine des États accusés de financer le terrorisme.
Autre pays africain, le Tchad a inauguré jeudi une ambassade en Israël, quatre ans après la reprise des relations diplomatiques entre les deux États. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a participé à l'inauguration de l'ambassade à Ramat Gan près de Tel-Aviv, avec le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, a salué "un moment historique", d'après son bureau.
Maxime Pluvinet avec AFP
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