Les Etats-Unis ont promis vendredi de livrer des roquettes de plus longue portée à l'Ukraine dont les velléités d'entrer dans l'Union européenne ont été confortées par le déplacement à Kiev de hauts responsables européens.
L'armée ukrainienne défendra "aussi longtemps qu'elle le pourra" Bakhmout, une ville-clé de l'Est dont les soldats russes cherchent depuis des mois à s'emparer, "personne n'abandonnera" cette "forteresse", a martelé à cette occasion le président Volodymyr Zelensky.
Près d'un an après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, cette cité est devenue l'épicentre des combats et les forces de Moscou ont obtenu ces dernières semaines de petits gains territoriaux dans la région au prix de lourdes pertes.
"Si les livraisons d'armes (occidentales à Kiev) s'accélèrent, notamment d'armes de longue portée, non seulement nous n'allons pas nous replier de Bakhmout, (mais) nous allons commencer à mettre fin à l'occupation du Donbass", une région orientale en partie aux mains des Russes, a encore dit M. Zelensky.
La nouvelle aide militaire américaine à l'Ukraine, d'un montant de 2,2 milliards de dollars, annoncée le même jour par les Etats-Unis, inclut à cet égard des roquettes qui pourraient quasiment doubler la portée de la force de frappe ukrainienne, a affirmé le Pentagone.
Le système américain de lance-roquettes multiples HIMARS, d'une portée moyenne de 100 km, a été décisif dans la bataille du Donbass.
Il s'agit en particulier d'engins tirés du sol pouvant atteindre une cible située à 150 km de distance et donc menacer des positions russes derrière les lignes de front.
"Plus la portée de nos armes est longue et plus nos troupes sont mobiles, plus tôt l'agression brutale de la Russie prendra fin", a réagi dans la soirée le chef de l'Etat ukrainien.
Dans le même temps, Paris faisait savoir que la France et l'Italie allaient fournir au printemps un système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA pour aider l'Ukraine à "se défendre face aux attaques de drones, de missiles et d'avions russes".
Le système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA qui sera livré par la France et l'Italie.
Des journalistes de l'AFP ont constaté vendredi la violence des affrontements qui ont réduit en champ de ruines certains quartiers en périphérie de Bakhmout, avec les incessantes percussions sourdes de l'artillerie et des échanges de tirs nourris à l'arme légère.
De la fumée s'élevait du centre ville tandis que des hélicoptères militaires ukrainiens survolaient des plaines gelées en rase-mottes pour éviter d'être repérés et abattus.
Selon les autorités, cette ville compte aujourd'hui environ 6.500 habitants contre environ 70.000 avant la guerre.
Jeudi, une personne a été tuée et sept ont été blessées dans une attaque contre un véhicule transportant des secouristes volontaires.
Les forces Russes ont remporté quelques succès ces dernières semaines sur le champ de bataille autour de Bakhmout, une ville de l'Est qu'elles tentent de conquérir depuis l'été, la réduisant à l'état de ruines.
Les bombardements se sont également poursuivis à Kherson, une grande ville du sud prise puis abandonnée par les Russes, où une personne a été tuée et une autre blessée vendredi, d'après les autorités.
A Kiev, où les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti à deux reprises dans la journée, le président du Conseil européen Charles Michel, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et d'autres hauts représentants de l'UE se sont réunis avec M. Zelensky.
Ce dernier a affirmé que son pays ne perdrait pas "un seul jour" pour avancer vers l'entrée dans l'Union européenne et a jugé "possible" d'engager les discussions à ce sujet dès cette année.
Les dirigeants européens ont salué dans un communiqué les "efforts considérables" fournis par l'Ukraine malgré la guerre, soulignant "les progrès" dans la création d'institutions "indépendantes et efficaces" chargées de lutter contre la corruption qui ronge ce pays.
"Nous avons répété que la mise en place de réformes judiciaires profondes et cohérentes (...) restait essentielle" afin de permettre au processus d'intégration d'avancer, ont-ils néanmoins noté, sans évoquer de calendrier précis.
"L'Ukraine c'est l'UE, l'UE c'est l'Ukraine", a lancé Charles Michel à l'issue du sommet.
Ce pays est officiellement candidat à l'adhésion à l'Union européenne depuis juin 2022, un processus ardu requérant de nombreuses réformes qui pourrait durer des années.
Quelques irréductibles habitants de Bakhmout ont choisi de rester même si les bombardements quasi-permanents les forcent à vivre sous terre dans une cave "comme une taupe".
Ursula von der Leyen a assuré travailler à de nouvelles sanctions contre la Russie pour le 24 février, date du premier anniversaire de l'invasion, jugeant qu'elle devrait "payer pour les destructions qu'elle a causées".
Elle a estimé que les mesures punitives prises depuis un an avaient déjà fait reculer l'économie russe d'"une génération", notant que le plafonnement du prix du pétrole russe exporté à 60 dollars le baril coûtait à Moscou 160 millions d'euros par jour.
S'y superposera un plafonnement du prix des produits pétroliers raffinés, que les ambassadeurs des Etats membres de l'UE ont approuvé vendredi, avant une adoption définitive par le Conseil européen.
S'adressant aux membres d'organisations de jeunesse patriotiques dans le cadre de célébrations de l'anniversaire de la bataille de Stalingrad, le président russe Vladimir Poutine déclare que l'arme "la plus importante" de la Russie dans son offensive contre l'Ukraine est "la vérité et l'exactitude"...
Un embargo européen sur ces mêmes produits pétroliers envoyés à l'étranger par voie maritime doit d'ores et déjà entrer en vigueur dimanche, le Kremlin ayant quant à lui fustigé vendredi une mesure "négative" qui va "déséquilibrer davantage" les marchés.
Dans leur déclaration commune après le sommet, les dirigeants européens ont également dit vouloir "intensifier" leurs efforts "en vue d'utiliser des avoirs gelés de la Russie pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine et à des fins de réparation, conformément au droit européen et au droit international".
Avec AFP
L'armée ukrainienne défendra "aussi longtemps qu'elle le pourra" Bakhmout, une ville-clé de l'Est dont les soldats russes cherchent depuis des mois à s'emparer, "personne n'abandonnera" cette "forteresse", a martelé à cette occasion le président Volodymyr Zelensky.
Près d'un an après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, cette cité est devenue l'épicentre des combats et les forces de Moscou ont obtenu ces dernières semaines de petits gains territoriaux dans la région au prix de lourdes pertes.
"Si les livraisons d'armes (occidentales à Kiev) s'accélèrent, notamment d'armes de longue portée, non seulement nous n'allons pas nous replier de Bakhmout, (mais) nous allons commencer à mettre fin à l'occupation du Donbass", une région orientale en partie aux mains des Russes, a encore dit M. Zelensky.
La nouvelle aide militaire américaine à l'Ukraine, d'un montant de 2,2 milliards de dollars, annoncée le même jour par les Etats-Unis, inclut à cet égard des roquettes qui pourraient quasiment doubler la portée de la force de frappe ukrainienne, a affirmé le Pentagone.
Le système américain de lance-roquettes multiples HIMARS, d'une portée moyenne de 100 km, a été décisif dans la bataille du Donbass.
Il s'agit en particulier d'engins tirés du sol pouvant atteindre une cible située à 150 km de distance et donc menacer des positions russes derrière les lignes de front.
"Plus la portée de nos armes est longue et plus nos troupes sont mobiles, plus tôt l'agression brutale de la Russie prendra fin", a réagi dans la soirée le chef de l'Etat ukrainien.
Dans le même temps, Paris faisait savoir que la France et l'Italie allaient fournir au printemps un système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA pour aider l'Ukraine à "se défendre face aux attaques de drones, de missiles et d'avions russes".
Le système de défense sol-air de moyenne portée MAMBA qui sera livré par la France et l'Italie.
Des journalistes de l'AFP ont constaté vendredi la violence des affrontements qui ont réduit en champ de ruines certains quartiers en périphérie de Bakhmout, avec les incessantes percussions sourdes de l'artillerie et des échanges de tirs nourris à l'arme légère.
De la fumée s'élevait du centre ville tandis que des hélicoptères militaires ukrainiens survolaient des plaines gelées en rase-mottes pour éviter d'être repérés et abattus.
Selon les autorités, cette ville compte aujourd'hui environ 6.500 habitants contre environ 70.000 avant la guerre.
Jeudi, une personne a été tuée et sept ont été blessées dans une attaque contre un véhicule transportant des secouristes volontaires.
Les forces Russes ont remporté quelques succès ces dernières semaines sur le champ de bataille autour de Bakhmout, une ville de l'Est qu'elles tentent de conquérir depuis l'été, la réduisant à l'état de ruines.
Les bombardements se sont également poursuivis à Kherson, une grande ville du sud prise puis abandonnée par les Russes, où une personne a été tuée et une autre blessée vendredi, d'après les autorités.
A Kiev, où les sirènes d'alerte antiaérienne ont retenti à deux reprises dans la journée, le président du Conseil européen Charles Michel, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et d'autres hauts représentants de l'UE se sont réunis avec M. Zelensky.
Ce dernier a affirmé que son pays ne perdrait pas "un seul jour" pour avancer vers l'entrée dans l'Union européenne et a jugé "possible" d'engager les discussions à ce sujet dès cette année.
Les dirigeants européens ont salué dans un communiqué les "efforts considérables" fournis par l'Ukraine malgré la guerre, soulignant "les progrès" dans la création d'institutions "indépendantes et efficaces" chargées de lutter contre la corruption qui ronge ce pays.
"Nous avons répété que la mise en place de réformes judiciaires profondes et cohérentes (...) restait essentielle" afin de permettre au processus d'intégration d'avancer, ont-ils néanmoins noté, sans évoquer de calendrier précis.
"L'Ukraine c'est l'UE, l'UE c'est l'Ukraine", a lancé Charles Michel à l'issue du sommet.
Ce pays est officiellement candidat à l'adhésion à l'Union européenne depuis juin 2022, un processus ardu requérant de nombreuses réformes qui pourrait durer des années.
Quelques irréductibles habitants de Bakhmout ont choisi de rester même si les bombardements quasi-permanents les forcent à vivre sous terre dans une cave "comme une taupe".
Ursula von der Leyen a assuré travailler à de nouvelles sanctions contre la Russie pour le 24 février, date du premier anniversaire de l'invasion, jugeant qu'elle devrait "payer pour les destructions qu'elle a causées".
Elle a estimé que les mesures punitives prises depuis un an avaient déjà fait reculer l'économie russe d'"une génération", notant que le plafonnement du prix du pétrole russe exporté à 60 dollars le baril coûtait à Moscou 160 millions d'euros par jour.
S'y superposera un plafonnement du prix des produits pétroliers raffinés, que les ambassadeurs des Etats membres de l'UE ont approuvé vendredi, avant une adoption définitive par le Conseil européen.
S'adressant aux membres d'organisations de jeunesse patriotiques dans le cadre de célébrations de l'anniversaire de la bataille de Stalingrad, le président russe Vladimir Poutine déclare que l'arme "la plus importante" de la Russie dans son offensive contre l'Ukraine est "la vérité et l'exactitude"...
Un embargo européen sur ces mêmes produits pétroliers envoyés à l'étranger par voie maritime doit d'ores et déjà entrer en vigueur dimanche, le Kremlin ayant quant à lui fustigé vendredi une mesure "négative" qui va "déséquilibrer davantage" les marchés.
Dans leur déclaration commune après le sommet, les dirigeants européens ont également dit vouloir "intensifier" leurs efforts "en vue d'utiliser des avoirs gelés de la Russie pour soutenir la reconstruction de l'Ukraine et à des fins de réparation, conformément au droit européen et au droit international".
Avec AFP
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