Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, prévoit de convoquer le gouvernement à une réunion la semaine prochaine, afin d’adopter une série de mesures qui font écho aux revendications salariales et sociales des enseignants du secteur privé et des fonctionnaires de l’État.
Les deux catégories font face à des difficultés énormes du fait de la détérioration continue de leur pouvoir d’achat parallèlement à la dépréciation de la livre, alors que leurs salaires demeurent inchangés.
Les enseignants avaient observé une grève d’avertissement mercredi pour attirer l’attention sur leur cause et promis de recourir l’escalade, alors que le ministre de tutelle, Abbas Halabi, peinait à répondre à leurs revendications. Elles commandent toutes un déblocage de fonds que seul le gouvernement peut avaliser.
La date du Conseil des ministres n’a pas été fixé. Sans doute pour donner le temps aux ministres concernés d’avancer leurs propositions à Najib Mikati, afin qu’ils puissent par la suite en discuter durant la réunion du gouvernement. La date est ainsi tributaire de l’avancée des concertations au sujet des avantages qui pourraient être accordés aux fonctionnaires.
Selon la chaîne al-Jadeed, le Conseil des ministres pourrait se tenir lundi.
Mais au-delà de l’aspect social, l’initiative de M. Mikati ramène au-devant de la scène le bras-de-fer entre le Courant patriotique libre de Gebran Bassil d’une part et le Premier ministre, ainsi qu’Amal et le Hezbollah, d’autre part. Les trois continuent d’ignorer les récriminations du chef du CPL qui, tout en contribuant au blocage de la présidentielle, veut empêcher le gouvernement démissionnaire de se réunir pour plancher sur des dossiers qui intéressent directement la population. Un indice de plus de la détérioration des rapports entre le Hezbollah et le parti fondé par l’ex-président Michel Aoun, sur fond de querelle autour de la présidentielle.
L'ordre du jour de 15 points a été distribué vendredi aux ministres. Dans le préambule du document envoyé, la présidence du Conseil a cité l’article 62 de la Constitution selon laquelle le gouvernement exerce les prérogatives du président de la République. Elle a également souligné l’importance des sujets qui seront examinés.
Les deux catégories font face à des difficultés énormes du fait de la détérioration continue de leur pouvoir d’achat parallèlement à la dépréciation de la livre, alors que leurs salaires demeurent inchangés.
Les enseignants avaient observé une grève d’avertissement mercredi pour attirer l’attention sur leur cause et promis de recourir l’escalade, alors que le ministre de tutelle, Abbas Halabi, peinait à répondre à leurs revendications. Elles commandent toutes un déblocage de fonds que seul le gouvernement peut avaliser.
La date du Conseil des ministres n’a pas été fixé. Sans doute pour donner le temps aux ministres concernés d’avancer leurs propositions à Najib Mikati, afin qu’ils puissent par la suite en discuter durant la réunion du gouvernement. La date est ainsi tributaire de l’avancée des concertations au sujet des avantages qui pourraient être accordés aux fonctionnaires.
Selon la chaîne al-Jadeed, le Conseil des ministres pourrait se tenir lundi.
Mais au-delà de l’aspect social, l’initiative de M. Mikati ramène au-devant de la scène le bras-de-fer entre le Courant patriotique libre de Gebran Bassil d’une part et le Premier ministre, ainsi qu’Amal et le Hezbollah, d’autre part. Les trois continuent d’ignorer les récriminations du chef du CPL qui, tout en contribuant au blocage de la présidentielle, veut empêcher le gouvernement démissionnaire de se réunir pour plancher sur des dossiers qui intéressent directement la population. Un indice de plus de la détérioration des rapports entre le Hezbollah et le parti fondé par l’ex-président Michel Aoun, sur fond de querelle autour de la présidentielle.
L'ordre du jour de 15 points a été distribué vendredi aux ministres. Dans le préambule du document envoyé, la présidence du Conseil a cité l’article 62 de la Constitution selon laquelle le gouvernement exerce les prérogatives du président de la République. Elle a également souligné l’importance des sujets qui seront examinés.
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