Attention à ne pas se rater. La route qui mène le XV de France, vainqueur du Tournoi des six nations 2022, vers le Mondial-2023 débute par une première étape à Rome, dimanche, face à l'Italie, qui lui a promis "un beau piège".
D'un côté, les Grand Chelemards français, N.2 mondiaux et invaincus depuis treize rencontres; de l'autre, les éternels derniers transalpins, qui n'ont plus battu les Bleus depuis dix ans... Sur le papier, le choc du Stadio Olimpico ne semble pas en mesure de devoir causer trop de tracas aux hommes de Fabien Galthié.
Mais gare! Car la Squadra Azzurra est en nets progrès: la saison dernière, ils ont remporté leur premier match dans le Tournoi depuis 2015 en dominant le pays de Galles à Cardiff (22-21), un regain confirmé ensuite par un succès devant l'Australie (28-27) à l'automne.
Grand artisan de cette renaissance italienne, le Toulousain Ange Capuozzo sait à quoi s'attendre, le premier XV de France de 2023 comptant sept de ses coéquipiers en club, à commencer par Antoine Dupont et Romain Ntamack.
"Je ne sais pas encore ce que cela fait d'affronter des potes car, de mémoire, je n'ai jamais été confronté à ça. Ce sont vraiment tous des copains et c'est ce qui rend ce match encore plus spécial pour moi. Cela rajoute encore un peu plus de magie à ce match", a confié le jeune arrière aux jambes de feu (23 ans, 7 sélections).
"J'ai déjà coché la date depuis un moment. Ce sont tous des copains, oui, mais j'espère qu'on va leur tendre un beau piège quand même", a-t-il poursuivi dans un sourire.
Trois déplacements
La chasse aux Bleus est donc ouverte. Fini, le temps où l'Italie se présentait en victime expiatoire et les coéquipiers d'Antoine Dupont sont prévenus. "On a vu les matches que les Italiens ont fait l'an dernier, ils se sont beaucoup améliorés: ce sera peut-être notre match le plus important car on ne peut pas le perdre, il ne faut pas qu'on ait à regretter les points à la fin", a d'ailleurs souligné le deuxième ligne Paul Willemse.
Même son de cloche du côté d'Anthony Jelonch. "Tout le monde nous dit favoris mais il ne faut pas rabaisser cette équipe qui est en confiance. On sait qu'ils vont nous proposer beaucoup de combat. Même derrière: on voit maintenant qu'ils jouent bien au ballon donc ce sera très dangereux, il faudra faire attention", a assuré le troisième ligne de Toulouse.
"Tout le monde est vraiment concentré sur ce premier match, on sait très bien que ce sera un combat très dur et on est prêts à le relever", a-t-il encore expliqué.
Pour des Bleus qui ont un empire à bâtir avant la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre), une belle victoire, bonus offensif en prime, permettrait de lancer idéalement cette 24e édition du Six nations tout en préparant le déplacement à Dublin, pour y défier le XV du Trèfle, N.1 mondial et tombeur successivement des All Blacks et des champions du monde sud-africains.
Car c'est un défi majuscule qui attend les Bleus à sept mois du Mondial à domicile: réaliser un impossible doublé une année à trois déplacements, à Rome et Dublin puis à Londres.
Cerise sur le gâteau, un nouveau sans-faute leur permettrait d'égaler le record absolu de 18 victoires de rang, co-détenu par les Anglais (octobre 2015-mars 2017) et les Néo-Zélandais (août 2015-novembre 2016). Et d'envoyer un message à la planète rugby.
D'un côté, les Grand Chelemards français, N.2 mondiaux et invaincus depuis treize rencontres; de l'autre, les éternels derniers transalpins, qui n'ont plus battu les Bleus depuis dix ans... Sur le papier, le choc du Stadio Olimpico ne semble pas en mesure de devoir causer trop de tracas aux hommes de Fabien Galthié.
Mais gare! Car la Squadra Azzurra est en nets progrès: la saison dernière, ils ont remporté leur premier match dans le Tournoi depuis 2015 en dominant le pays de Galles à Cardiff (22-21), un regain confirmé ensuite par un succès devant l'Australie (28-27) à l'automne.
Grand artisan de cette renaissance italienne, le Toulousain Ange Capuozzo sait à quoi s'attendre, le premier XV de France de 2023 comptant sept de ses coéquipiers en club, à commencer par Antoine Dupont et Romain Ntamack.
"Je ne sais pas encore ce que cela fait d'affronter des potes car, de mémoire, je n'ai jamais été confronté à ça. Ce sont vraiment tous des copains et c'est ce qui rend ce match encore plus spécial pour moi. Cela rajoute encore un peu plus de magie à ce match", a confié le jeune arrière aux jambes de feu (23 ans, 7 sélections).
"J'ai déjà coché la date depuis un moment. Ce sont tous des copains, oui, mais j'espère qu'on va leur tendre un beau piège quand même", a-t-il poursuivi dans un sourire.
Trois déplacements
La chasse aux Bleus est donc ouverte. Fini, le temps où l'Italie se présentait en victime expiatoire et les coéquipiers d'Antoine Dupont sont prévenus. "On a vu les matches que les Italiens ont fait l'an dernier, ils se sont beaucoup améliorés: ce sera peut-être notre match le plus important car on ne peut pas le perdre, il ne faut pas qu'on ait à regretter les points à la fin", a d'ailleurs souligné le deuxième ligne Paul Willemse.
Même son de cloche du côté d'Anthony Jelonch. "Tout le monde nous dit favoris mais il ne faut pas rabaisser cette équipe qui est en confiance. On sait qu'ils vont nous proposer beaucoup de combat. Même derrière: on voit maintenant qu'ils jouent bien au ballon donc ce sera très dangereux, il faudra faire attention", a assuré le troisième ligne de Toulouse.
"Tout le monde est vraiment concentré sur ce premier match, on sait très bien que ce sera un combat très dur et on est prêts à le relever", a-t-il encore expliqué.
Pour des Bleus qui ont un empire à bâtir avant la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre), une belle victoire, bonus offensif en prime, permettrait de lancer idéalement cette 24e édition du Six nations tout en préparant le déplacement à Dublin, pour y défier le XV du Trèfle, N.1 mondial et tombeur successivement des All Blacks et des champions du monde sud-africains.
Car c'est un défi majuscule qui attend les Bleus à sept mois du Mondial à domicile: réaliser un impossible doublé une année à trois déplacements, à Rome et Dublin puis à Londres.
Cerise sur le gâteau, un nouveau sans-faute leur permettrait d'égaler le record absolu de 18 victoires de rang, co-détenu par les Anglais (octobre 2015-mars 2017) et les Néo-Zélandais (août 2015-novembre 2016). Et d'envoyer un message à la planète rugby.
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