Le ministère de l’Agriculture a interdit récemment le déchargement, au port de Beyrouth, des cargaisons de deux navires transportant du blé non conforme aux normes de sécurité sanitaire libanaises. Aucune crise de blé ne pointe à l’horizon, tiennent à rassurer les autorités concernées.
Il y a dix jours, deux navires transportant du blé ont accosté au port de Beyrouth. Mais il leur a été interdit de décharger leur cargaison parce qu’elle n’est pas conforme aux normes de sécurité sanitaire en vigueur au Liban. Conformément à la loi libanaise, «des prélèvements sont effectués sur le blé transporté pour s’assurer qu’il est propre à la consommation», explique à Ici Beyrouth, Abdallah Nasreddine, conseiller du ministre sortant de l’Agriculture.
«Comme le premier test a montré que la marchandise ne répond pas aux normes sanitaires, un second test a été effectué. Si les résultats ne sont pas identiques, la loi nous autorise à mener un troisième test dans un laboratoire différent. Selon le résultat, le ministre prendra alors la décision soit d’autoriser le déchargement de la marchandise, soit de l'interdire. Or les résultats des deux tests pratiqués sur la cargaison de ces deux navires sont identiques. Le blé n’est pas propre à la consommation et ne sera, en aucun cas, déchargé au Liban.»
D’après M. Nasreddine, le blé présente des signes de moisissure. Cela est dû, selon lui, au fait que les cargaisons sont restées longtemps en mer. «Tant que les lignes de crédit n’ont pas été ouvertes et que la marchandise n'a pas été payée, le blé ne peut pas être déchargé», souligne-t-il.
M. Nasreddine se veut toutefois rassurant. Il affirme ainsi que même si ce blé n’est pas déchargé, «cet aliment ne sera pas en pénurie».
Même son de cloche chez le ministre sortant de l’Économie, Amine Salam, qui a annoncé que le Liban devrait réceptionner, à la mi-février, le premier navire de blé financé par le prêt de la Banque mondiale. Il est à rappeler que la BM a accordé au Liban un prêt de 150 millions de dollars pour assurer l’approvisionnement en blé pendant six mois.
Il y a dix jours, deux navires transportant du blé ont accosté au port de Beyrouth. Mais il leur a été interdit de décharger leur cargaison parce qu’elle n’est pas conforme aux normes de sécurité sanitaire en vigueur au Liban. Conformément à la loi libanaise, «des prélèvements sont effectués sur le blé transporté pour s’assurer qu’il est propre à la consommation», explique à Ici Beyrouth, Abdallah Nasreddine, conseiller du ministre sortant de l’Agriculture.
«Comme le premier test a montré que la marchandise ne répond pas aux normes sanitaires, un second test a été effectué. Si les résultats ne sont pas identiques, la loi nous autorise à mener un troisième test dans un laboratoire différent. Selon le résultat, le ministre prendra alors la décision soit d’autoriser le déchargement de la marchandise, soit de l'interdire. Or les résultats des deux tests pratiqués sur la cargaison de ces deux navires sont identiques. Le blé n’est pas propre à la consommation et ne sera, en aucun cas, déchargé au Liban.»
D’après M. Nasreddine, le blé présente des signes de moisissure. Cela est dû, selon lui, au fait que les cargaisons sont restées longtemps en mer. «Tant que les lignes de crédit n’ont pas été ouvertes et que la marchandise n'a pas été payée, le blé ne peut pas être déchargé», souligne-t-il.
M. Nasreddine se veut toutefois rassurant. Il affirme ainsi que même si ce blé n’est pas déchargé, «cet aliment ne sera pas en pénurie».
Même son de cloche chez le ministre sortant de l’Économie, Amine Salam, qui a annoncé que le Liban devrait réceptionner, à la mi-février, le premier navire de blé financé par le prêt de la Banque mondiale. Il est à rappeler que la BM a accordé au Liban un prêt de 150 millions de dollars pour assurer l’approvisionnement en blé pendant six mois.
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