Les Forces libanaises ne participeront pas à la séance législative que le président de la Chambre, Nabih Berry, convoquerait en début de la semaine prochaine pour approuver la proposition de loi sur le contrôle des capitaux. C’est ce qu’ont affirmé vendredi tour à tour Ghassan Hasbani, député, membre du bloc des Forces libanaises, et Samir Geagea, chef du parti.
«Notre position est très claire, nous ne participerons pas aux sessions législatives en l’absence d’élections présidentielles», a ainsi déclaré M. Hasbani, à l’issue d’une rencontre avec le métropolite de Beyrouth, Élias Audi. Il a rappelé, à cet égard, que conformément à la Constitution, le Parlement est (depuis le 22 octobre 2022, c’est-à-dire dix jours avant la fin du mandat de l’ancien président de la République, Michel Aoun) un «collège électoral».
Interrogé sur l’ordre du jour de la séance qui sera consacrée à la proposition de loi sur le contrôle des capitaux, M. Hasbani a souligné qu’on essaie de faire passer cette loi «pour bloquer l’argent des déposants dans les banques, alors que nous insistons sur la nécessité de préserver leurs droits». «C’est la raison pour laquelle, nous insistions pour que cette proposition de loi soit discutée et votée simultanément aux réformes et à la proposition de loi sur la restructuration des banques, a-t-il ajouté. Si la proposition de loi sur le contrôle des capitaux est votée seule, rien ne garantit que les réformes seront menées et que l’argent des déposants leur sera restitué.»
Les propos de M. Hasbani trouvent écho dans les tweets de M. Geagea qui a affirmé, dans l’après-midi, que si le Courant patriotique libre (CPL) allait vraiment prendre part à la séance législative, «cela signifierait que non seulement, il s’est contenté de faire du tort aux Libanais au cours des dernières six années (sexennat de Michel Aoun), mais qu’il est décidé à continuer à leur rendre la vie dure». «Et ce, pour une poignée de postes», a-t-il écrit.
M. Geagea a critiqué le chef du CPL, Gebran Bassil, «qui s’était vivement opposé au cours des derniers mois à la tenue des Conseils des ministres, estimant que ces réunions étaient anticonstitutionnelles, sachant que d’après la Constitution, le gouvernement peut se réunir pour traiter des dossiers urgents». «Le voilà qui se prépare à participer à une séance législative anticonstitutionnelle, puisque d’après le Parlement reste un collège électoral jusqu’à l’élection d’un chef de l’État», a conclu M. Geagea.
La réponse du CPL ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, le parti aouniste s’en est pris à M. Geagea, l’accusant de s’être acharné, tout au long du sexennat de M. Aoun, contre la présidence de la République.
«Notre position est très claire, nous ne participerons pas aux sessions législatives en l’absence d’élections présidentielles», a ainsi déclaré M. Hasbani, à l’issue d’une rencontre avec le métropolite de Beyrouth, Élias Audi. Il a rappelé, à cet égard, que conformément à la Constitution, le Parlement est (depuis le 22 octobre 2022, c’est-à-dire dix jours avant la fin du mandat de l’ancien président de la République, Michel Aoun) un «collège électoral».
Interrogé sur l’ordre du jour de la séance qui sera consacrée à la proposition de loi sur le contrôle des capitaux, M. Hasbani a souligné qu’on essaie de faire passer cette loi «pour bloquer l’argent des déposants dans les banques, alors que nous insistons sur la nécessité de préserver leurs droits». «C’est la raison pour laquelle, nous insistions pour que cette proposition de loi soit discutée et votée simultanément aux réformes et à la proposition de loi sur la restructuration des banques, a-t-il ajouté. Si la proposition de loi sur le contrôle des capitaux est votée seule, rien ne garantit que les réformes seront menées et que l’argent des déposants leur sera restitué.»
Les propos de M. Hasbani trouvent écho dans les tweets de M. Geagea qui a affirmé, dans l’après-midi, que si le Courant patriotique libre (CPL) allait vraiment prendre part à la séance législative, «cela signifierait que non seulement, il s’est contenté de faire du tort aux Libanais au cours des dernières six années (sexennat de Michel Aoun), mais qu’il est décidé à continuer à leur rendre la vie dure». «Et ce, pour une poignée de postes», a-t-il écrit.
M. Geagea a critiqué le chef du CPL, Gebran Bassil, «qui s’était vivement opposé au cours des derniers mois à la tenue des Conseils des ministres, estimant que ces réunions étaient anticonstitutionnelles, sachant que d’après la Constitution, le gouvernement peut se réunir pour traiter des dossiers urgents». «Le voilà qui se prépare à participer à une séance législative anticonstitutionnelle, puisque d’après le Parlement reste un collège électoral jusqu’à l’élection d’un chef de l’État», a conclu M. Geagea.
La réponse du CPL ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, le parti aouniste s’en est pris à M. Geagea, l’accusant de s’être acharné, tout au long du sexennat de M. Aoun, contre la présidence de la République.
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