Un câble à fibre optique desservant le Liban a été endommagé à la suite du séisme qui a frappé lundi à l’aube le sud de la Turquie et le nord de la Syrie et qui avait été ressenti au Liban. Jusqu’à présent, le trafic Internet n’est pas perturbé et les unités concernées suivent le problème de près. Pas de panique assure le directeur d’Ogero à Ici Beyrouth.
Un câble à fibre optique desservant le Liban a été endommagé suite au tremblement de terre qui a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, et qui avait été ressenti fortement sur le littoral du Liban. Pour l’instant le trafic internet n’est pas perturbé, assure à Ici Beyrouth le directeur d'Ogero, l'opérateur public en charge de la gestion de la téléphonie et de l'internet fixes au Liban, Imad Kreidié. Néanmoins, il ne cache pas que le problème est loin d’être réglé parce que complexe à résoudre. “C’est le consortium composé, entre autres, du ministère libanais des Télécommunications et de différentes parties libanaises et chypriotes qui gère le câble qui doit s’en occuper. Par ailleurs, la réparation n’est pas simple. Il va falloir affréter un bâteau, soulever le câble, effectuer les réparations nécessaires et remettre le câble en place. Tout cela prend du temps”, explique M. Kreidié.
Que s’est-il passé?
La panne est survenue sur les installations sous-marines d’internet, plus spécifiquement sur le câble Cadmos I reliant le Liban à Chypre, à 9 kilomètres au large de Jdeidé. Elle a été détectée grâce à un réflectomètre optique (OTDR), un instrument qui permet d’identifier, dépanner et entretenir les réseaux de télécommunication en fibre optique.
“Suite au tremblement de terre, des rochers se sont écroulés sur le câble, ce qui a causé une rupture de quelques fibres, ce qui n’a pas, pour autant, affecté la transmission des données ”, indique le directeur d'Ogero.
Rappelons que le Liban est desservi par deux câbles qui permettent au pays de communiquer avec le reste du monde.
Le trafic internet est donc distribué entre ces deux câbles qui ont exactement la même capacité. Si un problème survient sur l’un des deux, l’autre prend le relais et généralement la connexion continue à être établie.
“Le problème deviendrait sérieux si jamais une panne majeure intervenait sur le second câble”, indique M. Kreidié.
À noter que ces câbles ne fournissent pas internet uniquement aux abonnés d’Ogero mais à tous les utilisateurs au Liban.
Le directeur d’Ogero estime qu’il n’existe pas un danger immédiat de panne totale d’internet, mais il fallait souligner les dommages survenus sur le câble, qui sont une cause direct du tremblement de terre.
Les Chypriotes sont également affectés par les dégâts puisque ces fibres transmettent les données de part et d’autre.
Quid du paiement des réparations
Comment payer ces réparations, compte tenu de l’état financier catastrophique d'Ogero et de l’État libanais? M. Kreidié veut rester optimiste. “Ogero n’a, pour le moment, les moyens de rien entreprendre mais il va falloir se débrouiller, souligne-t-il. L’option de laisser tomber internet est inconcevable. Nous n’avons pas le choix. Nous devons trouver l’argent pour effectuer les réparations”.
Contacté par Ici Beyrouth, le ministre des Télécommunications Johnny Corm s’est également voulu rassurant. “Nous trouvons toujours des solutions”, affirme-t-il.
Un câble à fibre optique desservant le Liban a été endommagé suite au tremblement de terre qui a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, et qui avait été ressenti fortement sur le littoral du Liban. Pour l’instant le trafic internet n’est pas perturbé, assure à Ici Beyrouth le directeur d'Ogero, l'opérateur public en charge de la gestion de la téléphonie et de l'internet fixes au Liban, Imad Kreidié. Néanmoins, il ne cache pas que le problème est loin d’être réglé parce que complexe à résoudre. “C’est le consortium composé, entre autres, du ministère libanais des Télécommunications et de différentes parties libanaises et chypriotes qui gère le câble qui doit s’en occuper. Par ailleurs, la réparation n’est pas simple. Il va falloir affréter un bâteau, soulever le câble, effectuer les réparations nécessaires et remettre le câble en place. Tout cela prend du temps”, explique M. Kreidié.
Que s’est-il passé?
La panne est survenue sur les installations sous-marines d’internet, plus spécifiquement sur le câble Cadmos I reliant le Liban à Chypre, à 9 kilomètres au large de Jdeidé. Elle a été détectée grâce à un réflectomètre optique (OTDR), un instrument qui permet d’identifier, dépanner et entretenir les réseaux de télécommunication en fibre optique.
“Suite au tremblement de terre, des rochers se sont écroulés sur le câble, ce qui a causé une rupture de quelques fibres, ce qui n’a pas, pour autant, affecté la transmission des données ”, indique le directeur d'Ogero.
Rappelons que le Liban est desservi par deux câbles qui permettent au pays de communiquer avec le reste du monde.
Le trafic internet est donc distribué entre ces deux câbles qui ont exactement la même capacité. Si un problème survient sur l’un des deux, l’autre prend le relais et généralement la connexion continue à être établie.
“Le problème deviendrait sérieux si jamais une panne majeure intervenait sur le second câble”, indique M. Kreidié.
À noter que ces câbles ne fournissent pas internet uniquement aux abonnés d’Ogero mais à tous les utilisateurs au Liban.
Le directeur d’Ogero estime qu’il n’existe pas un danger immédiat de panne totale d’internet, mais il fallait souligner les dommages survenus sur le câble, qui sont une cause direct du tremblement de terre.
Les Chypriotes sont également affectés par les dégâts puisque ces fibres transmettent les données de part et d’autre.
Quid du paiement des réparations
Comment payer ces réparations, compte tenu de l’état financier catastrophique d'Ogero et de l’État libanais? M. Kreidié veut rester optimiste. “Ogero n’a, pour le moment, les moyens de rien entreprendre mais il va falloir se débrouiller, souligne-t-il. L’option de laisser tomber internet est inconcevable. Nous n’avons pas le choix. Nous devons trouver l’argent pour effectuer les réparations”.
Contacté par Ici Beyrouth, le ministre des Télécommunications Johnny Corm s’est également voulu rassurant. “Nous trouvons toujours des solutions”, affirme-t-il.
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