Une nouvelle exposition, où la couleur bleue est reine, de l'artiste photographe Fadia Ahmad, prend place du 15 au 25 février à la l'Université libano-américaine (LAU) au bâtiment Safadi, dans la galerie Sheikh Zayed.
Le bleu, une des trois couleurs primaires, symbole de mélancolie et d'infini, de beauté et d'immensité, d'espoir et de rêve, de spiritualité et de vérité, ne cesse d'inspirer artistes et auteurs. Muse de l'artiste photographe, il vient aujourd'hui s’étaler et se transformer par petites ou grandes touches, sous multiples nuances et tonalités, avec cent histoires aussi passionnantes que différentes.
Fadia Ahmad expose en effet cent photographies qu'elle assemble en diptyques ou triptyques, pour mettre en lumière une fois de plus la folie de la vie. Cette vie inspirée initialement par la situation actuelle au Liban, mais qui est tout autant universelle de par les sentiments d'espoir et de regret, de désir et de frustration ressentis par l’être humain ces dernières années. La solitude et le rêve, l'ailleurs et le manque, la jeunesse et l’espoir, la vieillesse et le regret, les diverses crises (climatique, économique, sanitaire ou politique), sont les sujets qui relatent les «cinquante nuances de bleu» que Fadia Ahmad a si généreusement agencées.
La couleur bleue, une couleur essentielle dans les arts visuels, est mise en évidence de manière magistrale dans cette exposition, grâce à la compétence technique et la pratique de l'artiste. Fadia Ahmad maîtrise effectivement l'habileté à arrêter sur image la subtilité de la couleur bleue. Il faut une virtuosité et un savoir-faire uniques en leur genre pour pouvoir saisir cet instant où l'une des infinies nuances de bleu se manifeste dans la nature, pour l'immortaliser devant sa lentille. Fadia Ahmad le fait avec passion et en beauté. Elle éternise l’instant éphémère d’une couleur qui se meut.
Elle évoque des paysages urbains ou naturels, des portraits ou des éclats de ciel et de mer, diverses atmosphères ou états d’âme… la vie sous tous ses attraits. Le bleu dans toute sa splendeur.
Il est évidemment subjectif, ce bleu avec toutes ses nuances. Il est la vison de l'âme de l'artiste qui se manifeste sous formes de photos, pour le bonheur des visiteurs qui découvrent, au fil des œuvres, une expérience unique. On est donc invité à penser, à réfléchir avec l’artiste, pour mieux ressentir sa propre symbolique spirituelle, philosophique et émotionnelle.
«Il nous plait de confondre toutes les couleurs en une. Avec le vent, la mer, la neige, le rose très doux des peaux, le rouge à lèvres des rires, les cernes blancs de l'insomnie autour du vert des yeux, et les dorures fanées des feuilles qui s'écaillent, nous fabriquons du bleu», souligne Jean-Michel Maulpoix dans Une histoire de bleu. Le bleu est donc une couleur si puissante, qu'il serait à la fois une seule et la totalité de toutes celles de l'arc-en-ciel, comme l'écrit si poétiquement l’auteur.
C'est dans ce même esprit que l'artiste photographe révèle cette association harmonieuse à travers son exposition. Toutes les tonalités de bleu, qu’elle relate dans ces moments imagés, sont la symbiose et la force de toutes les couleurs de l'univers. L'artiste nous fait entrer dans la révélation de son histoire par la vision première que nous avons de cette couleur et de ses tonalités, en nuances subtiles qui vont de l'azur à l'outremer, de l'indigo au cyan, du turquoise au saphir. Elle nous mène aussi, plus subtilement et en profondeur, à travers ces infinies nuances, à découvrir des taches de rouge, des lueurs de jaune, des zestes d’orange, des gouttes de violet, des éclats de vert et de magnifiques nuages de blanc qui viennent sertir et rehausser tout ce bleu si bien offert, ou parfois juste insinué.
La nouvelle exposition de photos de Fadia Ahmad est un moment de bonheur et de rêve où la simplicité de la vie est révélée sous ses meilleurs attraits, par la puissance de la poésie et la technicité artistique.
Le 15 février également, juste avant le vernissage, et dans le cadre des événements artistiques et culturels organisés par le Dr Tony Karam et le Dr Cathia Jenainati, une projection privée du film documentaire de Fadia Ahmad sur l’explosion dévastatrice du 4 août 2020, Beirut: the Aftermath, aura lieu dans l’amphithéâtre Gulbenkian, toujours au bâtiment Safadi à la LAU, à Beyrouth.
Ce film documentaire, qui a déjà gagné plusieurs prix internationaux, est un message d’espoir de la part de l’artiste qui pense que «dans ces moments difficiles et incertains que nous vivons au Liban et mondialement, il faudrait se souvenir et faire face à nos traumas, pour pouvoir s’en sortir le mieux possible».
www.zeinanader.com
@zeinanader_art
Le bleu, une des trois couleurs primaires, symbole de mélancolie et d'infini, de beauté et d'immensité, d'espoir et de rêve, de spiritualité et de vérité, ne cesse d'inspirer artistes et auteurs. Muse de l'artiste photographe, il vient aujourd'hui s’étaler et se transformer par petites ou grandes touches, sous multiples nuances et tonalités, avec cent histoires aussi passionnantes que différentes.
Fadia Ahmad expose en effet cent photographies qu'elle assemble en diptyques ou triptyques, pour mettre en lumière une fois de plus la folie de la vie. Cette vie inspirée initialement par la situation actuelle au Liban, mais qui est tout autant universelle de par les sentiments d'espoir et de regret, de désir et de frustration ressentis par l’être humain ces dernières années. La solitude et le rêve, l'ailleurs et le manque, la jeunesse et l’espoir, la vieillesse et le regret, les diverses crises (climatique, économique, sanitaire ou politique), sont les sujets qui relatent les «cinquante nuances de bleu» que Fadia Ahmad a si généreusement agencées.
La couleur bleue, une couleur essentielle dans les arts visuels, est mise en évidence de manière magistrale dans cette exposition, grâce à la compétence technique et la pratique de l'artiste. Fadia Ahmad maîtrise effectivement l'habileté à arrêter sur image la subtilité de la couleur bleue. Il faut une virtuosité et un savoir-faire uniques en leur genre pour pouvoir saisir cet instant où l'une des infinies nuances de bleu se manifeste dans la nature, pour l'immortaliser devant sa lentille. Fadia Ahmad le fait avec passion et en beauté. Elle éternise l’instant éphémère d’une couleur qui se meut.
Elle évoque des paysages urbains ou naturels, des portraits ou des éclats de ciel et de mer, diverses atmosphères ou états d’âme… la vie sous tous ses attraits. Le bleu dans toute sa splendeur.
Il est évidemment subjectif, ce bleu avec toutes ses nuances. Il est la vison de l'âme de l'artiste qui se manifeste sous formes de photos, pour le bonheur des visiteurs qui découvrent, au fil des œuvres, une expérience unique. On est donc invité à penser, à réfléchir avec l’artiste, pour mieux ressentir sa propre symbolique spirituelle, philosophique et émotionnelle.
«Il nous plait de confondre toutes les couleurs en une. Avec le vent, la mer, la neige, le rose très doux des peaux, le rouge à lèvres des rires, les cernes blancs de l'insomnie autour du vert des yeux, et les dorures fanées des feuilles qui s'écaillent, nous fabriquons du bleu», souligne Jean-Michel Maulpoix dans Une histoire de bleu. Le bleu est donc une couleur si puissante, qu'il serait à la fois une seule et la totalité de toutes celles de l'arc-en-ciel, comme l'écrit si poétiquement l’auteur.
C'est dans ce même esprit que l'artiste photographe révèle cette association harmonieuse à travers son exposition. Toutes les tonalités de bleu, qu’elle relate dans ces moments imagés, sont la symbiose et la force de toutes les couleurs de l'univers. L'artiste nous fait entrer dans la révélation de son histoire par la vision première que nous avons de cette couleur et de ses tonalités, en nuances subtiles qui vont de l'azur à l'outremer, de l'indigo au cyan, du turquoise au saphir. Elle nous mène aussi, plus subtilement et en profondeur, à travers ces infinies nuances, à découvrir des taches de rouge, des lueurs de jaune, des zestes d’orange, des gouttes de violet, des éclats de vert et de magnifiques nuages de blanc qui viennent sertir et rehausser tout ce bleu si bien offert, ou parfois juste insinué.
La nouvelle exposition de photos de Fadia Ahmad est un moment de bonheur et de rêve où la simplicité de la vie est révélée sous ses meilleurs attraits, par la puissance de la poésie et la technicité artistique.
Le 15 février également, juste avant le vernissage, et dans le cadre des événements artistiques et culturels organisés par le Dr Tony Karam et le Dr Cathia Jenainati, une projection privée du film documentaire de Fadia Ahmad sur l’explosion dévastatrice du 4 août 2020, Beirut: the Aftermath, aura lieu dans l’amphithéâtre Gulbenkian, toujours au bâtiment Safadi à la LAU, à Beyrouth.
Ce film documentaire, qui a déjà gagné plusieurs prix internationaux, est un message d’espoir de la part de l’artiste qui pense que «dans ces moments difficiles et incertains que nous vivons au Liban et mondialement, il faudrait se souvenir et faire face à nos traumas, pour pouvoir s’en sortir le mieux possible».
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