Le patriarche maronite a appelé le président Michel Aoun à lever la couverture assurée à ceux qui “hypothèquent l’Etat et oppriment les Libanais".
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé samedi le président libanais Michel Aoun à prendre des “initiatives nouvelles” susceptibles, selon lui, de mettre fin à la “dictature politique” qui empêche tout déblocage de la crise gouvernementale et institutionnelle actuelle. Le chef de l’Eglise maronite s’est exprimé ainsi dans l’homélie qu’il a prononcée à Bkerké durant la messe de Noël, célébrée en présence du chef de l’Etat. Une homélie au ton dur, dans laquelle il a vivement critiqué la “dictature” du tandem chiite, Amal et le Hezbollah, mais sans les nommer, et a souligné sans détours la nécessité que “ceux qui portent atteinte à l’unité de l’Etat et au partenariat national cessent de bénéficier d’une couverture légale”. Cet appel est indirectement adressé à Michel Aoun et à son parti, le Courant patriotique libre (CPL), qui assurent une couverture au Hezbollah à travers leur alliance avec lui.
La messe a été précédée d’un entretien entre le président Aoun et le patriarche qui aurait pressé son hôte d’agir sans tarder pour en finir avec le blocage gouvernemental qui dure depuis octobre à cause du tandem chiite qui veut obtenir le dessaisissement du juge d’instruction Tarek Bitar, chargé du dossier de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth.
Michel Aoun, qui a déjà manifesté à plusieurs reprises son ras-le-bol face au chantage pratiqué par Amal et le Hezbollah, doit aborder ce problème en même temps que d’autres sujets en rapport avec l’actualité durant une intervention télévisée lundi. Il a exposé les grandes lignes de son discours au patriarche. Dans son homélie, ce dernier a encore une fois stigmatisé le laxisme officiel face aux souffrances des Libanais. “Nous demandons aux officiels de cesser leur crime qui consiste à torturer et à opprimer le peuple, alors que l'action politique est censée assurer le bien public”, a-t-il martelé. S’adressant au chef de l’Etat, il a poursuivi: “Nous ignorons leurs objectifs, mais nous espérons que vous pourrez trouver les moyens, avec l’aide des personnes de bonne volonté, pour libérer l’Etat de ceux qui l’hypothèquent et les Libanais de ceux qui les oppriment”.
Dans le même ordre d’idées, il a “exhorté” le gouvernement à “ne pas se soumettre à la dictature politique pratiquée au détriment de la Constitution”, l’invitant à reprendre ses réunions pour ne pas créer de précédent. Le patriarche a présenté la situation de blocage actuelle comme étant le résultat d’une “position sectaire en violation de la Constitution, contraire à l’accord de Taëf, au pacte national et à la notion d’entente”. Le chef de l’Eglise maronite a pressé le président de “prendre des initiatives nouvelles pour sauver le pays, notamment en consacrant sa neutralité et en levant la couverture assurée à ceux qui portent atteinte à l’unité de l’Etat et au partenariat national”. Il s’est par ailleurs félicité de son engagement à organiser les législatives dans les délais, en insistant sur l’opportunité de changement sur ce plan.
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a appelé samedi le président libanais Michel Aoun à prendre des “initiatives nouvelles” susceptibles, selon lui, de mettre fin à la “dictature politique” qui empêche tout déblocage de la crise gouvernementale et institutionnelle actuelle. Le chef de l’Eglise maronite s’est exprimé ainsi dans l’homélie qu’il a prononcée à Bkerké durant la messe de Noël, célébrée en présence du chef de l’Etat. Une homélie au ton dur, dans laquelle il a vivement critiqué la “dictature” du tandem chiite, Amal et le Hezbollah, mais sans les nommer, et a souligné sans détours la nécessité que “ceux qui portent atteinte à l’unité de l’Etat et au partenariat national cessent de bénéficier d’une couverture légale”. Cet appel est indirectement adressé à Michel Aoun et à son parti, le Courant patriotique libre (CPL), qui assurent une couverture au Hezbollah à travers leur alliance avec lui.
La messe a été précédée d’un entretien entre le président Aoun et le patriarche qui aurait pressé son hôte d’agir sans tarder pour en finir avec le blocage gouvernemental qui dure depuis octobre à cause du tandem chiite qui veut obtenir le dessaisissement du juge d’instruction Tarek Bitar, chargé du dossier de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth.
Michel Aoun, qui a déjà manifesté à plusieurs reprises son ras-le-bol face au chantage pratiqué par Amal et le Hezbollah, doit aborder ce problème en même temps que d’autres sujets en rapport avec l’actualité durant une intervention télévisée lundi. Il a exposé les grandes lignes de son discours au patriarche. Dans son homélie, ce dernier a encore une fois stigmatisé le laxisme officiel face aux souffrances des Libanais. “Nous demandons aux officiels de cesser leur crime qui consiste à torturer et à opprimer le peuple, alors que l'action politique est censée assurer le bien public”, a-t-il martelé. S’adressant au chef de l’Etat, il a poursuivi: “Nous ignorons leurs objectifs, mais nous espérons que vous pourrez trouver les moyens, avec l’aide des personnes de bonne volonté, pour libérer l’Etat de ceux qui l’hypothèquent et les Libanais de ceux qui les oppriment”.
Dans le même ordre d’idées, il a “exhorté” le gouvernement à “ne pas se soumettre à la dictature politique pratiquée au détriment de la Constitution”, l’invitant à reprendre ses réunions pour ne pas créer de précédent. Le patriarche a présenté la situation de blocage actuelle comme étant le résultat d’une “position sectaire en violation de la Constitution, contraire à l’accord de Taëf, au pacte national et à la notion d’entente”. Le chef de l’Eglise maronite a pressé le président de “prendre des initiatives nouvelles pour sauver le pays, notamment en consacrant sa neutralité et en levant la couverture assurée à ceux qui portent atteinte à l’unité de l’Etat et au partenariat national”. Il s’est par ailleurs félicité de son engagement à organiser les législatives dans les délais, en insistant sur l’opportunité de changement sur ce plan.
Lire aussi
Commentaires