Depuis quelques jours, une rumeur persistante et des informations contradictoires courent au sujet d’un durcissement de la grève ouverte des banques.
Depuis quelques jours, une rumeur persistante et des informations contradictoires courent au sujet d’un durcissement de la grève ouverte des banques, à partir de mercredi, pour protester principalement contre les jugements pris contre des établissements bancaires ainsi que contre la politique de deux poids deux mesures pour ce qui est des chèques bancaires.
Les banques se sont mises en grève mardi dernier, se contentant cependant de fermer leurs guichets aux particuliers. Les opérations internes se sont poursuivies et les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont restés fonctionnels.
De sources bancaires, on a fait état lundi d’un possible recours à l’escalade, mais sans trancher. C’est que les négociations sont toujours en cours avec les autorités compétentes. L’issue du mouvement de protestation serait tributaire du résultat des discussions engagées.
L’Association des banques du Liban (ABL) pourrait ainsi annoncer, toujours selon ces mêmes sources, l’arrêt du fonctionnement des ATM, le gel des procédures liées au versement des salaires ou encore aux lettres de crédit indispensables pour les importations de biens essentiels tels que les produits alimentaires nécessaires à la vie quotidienne.
De mêmes sources, on a indiqué que « le secteur bancaire ne va pas se laisser détruire » et que la grève n’est nullement dirigée contre les citoyens.
Selon elles, « la classe politique qui compose l'Etat ne peut pas laisser les banques seules face à la justice et aux déposants libanais, arabes et étrangers, et mener campagne contre le secteur alors que c’est elle qui est à la base de l'effondrement du pays ».
Grève maintenue telle quelle
Une autre source bancaire, contactée par Ici Beyrouth, a cependant démenti ces informations, précisant que pour l’instant, la grève est maintenue comme elle est.
Une autre source bancaire ayant requis l’anonymat a affirmé à son tour que l’ABL va accorder encore du temps aux négociations avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati, avant de décider d’une escalade.
Rappelons que les banques observent une grève ouverte depuis mardi dernier pour protester contre certaines décisions et convocations judiciaires, ainsi que pour exercer des pressions sur les autorités en vue d’un traitement rapide de « la crise systémique et existentielle qui touche le secteur bancaire, les déposants et l’économie nationale ».
La grève intervient suite à la décision prise la semaine dernière par la Cour de cassation à l’encontre de la Fransabank contrainte d’accorder à deux déposants le versement en espèces du solde de leurs comptes gelés.
Lundi, le bruit courait également que la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, engagée dans une campagne acharnée contre le secteur bancaire, aurait engagé des poursuites contre la Banque Audi.
Dans un communiqué publié lundi dernier à l’issue d’une réunion de son assemblée générale, l’ABL a réclamé à l’État l’adoption de la loi sur le contrôle des capitaux, ainsi qu’une loi rapide qui abolirait et avec effet rétroactif le secret bancaire afin de permettre aux établissements de fournir des informations sur tous les comptes de leurs clients, sans exceptions.
Depuis quelques jours, une rumeur persistante et des informations contradictoires courent au sujet d’un durcissement de la grève ouverte des banques, à partir de mercredi, pour protester principalement contre les jugements pris contre des établissements bancaires ainsi que contre la politique de deux poids deux mesures pour ce qui est des chèques bancaires.
Les banques se sont mises en grève mardi dernier, se contentant cependant de fermer leurs guichets aux particuliers. Les opérations internes se sont poursuivies et les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont restés fonctionnels.
De sources bancaires, on a fait état lundi d’un possible recours à l’escalade, mais sans trancher. C’est que les négociations sont toujours en cours avec les autorités compétentes. L’issue du mouvement de protestation serait tributaire du résultat des discussions engagées.
L’Association des banques du Liban (ABL) pourrait ainsi annoncer, toujours selon ces mêmes sources, l’arrêt du fonctionnement des ATM, le gel des procédures liées au versement des salaires ou encore aux lettres de crédit indispensables pour les importations de biens essentiels tels que les produits alimentaires nécessaires à la vie quotidienne.
De mêmes sources, on a indiqué que « le secteur bancaire ne va pas se laisser détruire » et que la grève n’est nullement dirigée contre les citoyens.
Selon elles, « la classe politique qui compose l'Etat ne peut pas laisser les banques seules face à la justice et aux déposants libanais, arabes et étrangers, et mener campagne contre le secteur alors que c’est elle qui est à la base de l'effondrement du pays ».
Grève maintenue telle quelle
Une autre source bancaire, contactée par Ici Beyrouth, a cependant démenti ces informations, précisant que pour l’instant, la grève est maintenue comme elle est.
Une autre source bancaire ayant requis l’anonymat a affirmé à son tour que l’ABL va accorder encore du temps aux négociations avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati, avant de décider d’une escalade.
Rappelons que les banques observent une grève ouverte depuis mardi dernier pour protester contre certaines décisions et convocations judiciaires, ainsi que pour exercer des pressions sur les autorités en vue d’un traitement rapide de « la crise systémique et existentielle qui touche le secteur bancaire, les déposants et l’économie nationale ».
La grève intervient suite à la décision prise la semaine dernière par la Cour de cassation à l’encontre de la Fransabank contrainte d’accorder à deux déposants le versement en espèces du solde de leurs comptes gelés.
Lundi, le bruit courait également que la procureure générale près la cour d’appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, engagée dans une campagne acharnée contre le secteur bancaire, aurait engagé des poursuites contre la Banque Audi.
Dans un communiqué publié lundi dernier à l’issue d’une réunion de son assemblée générale, l’ABL a réclamé à l’État l’adoption de la loi sur le contrôle des capitaux, ainsi qu’une loi rapide qui abolirait et avec effet rétroactif le secret bancaire afin de permettre aux établissements de fournir des informations sur tous les comptes de leurs clients, sans exceptions.
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