Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, considère avoir mis en œuvre les conditions imposées par la Banque mondiale (BM) pour obtenir le financement qui permettra d’acheminer du gaz égyptien vers le Liban. Ceci permettra à Électricité du Liban (EDL) de fournir 4 heures supplémentaires de courant, avec une capacité d’environ 450 mégawatts.
Mais, selon M. Fayad, le flux de gaz égyptien vers le Liban attend le feu vert des États-Unis. Sauf que M. Fayad a oublié un détail: la mise en place d’une autorité de régulation du secteur de l’énergie. Il s’agit d’une des principales conditions de la Banque mondiale, mais qui tarde à voir le jour pour des considérations strictement politiciennes, liées à la volonté du parti qui contrôle le ministère de l’Énergie depuis plus de dix ans, à savoir le CPL, de ne pas lâcher ce secteur.
Le ministre s’est exprimé au sujet du gaz égyptien, lors d’une interview accordée à la chaîne arabe, al-Arabiya, en marge de la conférence et de la foire égyptienne sur le pétrole, EGYPS, qui se tient au Caire et à laquelle il participe. Il a souligné que le projet de transport du gaz égyptien est essentiel et stratégique pour le Liban.
Rappelons que le Liban a signé en juin dernier un accord final pour importer du gaz naturel d’Égypte via un gazoduc qui traverse la Jordanie, la Syrie et le Liban afin de réduire les coupures de courant quotidiennes. Le contrat signé porte sur une durée de dix ans renouvelable. Il prévoit que l’Égypte exporte 700 millions de mètres cubes par an. La mise en œuvre de l’accord est financé par la Banque mondiale (BM) qui a lié le déblocage des fonds à certaines conditions. De même, les États-Unis doivent garantir que Beyrouth ne sera pas visé par les sanctions prévues par la loi «César» contre les entités, les entreprises et les individus qui s’avisent à soutenir le régime syrien en établissant avec lui des relations commerciales ou économiques, entre autres, dans le domaine de l’énergie.
Mais, selon M. Fayad, le flux de gaz égyptien vers le Liban attend le feu vert des États-Unis. Sauf que M. Fayad a oublié un détail: la mise en place d’une autorité de régulation du secteur de l’énergie. Il s’agit d’une des principales conditions de la Banque mondiale, mais qui tarde à voir le jour pour des considérations strictement politiciennes, liées à la volonté du parti qui contrôle le ministère de l’Énergie depuis plus de dix ans, à savoir le CPL, de ne pas lâcher ce secteur.
Le ministre s’est exprimé au sujet du gaz égyptien, lors d’une interview accordée à la chaîne arabe, al-Arabiya, en marge de la conférence et de la foire égyptienne sur le pétrole, EGYPS, qui se tient au Caire et à laquelle il participe. Il a souligné que le projet de transport du gaz égyptien est essentiel et stratégique pour le Liban.
Rappelons que le Liban a signé en juin dernier un accord final pour importer du gaz naturel d’Égypte via un gazoduc qui traverse la Jordanie, la Syrie et le Liban afin de réduire les coupures de courant quotidiennes. Le contrat signé porte sur une durée de dix ans renouvelable. Il prévoit que l’Égypte exporte 700 millions de mètres cubes par an. La mise en œuvre de l’accord est financé par la Banque mondiale (BM) qui a lié le déblocage des fonds à certaines conditions. De même, les États-Unis doivent garantir que Beyrouth ne sera pas visé par les sanctions prévues par la loi «César» contre les entités, les entreprises et les individus qui s’avisent à soutenir le régime syrien en établissant avec lui des relations commerciales ou économiques, entre autres, dans le domaine de l’énergie.
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