Est-ce qu’on est obligé de vieillir?
Cette chronique fait la jonction entre la connaissance qu’a la psychanalyse de l’âme humaine et les nouvelles découvertes d’une biologie de pointe car, vous le verrez, l’usage que nous faisons de notre esprit/notre mental intervient dans les solutions pour notre longévité.

Tous, nous voudrions arrêter ou guérir les marques du temps, sur nous-mêmes comme sur ceux que nous aimons. Mais nous nous rendons compte que nous vieillissons, et nous finissons par partager la croyance que nous sommes victimes de notre destin de vivants, que nous pouvons au mieux user d’expédients «pour réparer des ans l’irréparable outrage», selon le vers célèbre.

Et si, entre 20 et 30 ans, nous n’avions plus à nous hâter de goûter au plus vite notre jeunesse? Et si nous cessions, dès 40 ans, de nous sentir à mi-parcours? Et si, à 50 ans, nos enfants devenus grands, nous cherchions à nous réinventer plutôt qu’à guetter les marques du vieillissement? Et si, après 60 ans, nous pensions toujours à construire plutôt qu’à léguer? En somme, si nous sortions du compte à rebours parce que nous pourrions arrêter de vieillir?

Dans notre paysage, il y a des êtres, icônes ou simples personnes, qui semblent échapper à la malédiction de la vieillesse. Celles que nous voyons dans une jeunesse durable; celles qui deviennent cinquantenaires, puis soixantenaires, et plus encore… en restant elles-mêmes; celles qui traversent l’existence sans jamais être malades, en continuant à mener la vie qu’elles aiment.

Sachez que toutes ces personnes ne bénéficient pas seulement d’une chance génétique ou statistique, mais peuvent nous inclure, vous et moi. Aujourd’hui, une science de pointe appelée «l’épigénétique» découvre que le vieillissement n’est pas une fatalité, mais une maladie; LA maladie dont découlent toutes les dégradations liées à l’âge. Et, comme pour toute maladie, on apprendra – et on apprend déjà – à la guérir.

Il y a également des questions existentielles, éminemment humaines, qui nous travaillent tous: le temps qui passe, l’âge, la mort, la plausibilité des miracles, la marge de notre libre arbitre, le sens de notre présence sur Terre, les fondements de notre identité, notre devenir individuel et collectif…


Avez-vous remarqué que ces questions, essentielles, sont précisément celles que nous, adultes, n’osons pas/plus poser – à la différence des jeunes enfants? Ou, quand le faisons, nous utilisons des voiles, des détours, des périphrases… comme si nous ne croyions pas à la légitimité de ces questions ni à la possibilité de réponses. Pourtant, des réponses existent, de nature à améliorer, parfois de façon stupéfiante, notre vie psychique et physique, dès maintenant.

Alors, j’ai créé une nouvelle chronique, cherchant pour vous certaines de ces réponses dans les domaines que je connais, étudie sans cesse et auxquels je crois: d’une part la psychanalyse et sa connaissance profonde de l’âme humaine, d’autre part les sciences de pointe contemporaines (biologie moléculaire, épigénétique et physique quantique) dont les avancées actuelles sont porteuses d’immenses espoirs.

Je vous laisse découvrir: «Questions d’enfant que les adultes n’osent pas poser», à travers un premier épisode: «Est-ce qu’on est obligé de vieillir?»

La version intégrale de cet épisode 1 est disponible sur ma chaîne YouTube: https://www.youtube.com/watch?v=fyT3QFLBFvc


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