Une chaîne de télévision privée iranienne, Iran International TV, a annoncé samedi la fermeture de ses bureaux londoniens en raison de "menaces" venant d'Iran, précisant qu'elle continuera d'émettre depuis Washington sans interruption, a annoncé la chaîne dans un communiqué.
After a significant escalation in state-backed threats from Iran and advice from Tweets by metpoliceuk , Iran International TV says it has reluctantly closed its London studios and moved broadcasting to Washington DC.
Read our General Manager's statement here.https://t.co/j3mzLmU22Z pic.twitter.com/SlLEyVv31u
— Iran International English (@IranIntl_En)After a significant escalation in state-backed threats from Iran and advice from @metpoliceuk, Iran International TV says it has reluctantly closed its London studios and moved broadcasting to Washington DC.
Read our General Manager's statement here.https://t.co/j3mzLmU22Z pic.twitter.com/SlLEyVv31u— Iran International English (@IranIntl_En) February 18, 2023
Modus operandi
Ces menaces avaient atteint un point tel "qu'il n'était plus possible de protéger le personnel de la chaîne, les autres employés" de l'endroit où se trouvent les locaux d'Iran International TV et "le public", poursuit le texte. "Nous refusons d'être réduits au silence par ces menaces lâches", a poursuivi la chaîne, qui revendique 30 millions de téléspectateurs parmi la population iranienne et la diaspora.
"Nous ne tolérerons aucune menace envers n'importe quel média ou journaliste", a réagi un porte-parole du gouvernement britannique. "Nous savons que le régime iranien a établi un modèle de type de comportement qui est totalement inacceptable, mais malheureusement typique du régime et de son manque de respect pour les droits fondamentaux".
La police de Londres a quant à elle indiqué qu'à la lumière d'une enquête en cours à la suite de l'arrestation d'un homme, qui a été inculpé car soupçonné d'avoir recueilli des informations susceptibles d'être utiles à la préparation d'un acte de terrorisme, des "inquiétudes graves" demeurent pour la sécurité des employés de cette entreprise.
Maxime Pluvinet avec AFP
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